Johann Sebastian Bach
Apparence
Johann Sebastian Bach (31 mars 1685 - 28 juillet 1750), en français Jean-Sébastien Bach, est un compositeur et musicien allemand, notamment organiste et claveciniste, mais aussi violoniste et altiste.
Compositeur de l'époque baroque dont il symbolise aujourd'hui l'apogée, son influence est majeure et durable dans le développement de la musique occidentale. De grands compositeurs, tels que Mozart, Beethoven, Berlioz, Brahms ainsi que Wagner, ont reconnus en lui un maître insurpassable. C'était un musicien complet qui maîtrisait la facture des instruments, la technique instrumentale, la composition, l'improvisation, la pédagogie, et la gestion d'une institution musicale.
Citations
Le vieille danseuse gitane La Malena entendit un jour Brailowsky jouer un fragment de Bach et s'exclama, "Olé! Cela a le duende!", mais Gluck, Brahms ou Darius Milhaud l'ennuyaient. Manuel Torre, qui avait dans le sang plus de culture que quiconque ai-je jamais connu, prononça cette phrase magnifique en écoutant de Falla jouer son Nocturno del Generalife : "Tout ce qui a du son noir a le duende".
- "Play and Theory of the Duende" (1930) (op. cit. in "Twentieth-Century Theatre") (1930), Federico Garcia Lorca, éd. Routeledge, 1995, partie IV, chap. 67, p. 263
Sans Bach, Dieu serait un type de troisième ordre.
- E. M. Cioran, cité dans
- « Les écrivains et la musique : E. M. Cioran », Benjamin Ivry, Symphonia, nº 2, Janvier 1996, p. 20
S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu.
- E. M. Cioran, cité dans
- « Les écrivains et la musique : E. M. Cioran », Benjamin Ivry, Symphonia, nº 2, Janvier 1996, p. 20
On adore Bach, et on croit en lui, sans supposer un instant que sa divinité puisse jamais être mise en question ; un hérétique ferait horreur, il est même défendu d’en parler. Bach, c’est Bach, comme Dieu c’est Dieu.
- À propos de l’attitude respectueuse du public allemand lors de l’exécution de la Passion selon saint Matthieu.
- Mémoires, Hector Berlioz, éd. Michel Lévy frères, 1870, chap. LI, À M. Desmarest, neuvième lettre, Berlin, p. 308