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Ueli Maurer

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Ueli Maurer
Prestation de serment d'Ueli Maurer en 2008

Ueli Maurer, né le 1er décembre 1950 à Wetzikon, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC), élu au Conseil fédéral le 10 décembre 2008.

Citations

Je suis d'avis que les missions à l'étranger ont entraîné une forte diminution de soutien populaire pour l'armée en Suisse. Sur le plan de la politique intérieure, elle a perdu beaucoup de son appui. Vu sous cet angle, l'avantage pour l'armée pourrait peut-être même être négatif.
  • A la question: "Quels sont les aspects qui vous chiffonnent dans les mission militaires de paix actuelles?"
  • « Tant qu'à faire des missions à l'étranger, au moins les faire au mieux... », Ueli Maurer, propos recueillis par François Furer et Walter Krik, Swiss Peace Supporter, nº 2, Juin 2009, p. 4


J'estime que chez SWISSINT à Stans, on dispose réellement de plus de moyens que dans le reste de l'armée. Il serait souhaitable qu'on devienne un peu plus conscient des coûts. Nos contingents envoyés à l'étranger sont mieux équipés que les soldats suisses.
  • « Tant qu'à faire des missions à l'étranger, au moins les faire au mieux... », Ueli Maurer, propos recueillis par François Furer et Walter Krik, Swiss Peace Supporter, nº 2, Juin 2009, p. 7


Il nous faut disposer d'une transparence des coûts dans le département, mais pour l'instant nous n'avons pas de comptabilité tout frais compris. Pour moi, il est un fait que les missions de paix coûtent plus que ce que les chiffres officiels laissent entendre.
  • « Tant qu'à faire des missions à l'étranger, au moins les faire au mieux... », Ueli Maurer, propos recueillis par François Furer et Walter Krik, Swiss Peace Supporter, nº 2, Juin 2009, p. 6


Nous avons 150 000 soldats en Suisse et 200 au Kosovo. Et les 150 000 dans le pays me tiennent actuellement un peu plus à cœur.
  • En ce qui concerne les 200 soldats suisses au Kosovo, il s'agit de la Swisscoy.
  • « Tant qu'à faire des missions à l'étranger, au moins les faire au mieux... », Ueli Maurer, propos recueillis par François Furer et Walter Krik, Swiss Peace Supporter, nº 2, Juin 2009, p. 7


Les gens savent par expérience qu'ils peuvent tout me demander. C'est important parce que Berne est un peu comme une forteresse inacessible.
  • « Je n'ai pas encore tout à fait trouvé mes marques », Ueli Maurer, propos recueillis par Reto E. Wild et et Hans Schneeberger, Migros Magazine, nº 43, 19 octobre 2009, p. 28


La liberté d'expression est une valeur importante dans notre État. Nous devons la préserver, que cette expression plaise ou non. Et nous devons veiller à ce que des opinions politiques n'entraînent pas une censure sous-jacente.
  • À propos du débat Minaret de la discorde et des affiches censurées des partisants de l'initiative pour leur interdiction.
  • « Je n'ai pas encore tout à fait trouvé mes marques », Ueli Maurer, propos recueillis par Reto E. Wild et et Hans Schneeberger, Migros Magazine, nº 43, 19 octobre 2009, p. 28


Simplement pour maintenir notre matériel, nous aurons besoin à moyen terme d'un demi-milliard de francs de plus qu'aujourd'hui. Actuellement, seul un tiers de l'armée est entièrement équipé. Un exemple: lorsque nous assurons la sécurité du Forum économique mondial de Davos, nous utilisons la totalité du matériel de transmission de l'armée.
  • « Je n'ai pas encore tout à fait trouvé mes marques », Ueli Maurer, propos recueillis par Reto E. Wild et et Hans Schneeberger, Migros Magazine, nº 43, 19 octobre 2009, p. 28


Au cours des années passées, nous avons quasiment toujours cédé aux chantages de l'UE. Il est donc logique que nos adversaires en tirent la conclusion qu'il suffit de mettre la Suisse sous un peu de pression pour qu'elle lui accorde tout ce qu'elle veut. Il faudrait enfin que nous prenions conscience du fait que si nous cédons à chaque fois, cela nous vaudra de nouvelles revendications allant encore plus loin.
  • « La Suisse est notre mission commune », Ueli Maurer, ASIN bulletin, février 2012, p. 4


Au cours des dernières années déjà, la Suisse a subi des pressions croissantes. On nous a reproché d'être un "paradis fiscal", comme si un paradis était quelque chose de négatif; on nous a menacés de liste noire et de cavalerie. Et cette pression ira en s'intensifiant au cours des années à venir: les États endettés seront de plus en plus enclins à chercher un bouc émissaire, pour détourner l'attention de leurs propres problèmes. Il craignent par ailleurs la concurrence économique de la Suisse libérale. Enfin, ils trouvent chez nous ce qui manque chez eux: de l'argent.


