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Giorgio Locchi

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Giorgio Locchi.

Giorgio Locchi (1923-1992), également connu sous le pseudonyme de Hans-Jürgen Nigra, est un écrivain, essayiste et journaliste italien.

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Dans le bruit du « siècle lâche » son œuvre, liée simplement aux grandes valeurs aristocratiques, se dresse comme une tour d'ivoire qui est aussi un ermitage. Descendant des comtes catalans de Montherlant, ce grand écrivain a toujours eu le sentiment précis d'être l'héritier d'une tradition précieuse, d'être appelé à la réaffirmer. Il aimait rappeler que son grand-père, zouave pontifical, défendit « l'épée à la main l'héritage des Césars » et que son bisaïeul maternel, le comte de Riamcey, fut à la tête du parti légitimiste et ultramontain aux temps de Napoléon III. Montherlant se déclarait de la race qui « hurle aux loups » et il interprétait comme un signe du destin le fait d'être né le jour anniversaire de Rome, le 21 avril de 1896, à Paris.
  • (it) Nel rumore del «secolo vile» la sua opera, unicamente attenta ai grandi valori aristocratici, si accampa come una torre d'avorio che è anche un eremo. Discendente dalla stirpe catalana dei conti di Montherlant, questo grande scrittore ha sempre avuto il sentimento preciso di essere l'erede di una tradizione preziosa, di essere chiamato a riaffermarla. Egli amava ricordare come il nonno, zuavo pontificio, avesse «difeso spada alla mano l'eredità dei Cesari» e come il suo bisavolo materno, il conte di Riamcey, avesse guidato il partito legittimista ultramontano ai tempi di Napoleone III. Montherlant si diceva della razza che «urla ai lupi» e vedeva come un segno del destino il fatto di essere venuto alla luce il giorno in cui ricorre il Natale di Roma, il 21 aprile del 1896, a Parigi.
  • (it) « De Montherlant l'ultimo scrittore aristocratico », Giorgio Locchi (trad. Wikiquote), Il Tempo, nº 242, 23 septembre 1972, p. 3


(…) la notion d’imperium ne doit pas être confondue avec celle d’Empire, fût-il romain. Il ne fait aucun doute, en effet, que l’imperium a trouvé sa vérité et sa plus parfaite réalisation dans l’effort de construction de la Rome républicaine, plus que dans l’entreprise de maintien de l’Empire post-julien. En fait, l’imperium reflète une volonté d’ordre cosmique, et c’est cet ordre qui organise hiérarchiquement les gentes. En théorie comme en pratique, l’imperium se situe donc aux antipodes de tout « universalisme ». Il n’entend point réduire les humanités à une seule et même humanité, mais cherche au contraire à préserver les diversités dans un monde nécessairement voué à l’unification.


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