Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.
Citations
Faut-il que l'Histoire soit bizarrement enseignée dans nos écoles pour que l'on puisse trouver une crotte de crédibilité aux projections à vingt, cinquante, voire cent ans du GIEC ou de tout organisme n'ayant pas de relations privilégiées avec l'au-delà.
L'écologie en bas de chez moi,
Iegor Gran, éd. P.O.L/folio, 2011, p. 121
La raison d'être du groupe-groupe, sa colonne vertébrale, sa libido, est ce Résumé à l'intention des décideurs, 56 pages où viennent s'abreuver les hommes et femmes d'influence, les fameux "décideurs", terme qui dégouline un peu en suintant bon les années 1990. L'existence même de ce résumé, son titre alliant pédagogie et condescendance, la manière de présenter les résultats, très "pour les nuls", le tout calibré pour nos stupides têtes gouvernantes, montrent assez que toute la machinerie des 2500 experts a travaillé sur un texte dont la philosophie in fine est un engagement politique. Logiquement, la troisième partie du Résumé, la plus longue, est un catalogue de mesures où nos cancres dirigeants peuvent piocher des idées toutes faites. On stabilobosse ainsi la taxe carbone (...)
- à propos du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
L'écologie en bas de chez moi,
Iegor Gran, éd. P.O.L/folio, 2011, p. 93-94
Lorsque, puceau de tout, j'ai entendu parler pour la première fois du groupe-groupe, je me suis dit que c'était un organisme scientifique, un peu comme un CNRS de dimension internationale. C'est l'image qu'en a le grand public, c'est aussi l'idée que donnent les journalistes (...) Le GIEC serait un formidable laboratoire où foisonnent les ressources scientifiques. En réalité, j'en suis désolé, aucune recherche n'est conduite au groupe-groupe et il n'emploie aucun chercheur. (...) Je le répète, pour les sourds et les malentendants de mauvaise foi: sa mission est de réunir les articles parus dans la presse scientifique, et c'est tout.
- à propos du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
L'écologie en bas de chez moi, Iegor Gran, éd. P.O.L/folio, 2011, p. 91-92
Voir aussi
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