L'Avare
Apparence
L'Avare, de son titre complet L'Avare ou l'École du mensonge, est une comédie de Molière en prose, en 5 actes, jouée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Le sujet est inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite.
Harpagon
Harpagon : Sans dot.
- Réplique qu'Harpagon répète de façon comique pour désamorcer tous les arguments de Valère contre le mariage d'Elise, qui n'aime pas son futur mari mais l'épousera sans qu'Harpagon doive fournir de dot.
- L’Avare, Molière, éd. Louandre, 1910, acte I, scène 7, p. 27 (texte intégral sur Wikisource)
Harpagon : Quand il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix.
- « L'Avare », dans Œuvres complètes, Molière, éd. F. Didot, 1856, acte III, scène 1, p. 50-51 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.
- Célèbre chiasme.
- « L'Avare », dans Œuvres complètes, Molière, éd. F. Didot, 1856, acte III, scène V, p. 454 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Harpagon : (..)Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde ! Sans toi, il m'est impossible de vivre.(..)
- Paroxysme de la tirade d'Harpagon lorsqu'il s'aperçoit que sa cassette pleine d'or a disparu. Le monologue est étroitement emprunté à celui de La Marmite de Plaute.
- « L'Avare », dans Œuvres complètes, Molière, éd. F. Didot, 1856, acte IV, scène 7, p. 101 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
La Flèche
La flèche : La peste soit de l'avarice et des avaricieux !
- L’Avare, Molière, éd. Louandre, 1910, acte I, scène 3, p. 15 (texte intégral sur Wikisource)
La flèche : Qui se sent morveux, qu’il se mouche.
- Devenu un proverbe
- L’Avare, Molière, éd. Louandre, 1910, acte I, scène 3, p. 16 (texte intégral sur Wikisource)
Élise
Élise : Tous les hommes sont semblables par les paroles; et ce n'est que les actions qui les découvrent différents.
- L’Avare, Molière, éd. Louandre, 1910, acte I, scène 1, p. 6 (texte intégral sur Wikisource)