Un État indépendant décide lui-même qui peut y entrer et qui peut s'y établir. Nous avons cédé ce droit en signant l'accord de libre-circulation des personnes. Nous avons ainsi restreint si fortement notre marge de manœuvre dans la politique à l'égard des étrangers que nous ne sommes plus en mesure de réguler nous-mêmes l'immigration. La conséquence est un afflux massif de migrants, qui excède en tous points de vue les capacités de notre petit pays.


La Suisse prend un chemin qu’aucun autre pays n’ose prendre. Nous devons nous rendre compte de ce que cela a signifié à l’époque: des droits populaires au lieu du droit divin. Dans les autres pays c’est le contraire: c’est une minorité qui décide. La grande majorité doit obéir. Gouverner et administrer sont estimés comme un art très complexe. Le peuple ne peut pas tout comprendre, il ne fait que déranger et ne doit par conséquent pas râler. Les princes et leurs ministres siègent en secret. Sans public, sans contrôle, sans participation démocratique des sujets.
  • « J’ai l’impression que nous, les Suisses, nous réagissons souvent de façon trop défensive aux reproches et aux chantages », Ueli Maurer, Horizons et débats (ISSN 1662-4599), nº 50, 3 décembre 2012, p. 1


Car l’État nous doit des comptes, à nous les citoyens, et non pas le citoyen à l’État. La Journée d’Uster et les constitutions libérales ont défini les relations autrement: Avant, le gouvernement avait un pays. Depuis, le pays a un gouvernement.
  • « J’ai l’impression que nous, les Suisses, nous réagissons souvent de façon trop défensive aux reproches et aux chantages », Ueli Maurer, Horizons et débats (ISSN 1662-4599), nº 50, 3 décembre 2012, p. 1


Depuis 1817, la Suisse est membre de la Sainte-Alliance, aujourd’hui nous appellerions cela une organisation supranationale. Presque tous les États européens y adhèrent. L’acte constitutif de septembre 1815 se compose de belles paroles. Il y est écrit que les relations envers tous les pays seront empreintes des «exigences de la justice, de l’amour et de la paix». On voulait ainsi, «donner aux institutions humaines de la durée et remédier aux imperfections». De nobles déclarations – si le prix Nobel de la paix avait déjà existé à l’époque, la Sainte-Alliance l’aurait certainement reçu … Derrières les coulisses de ces belles paroles, la réalité est tout autre: Ce sont les grands États qui donnent le ton. L’objectif de la Sainte-Alliance est d’assurer la régence des monarques contre les citoyens.
  • « J’ai l’impression que nous, les Suisses, nous réagissons souvent de façon trop défensive aux reproches et aux chantages », Ueli Maurer, Horizons et débats (ISSN 1662-4599), nº 50, 3 décembre 2012, p. 1


"Combien d'ustensiles vieux de 30 ans avez-vous encore à la maison?", a interrogé le conseiller fédéral Ueli Maurer, lors d'un meeting de soutien aux Gripen à Zoug.

Il donne sa réponse:

"Chez nous, il n'y en a plus beaucoup, à l'exception bien sûr de la femme, qui s'occupe des tâches ménagères"
  • Meetings de soutien aux Gripen, concernant la votation populaire du 18 mai 2014: Acquisition de l’avion de combat Gripen (Programme d’armement 2012 et loi sur le fonds Gripen)


La Suisse sent déjà souffler un vent menaçant. L’épée de Damoclès que représentent les listes noires est devenue un instrument apparemment accepté pour imposer ses intérêts et ses prétentions de pouvoir. Au­tre exemple: bien que nous remplissions toutes les conditions légales pour l’obtenir, l’équivalence boursière ne nous sera accordée que si la Suisse se montre conciliante en vue d’une reprise dynamique du droit européen.
  • « Nous ne pouvons pas nous permettre de marquer un temps d’arrêt en politique », Ueli Maurer, Franc-parler, janvier 2019, p. 4


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