Les Misérables
Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862.
Citations
Tome I : Fantine
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. Émile Testard, 1890, t. I (« Fantine »), chap. Epigraphe au roman, I, p. NP (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 1, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09633-4), t. I (« Fantine »), chap. I (« Histoire d'un progrès dans les verroteries noires »), livre V (« La descente »), p. 238 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Ceux qui avaient déclaré ce nouveau venu « un ambitieux », saisirent avec transport cette occasion que tous les hommes souhaitent de s'écrier : « Là ! qu'est-ce que nous avions dit ? ». […]. Quelques jours après, la nomination parut dans le Moniteur. Le lendemain, le père Madeleine refusa. […].
Nouvelle rumeur dans la petite ville. Eh bien ! c'est la croix qu'il voulait ! Le père Madeleine refusa la croix. […]
Décidément cet homme était une énigme. Les bonnes âmes se tirèrent d'affaire en disant : Après tout, c'est une espèce d'aventurier. […]
Quand on l'avait vu gagner de l'argent, on avait dit : c'est un marchand. Quand on l'avait vu semer son argent, on avait dit : c'est un ambitieux. Quand on l'avait vu repousser les honneurs, on avait dit : c'est un aventurier. Quand on le vit repousser le monde, on dit : c'est une brute. […].
- Les Misérables, vol. 1, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09633-4), t. I (« Fantine »), chap. II (« M. Madeleine »), livre V (« La descente »), p. 238 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. I (« Fantine »), chap. III (« Sommes déposées chez Laffitte »), livre V (« La descente »), p. 294 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Lacroix, 1866, t. I (« Fantine »), chap. III (« Une tempête sous un crâne »), livre VII (« L'affaire Champmathieu »), p. 122 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Lacroix, 1866, t. I (« Fantine »), chap. III (« Une tempête sous un crâne »), livre VII (« L'affaire Champmathieu »), p. 123 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. I (« Fantine »), chap. V (« Bâtons dans les roues »), livre VII (« L'affaire Champmathieu »), p. 441 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 29 mars 2008.
Tome II : Cosette
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. II (« Cosette »), chap. VI (« Bonté absolue de la prière »), livre VII (« Parenthèse »), p. 387 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. II (« Cosette »), chap. VIII (« Foi, loi »), livre VII (« Parenthèse »), p. 392 (texte intégral sur Wikisource)
Tome III : Marius
- « Les Misérables », dans Romans, Victor Hugo, éd. J. Lemonnyer, G. Richard, 1889-1892, t. III (« Marius »), vol. 7, chap. I (« Marius indigent »), livre V (« Excellence du malheur »), p. 194 (texte intégral sur Wikisource)
Tome IV : L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. V (« Faits d’où l’histoire sort et que l’histoire ignore »), livre I (« Quelques pages d'histoire »), p. 1445 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Le Champ de l’Alouette »), livre II (« Éponine »), p. 71 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Le Champ de l’Alouette »), livre II (« Éponine »), p. 71 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Le Champ de l’Alouette »), livre II (« Éponine »), p. 72 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. IV (« Un cœur sous une pierre »), livre V (« Dont la fin ne ressemble pas au commencement »), p. 193 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. IV (« Un cœur sous une pierre »), livre V (« Dont la fin ne ressemble pas au commencement »), p. 193 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. Pagnere, 1862, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Origine »), livre VII (« L'argot »), p. 386 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Origine »), livre VII (« L'argot »), p. 1333 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. IV (« Les deux devoirs : veiller et espérer »), livre VII (« L'argot »), p. 1351 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. I (« Pleine lumière »), livre VIII (« Les enchantements et les désolations »), p. 1359 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Misérables », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), vol. Roman. VIII, chap. II (« Le fond de la question »), livre X (« Le 5 juin 1832 »), p. 405 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Misérables », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), vol. Roman. VIII, chap. III (« L'extrême bord »), livre XIII (« Marius entre dans l'ombre »), p. 532 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. III (« L'extrême bord »), livre XIII (« Marius entre dans l'ombre »), p. 1516 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 22 septembre 2019.
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. IV (« L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis »), chap. VII (« Gavroche profond calculateur des distances »), livre XIV (« Les grandeurs du désespoir »), p. 1541 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Tome V : Jean Valjean
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. II (« Que faire dans l'abîme à moins que l'on ne cause ? »), livre I (« La guerre entre quatre murs »), p. 1589 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Courfeyrac tout à coup aperçut quelqu’un au bas de la barricade, dehors, dans la rue, sous les balles.
Gavroche avait pris un panier à bouteilles, dans le cabaret, était sorti par la coupure, et était paisiblement occupé à vider dans son panier les gibernes pleines de cartouches des gardes nationaux tués sur le talus de la redoute.
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Citoyen, j’emplis mon panier.
– Tu ne vois donc pas la mitraille ?
– Eh bien, il pleut. Après ?
– Rentre !
– Tout à l’heure, fit Gavroche. […].
Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d’une borne, une balle frappa le cadavre.
– Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts.[…], il chanta :
On est laid à Nanterre,
C’est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C’est la faute à Rousseau.
[…] Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta :
Je ne suis pas notaire,
C’est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C’est la faute à Rousseau.
Une cinquième balle ne réussit qu’à tirer de lui un troisième couplet :
Joie est mon caractère,
C’est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C’est la faute à Rousseau.
Cela continua ainsi quelque temps. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. […].
Je suis tombé par terre,
C’est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C’est la faute à…
Il n’acheva point. Une seconde balle du même tireur l’arrêta court. Cette fois il s’abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s’envoler.
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. XV (« Gavroche dehors »), livre I (« La guerre entre quatre murs »), p. 1631-1634 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. I (« La terre appauvrie par la mer »), livre II (« L'intestin de Léviathan »), p. 1686 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. J. Hetzel et A. Quantin, 1882, t. V (« Jean Valjean »), chap. II (« L’histoire ancienne de l’égout »), livre II (« L'intestin de Léviathan »), p. 162 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 1, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09633-4), t. V (« Jean Valjean »), chap. VI (« Progrès futur »), livre II (« L'intestin de Léviathan »), p. 1705 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. IX (« Marius fait l’effet d’être mort à quelqu’un qui s’y connaît »), livre III (« La boue, mais l'âme »), p. 1705 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. I (« Javert déraillé »), livre IV (« Javert déraillé »), p. 1765 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. I (« Javert déraillé »), livre IV (« Javert déraillé »), p. 1765 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, Victor Hugo, éd. Pagnerre, 1862, t. 10, partie V, chap. 2, VII, p. 182-183 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. V (« Nuit derrière laquelle il y a le jour »), livre IX (« Suprême ombre, suprême aurore »), p. 1940 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Seulement, voilà de cela bien des années déjà, une main y a écrit au crayon ces quatre vers qui sont devenus peu à peu illisibles sous la pluie et la poussière, et qui probablement sont aujourd’hui effacés :
Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange,
La chose simplement d’elle-même arriva,
- Les Misérables, vol. 2, Victor Hugo, éd. Le Livre de Poche, 1998 (ISBN 2-253-09634-2), t. V (« Jean Valjean »), chap. VI (« L’herbe cache et la pluie efface »), livre IX (« Suprême ombre, suprême aurore »), p. 1946 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)