« Terrorisme » : différence entre les versions

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==[[Alain de Benoist]]==
{{citation|Mettre dans le même sac les problèmes de l’immigration, de l’islam, de l’islamisme et du djihadisme est vraiment la marque de fabrique des esprits paresseux.}}
{{Réf Article |titre= Alain de Benoist : Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût…|auteur=Alain de Benoist|publication= Boulevard Voltaire|date= 3 mars 2013 |page=url|url=http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/les-reniements-du-pc-ne-minspirent-que-du-degout,13596}}

{{citation
|Les djihadistes (ou les lanceurs de fatwas) sont aussi représentatifs de l’islam que le Ku Klux Klan est représentatif de la chrétienté. Au demeurant, ce ne sont pas les djihadistes, mais les Occidentaux qui ont les premiers agité le spectre du « clash des civilisations » après s’être employés à déstabiliser tout le Proche-Orient et à éliminer tous les chefs d’État arabo-musulmans qui, de Saddam Hussein à Kadhafi, avaient érigé des barrages contre l’islamisme radical. La nécessité de lutter contre les conséquences immédiates ne doit pas faire oublier la réflexion sur les causes premières.
}}
{{Réf Article |titre= Charlie Hebdo, libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante |auteur= Alain de Benoist|publication= Boulevard Voltaire|date= 9 janvier 2015 |page=url|url=http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/charlie-hebdo-journal-liberal-libertaire-etait-devenu-lun-des-organes-de-lideologie-dominante,150867}}

{{citation|Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.}}
{{Réf Article |titre= Alain de Benoist : Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical|auteur=Alain de Benoist|publication= Boulevard Voltaire|date= 18 janvier 2015 |page=url|url=http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/les-islamophobes-sont-les-idiots-utiles-de-lislamisme-radical,152871}}

{{citation
|Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous. C’est aussi simple que cela.
|précisions=Alain de Benoist après les [[Attentats de novembre 2015 en Île-de-France]]
}}
{{Réf Article |titre= Alain de Benoist : Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous|auteur= Alain de Benoist|publication= Boulevard Voltaire|date= 29 novembre 2015 |page=url|url=http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/faisons-guerre-chez-eux-guerre-chez,222383}}


== Littérature ==
== Littérature ==

Version du 25 juillet 2017 à 18:37

Le terrorisme est l'emploi systématique de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, sabotages...) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée.

Noam Chomsky

D'autres pays engagent des terroristes, mais nous, nous engageons des États terroristes. Nous sommes un grand pays !
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 20


La terminologie que nous utilisons est toujours chargée d'idéologie. Choisissez un terme : s'il a quelque signification que ce soit [...], il a typiquement deux significations, celle du dictionnaire et celle employée pour la guerre idéologique. Ainsi le « terrorisme » est simplement ce que font les autres.
  • Comprendre le pouvoir, premier mouvement, Noam Chomsky (propos mis en livre par Peter R. Mitchell et John Schoeffel) (trad. Thierry Vanès), éd. éditions Aden, 2006, p. 78


Bruno Guigue

Si l’on s’en tient à sa définition usuelle, les choses paraissent simples : le terrorisme est l’exercice indiscriminé de la violence à l’égard de populations civiles en vue d’obtenir un résultat politique. Comme une bombe à retardement, ce terme, pourtant, est piégé d’avance. Car la doxa occidentale en fixe l’usage de façon impérative, elle en prescrit la seule signification acceptable. Ce code de langage s’organise autour de trois règles essentielles. La première, c’est qu’on ne peut parler de terrorisme que si ses victimes sont occidentales, c’est-à-dire nord-américaines, européennes ou israéliennes.[...] Corollaire de la première, la deuxième règle stipule que les terroristes, en revanche, sont nécessairement non occidentaux : si ses victimes sont nôtres, le terrorisme, lui, est toujours celui des autres. [...] Impliquée par les deux précédentes, la troisième règle, enfin, exige de laisser dans l’ombre la genèse historique du terrorisme jihadiste. [...] Ainsi le discours occidental sur la terreur se paie d’une triple supercherie : il implique, à la fois, une restriction géographique de son objet, une imputation exclusive de sa causalité et une rigoureuse omerta sur ses origines.


Michel Onfray

[N]ous menons depuis 1991, avec la guerre d'Irak, une politique étrangère islamophobe. Et que avec Miterrand, qui estime que il faut pouvoir justifier les bombardements en Irak, jusqu'à Sarkozy qui considère qu'on doit pouvoir justifer les bombardements au Mali en passant par la destruction de l'Afghanistan, en passant par la Libye, la Cisjordanie, la bande de Gaza etc. Cela veut dire que la France, depuis des années, droite et gauche confondues, bombarde sur la planète entière les peuples musulmans. On tue des enfants, des femmes, des vieillards, des innocents, des gens qui n'ont fait qu'être musulmans... C'est une longue tradition. On vous détruit sur la planète entière parce qu'on a envie de lutter contre le terrorisme. Je dis juste, nous avons créé le terrorisme en prétendant que nous allions lutter contre.


Littérature

Roman

Yasmina Khadra, L’Attentat, 2005

Que te dire, Amine ? Je crois que même les terroristes les plus chevronnés ignorent vraiment ce qu’il leur arrive. Et ça peut arriver à n’importe qui. Un déclic quelque part dans le subconscient, et c’est parti. Les motivations n’ont pas la même consistance, mais généralement, ce sont des trucs qui s’attrapent comme ça, dit-il en claquant des doigts. Ou ça te tombe sur la tête comme une tuile, ou ça s’ancre en toi tel un ver solitaire. Après, tu ne regardes plus le monde de la même manière. Tu n’as qu’une idée fixe : soulever cette chose qui t’habite corps et âme pour voir ce qu’il y a en dessous. À partir de là, tu ne peux plus faire marche arrière. D’ailleurs, ce n’est plus toi qui es aux commandes. Tu crois n’en faire qu’à ta tête, mais c’est pas vrai. T’es rien d’autre que l’instrument de tes propres frustrations. Pour toi, la vie, la mort, c’est du pareil au même. Quelque part, tu auras définitivement renoncé à tout ce qui pourrait donner une chance à ton retour sur terre. Tu planes. Tu es un extraterrestre. Tu vis dans les limbes, à traquer les houris et les licornes. Le monde d’ici, tu ne veux plus en entendre parler. Tu attends juste le moment de franchir le pas. La seule façon de rattraper ce que tu as perdu ou de rectifier ce que tu as raté – en deux mots, la seule façon de t’offrir une légende, c’est de finir en beauté : te transformer en feu d’artifice au beau milieu d’un bus scolaire ou en torpille lancée à tombeau ouvert contre un char ennemi. Boum ! Le grand écart avec, en prime, le statut de martyr. Le jour de la levée de ton corps devient alors, à tes yeux, le seul instant où l’on t’élève dans l’estime des autres. Le reste, le jour d’avant et le jour d’après, c’est plus ton problème ; pour toi, ça n’a jamais existé.
  • L’Attentat, Yasmina Khadra, éd. Pocket, 2005, p. 95-96


Marc Lévy, Les enfants de la liberté, 2007

La presse nous traitait régulièrement de terroristes, un mot apporté par les Allemands et qui désignait sur leurs affiches les résistants qu’ils avaient fusillés. Mais nous ne terrorisions qu’eux et les collabos fascistes et actifs.
  • Les enfants de la liberté, Marc Lévy, éd. Pocket, 2007, p. 121


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