Traite arabe
La traite désigne le commerce des êtres humains considérés comme des esclaves. Elle concerne toutes les périodes de l'Histoire ainsi que toutes sortes de populations, mais sa source la plus importante se trouve en Afrique. En général, il s’agit de la traite des Noirs, mais, en fonction de l'époque et de l'aire géographique considérée, on distingue plusieurs types de traites.
La traite arabe a concerné un territoire qui déborde de l'aire arabe ; les négriers n'étaient pas exclusivement musulmans ou arabes : Persans, Berbères, Indiens, Javanais, Malais, Chinois, Juifs et Africains ont participé à ces entreprises, à des degrés plus ou moins grands. Ainsi, une inscription trouvée à Java Est et datée de 860 après J.-C., mentionne, dans une liste de domestiques, la présence de Jenggi, c'est-à-dire de Zenj. Une inscription javanaise ultérieure parle d'esclaves noirs offerts par un roi javanais à la cour impériale de Chine. Il y avait aussi une traite visant des Européens, centrée sur la Méditerranée. L'un des plus grands centres de concentration et de vente d'esclaves, Tombouctou, n'était accessible qu'aux seuls musulmans.
Citations
[modifier]- À propos de la traite négrière arabo-musulmane.
- Le Génocide voilé, Tidiane N'Diaye, éd. Gallimard, 2008, p. 209
- Citation choisie pour le 12 janvier 2012.
- À propos de la traite négrière arabo-musulmane.
- Le Génocide voilé, Tidiane N'Diaye, éd. Gallimard, 2008, p. 206