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Étienne Ghys

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Étienne Ghys, né en 1954 à Lille, est un mathématicien français.

Citations

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On compare souvent les mathématiques à un jeu d'échecs. Une position, l'hypothèse, est donnée. Les règles du jeu sont connues et imposées ; et il s'agit de manœuvrer les pièces pour aboutir à une conclusion : échec et mat !
  • « L’espace mathématique comme un réseau. Variation sur une conférence de Poincaré, un siècle plus tard », Étienne Ghys, dans L’imagination et l’intuition dans les sciences, (dir.) Pierre Buser, Claude Debru et Andreas Kleinert, éd. Herman, 2009  (ISBN 978-2705669829), p. en ligne


Paul Erdős et Terence Tao.
Même s’il était athée, [ Paul Erdős ] aimait à dire que Dieu possède un livre dans lequel il a écrit les plus belles démonstrations mathématiques et que, de temps à autre, Il en montre une page à un être humain. Erdős disait : « Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu, mais il faut croire dans le Livre » !
  • « La beauté des Mathematiques », Étienne Ghys, dans Le beau, l'art et l'Homme : émergence du sens de l'esthétique, Henry Lumley (dir.), éd. CNRS, 2014  (ISBN 978-2-271-08079-0), p. 19


Le beau, l’utile, c’est ce qui peut être utilisé dans de nombreuses occasions, c’est une idée qui est à la fois simple et multiusage, qui nous donne d’un coup la possibilité de comprendre beaucoup de choses. C’est en direction de ce genre de concepts que le mathématicien doit diriger ses efforts.
  • « La beauté des Mathematiques », Étienne Ghys, dans Le beau, l'art et l'Homme : émergence du sens de l'esthétique, Henry Lumley (dir.), éd. CNRS, 2014  (ISBN 978-2-271-08079-0), p. 21


Les mathématiciens ne sont-ils pas tombé dans ce pêché d’orgueil qui les ferait croire que l’évolution de leur science se fait en permanence vers un optimum universel, vers une beauté intrinsèque, indépendamment des lieux, des cultures et de l’histoire ? Pourquoi la beauté mathématique serait-elle universelle, dans l’espace et dans le temps ? Vous connaissez probablement la citation de Voltaire : « Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté, le grand beau, [...]. Il vous répondra que c’est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. »
  • « La beauté des Mathematiques », Étienne Ghys, dans Le beau, l'art et l'Homme : émergence du sens de l'esthétique, Henry Lumley (dir.), éd. CNRS, 2014  (ISBN 978-2-271-08079-0), p. 22-23


Les mathématiciens ont une mémoire (et des bibliothèque) : une branche morte il y a longtemps peut parfois renaître en acquérant une nouvelle pertinence. Et puis, et surtout, l’une des plus grandes forces des mathématiques est de permettre de fusionner plusieurs branches pour en faire une seule. Un arbre étonnant !
  • « La beauté des Mathematiques », Étienne Ghys, dans Le beau, l'art et l'Homme : émergence du sens de l'esthétique, Henry Lumley (dir.), éd. CNRS, 2014  (ISBN 978-2-271-08079-0), p. 24-25


Entretiens

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  • Fors intérieurs : rendez-vous avec avec des mathématiciens, Isabelle Boccon-Gibod, éd. Léo Sheer, 2011  (ISBN 9782756103532), chap. Étienne Ghys ou le lutin amoureux, p. .


Certains mathématiciens sont des explorateurs, qui pénètrent à la machette dans des jungles profondes. D’autres conçoivent au contraire des jardins à la française en fignolant les moindres détails. Poincaré est un explorateur intrépide. La rigueur n’était pas sa priorité. Il ne cherchait pas à nettoyer le chemin derrière lui et il arrivait que la jungle reprenne son territoire, laissant l’explorateur seul, sans même qu’il en prenne conscience.


Les maths sont un arbre un peu étrange dans lequel on constate à la fois l’apparition de nouvelles branches et la fusion de branches différentes.
  • « J’aime bien les maths quand elles sont partagées » », Etienne Ghys, Le Monde.fr, 2018-03-21 (lire en ligne)


Citations rapportées

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Citations sur

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Voir aussi

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