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Version du 15 mars 2010 à 20:44
Sénèque (Lucius Annaeus Seneca) (né v. 4 av. J.-C. et mort en 65) était un philosophe de l'école stoïcienne, dramaturge et homme d'État romain.
Consolation à ma mère Helva (Ad Helviam matrem de consolatione)
La mauvaise Fortune ne brise que celui que la bonne Fortune a aveuglé.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 43 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Il a été, dis-je, voulu que seules nos possessions sans valeur soient à la merci d'autrui.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 51 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 65 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Si un grand homme tombe, c'est un grand homme qui est à terre et je dirai qu'on ne le méprise pas plus qu'on ne piétine les ruines d'un temple consacré que les personnes pieuses révèrent tout autant que si les murs étaient encore debout.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Consolation à Marcia (Ad Marciam de consolatione)
Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 105 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
[...] un malheur n'a jamais que l'importance que nous lui accordons.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 120 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La mort n'est ni un bien ni un mal : en effet, il faut être quelque chose pour pouvoir être bon ou mauvais ; mais ce qui en soi n'est rien et ramène tout au néant, ne nous abandonne à aucune Fortune : en effet, les maux et les biens s'exercent sur la matière. La Fortune n'a pas prise sur ce que la Nature a laissé échapper et celui qui n'est plus ne peut-être malheureux.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 121 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Personne ne meurt trop tôt puisque personne n'était destiné à vivre plus longtemps qu'il n'a vécu.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 126 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Là où il n'y a plus d'amélioration possible, le déclin est proche.
- Consolations, Sénèque (trad. Colette Lazam), éd. Éditions Rivages, 1992 (ISBN 2-86930-516-8), p. 132 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Lettres à Lucilius (Epistulae morales ad Lucilium)
La véritable joie est une chose sérieuse.
- Lettres à Lucilius, Sénèque (trad. Henri Noblot — traduction revue par Paul Veyne), éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1995, p. 657 (texte intégral sur Wikisource)
C'est d'âme qu'il faut changer, et non de climat.
- (la) Animum debes mutare, non cœlum.
- « Lettres à Lucilius », dans Œuvres complètes, Sénèque (trad. Baillard, Charpentier, Du Rozoir, Trognon), éd. C.L.F. Panckoucke, 1833, t. 1, vol. 5, lettre XXVIII, p. 183 (texte intégral sur Wikisource)
- (la) « Lettres à Lucilius », dans Œuvres complètes, Sénèque, éd. C.L.F. Panckoucke, 1833, t. 1, vol. 5, lettre XXVIII, p. 182 (texte intégral sur Wikisource)
Nul ne sait répondre aux bienfaits que le sage : l’insensé aussi y répondra d’une manière telle quelle, selon sa portée ; le savoir lui manquera plutôt que la volonté. La volonté ne s’apprend point.
- (la) Nemo referre gratiam scit nisi sapiens : stultus quoque, utcumque scit et quemadmodum potest, referat ; scientia illi potius, quam voluntas desit. Velle non discitur.
- Œuvres complètes de Sénèque le philosophe. Lettres à Lucilius, t. II, Sénèque (trad. Joseph Baillard), éd. L. Hachette et cie, 1861, p. 227 (texte intégral sur Wikisource)
- (la) « Épitres à Lucilius », dans Œuvres complètes, Sénèque (trad. sous la dir. de Désiré Nisard [d'après l'éd. de Friedrich Ernst Ruhkopf]), éd. Firmin Didot frères, 1869 (1re
éd. Dubochet et Cie, 1838), [Livre X] lettre LXXXI, § 14, p. 697 (texte intégral sur Wikisource)
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