Tendre Voyou

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Tendre voyou est un film franco-italien de Jean Becker sorti sur les écrans en 1966. Les dialogues sont signés Michel Audiard.

Dialogues[modifier]

Bob : J'te dis pas qu'Fandango soit pas l'meilleur cheval de sa génération… mais cent mille francs, où veux-tu que j'les trouve, moi ?
Tony : Bah et la mignonne, elle a pas une p'tite cagnotte… ? Ça rapporte la fleurette !
Mauricette : Ouais… mais on met d'côté… on veut ach'ter un fonds, hein Bobby ?
Bob : Ouais, au début on f'ra les marchés, pis après on pense aller s'établir à La Roche-Migennes… Bah oui, ses parents sont d'là-bas !
Tony : Bah c'est bath ça, dis donc… C'est la vie… P'tit commerce, p'tit fonds, p'tit bénéfice, p'tit déjeuner… sur la p'tite table de la p'tite cuisine… Vous avez eu du pot d'vous rencontrer vous alors, hein… Chers petits, va !


Lord Swift : Edward Swift… Les échos de votre réputation, Monsieur Maréchal, me sont déjà parvenus. J’aimerais vous demander un avis… entre nous… les Filatures Dumonceaux… ?
Tony : Bah… ça tourne…
Lord Swift : Monsieur Maréchal, je joue cartes sur la table… Mon groupe envisage d'entrer pour un milliard dans ces filatures… Quelle cadence d'amortissement prévoyez-vous ?
Tony : Aucune… Gabriel a été un titan, un moment d'la France… et puis brusquement le démon d'midi, les amours infernales, l'opium peut-être… Résultat : un homme hébété, un empire qui s'écroule dont je renonce à colmater les brèches… Antoine Maréchal renonce…


Tony : O tempora, O mores…
Bob : Quoi… ?
Tony : J'essaye de tirer l'enseignement des choses… Le drame de l'homme moderne, c'est la franchise, la sensibilité… surtout avec les dames, ça pardonne pas… Tu sais, on d'vrait toujours les m'ner à la baguette, jamais mollir.
Bob : Oh bah, j'ai jamais molli…
Tony : Oh toi, toi… ! J'essaye d'poser des principes philosophiques et tu ramènes tout à ta p'tite personne… J'te cause plus, tiens !!


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