« Chien » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Image:Assemblage chien.jpg|thumb|upright=1.4|Plusieurs races de '''chiens''']]
[[Image:Assemblage chien.jpg|thumb|upright=1.4|Plusieurs races de '''chiens''']]
Le '''{{w|chien}}''' (''Canis lupus familiaris'') est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard.
Le '''{{w|chien}}''' (''Canis lupus familiaris'') est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard.

== Cinéma ==
=== Jean Aurenche/Bertrand Tavernier, ''Coup de torchon'', 1981 ===
{{citation|{{Personnage|Cordier}} : Tu sais pourquoi les chiens s'reniflent les fesses ? Et bien figure-toi qu'à l'époque où la Terre était gouvernée par les chiens, ils avaient décidé de tenir une espèce de congrès pour faire voter des lois nouvelles. alors le chien qui présidait l'assemblée leur dit : « écoutez, vu qu'on va rester plusieurs jours enfermés ici, je propose, par mesure d'hygiène, qu'on laisse nos trous d'balle au vestiaire. » Tous les chiens approuvent, et hop ! les v'la qui s'dé-trou-d'ballisent. Mais à peine la séance était commencée, shuit ! hop, y'a une tempête qui se lève une véritable tornade et shuit ! tous les trous d'balle se sont mélangés. Et y'a pas un chien qu'est foutu d'reconnaître le sien. Voila, depuis c'temps là, ils s'reniflent toujours les fesses. Puis y'a des chances que ça dure jusqu'à la fin du monde.}}
{{Réf Film|titre=Coup de torchon|auteur=Jean Aurenche et Bertrand Tavernier|date=1981|acteur=Philippe Noiret}}

=== Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, ''Un air de famille'', 1996 ===
{{citation|citation =
{{Personnage|Yolande}} : A quoi ça sert de garder un chien paralysé ?<br />
{{Personnage|Denis}} : C'est décoratif. C'est comme un tapis, mais vivant.<br />
{{Personnage|Yolande}} : Ah oui, c'est vrai.}}
{{Réf Film|titre=Un air de famille|auteur=Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri|date=1996|acteur=Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin}}


== Littérature ==
== Littérature ==
Ligne 12 : Ligne 24 :
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=58|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XIV|ISBN=2-07-031789-7}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=58|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XIV|ISBN=2-07-031789-7}}


== Citations (livres) ==
=== Roman ===
==== Lewis Caroll, ''Alice au pays des merveilles'', 1865 ====
{{Citation|citation={{Tab}}« Et comment savez-vous que vous êtes fou ?{{BrTab}}— Pour commencer, est-ce que tu m'accordes qu'un chien n'est pas fou ?{{BrTab}}— Sans doute.{{BrTab}}— Eh bien, vois-tu, un chien gronde lorsqu'il est en colère, et remue la queue lorsqu'il est content. Or, moi, je gronde quand je suis content, et je remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.{{BrTab}}— Moi j'appelle ça ronronner, pas gronder.{{BrTab}}— Appelle ça comme tu voudras [...]. »}}
{{Réf Livre|référence=Alice au pays des merveilles/Gallimard-Folio|page=10}}


==== [[Daniel Pennac]], ''La Fée carabine'', 1997 ====
{{Citation|citation=On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.}}
{{Réf Livre|référence=La Fée carabine/Gallimard-Folio|page=46}}

== Philosophie ==
=== [[Diogène de Sinope|Diogène Laërce]], ''Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres'', IIIè s. ===
{{citation|citation=Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi [[w:Alexandre le Grand|Alexandre]] ». Diogène alors se présenta : « Et moi, je suis Diogène, le chien ». On lui demanda pourquoi il était appelé le chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».}}
{{citation|citation=Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi [[w:Alexandre le Grand|Alexandre]] ». Diogène alors se présenta : « Et moi, je suis Diogène, le chien ». On lui demanda pourquoi il était appelé le chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».}}
{{Réf Livre|titre=Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres Tome II
{{Réf Livre|titre=Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres Tome II|auteur=[[Diogène de Sinope|Diogène Laërce]]|éditeur=GF Flammarion|année=[[w:1965|1965]]|page=29|tome=|ISBN=2-08-070077-4|année d'origine=[[w:1965|1965]]|langue=fr}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2011|mois=mars|jour=14|commentaire=|}}
|auteur=Diogène Laërce
|éditeur=GF Flammarion
|année=[[w:1965|1965]]
|page=29
|tome=
|ISBN=2-08-070077-4
|année d'origine=[[w:1965|1965]]
|collection=
|langue=fr}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2011
|mois=mars
|jour=14
|commentaire=
|}}




{{Citation
|citation={{Tab}}« Et comment savez-vous que vous êtes fou ?{{BrTab}}— Pour commencer, est-ce que tu m'accordes qu'un chien n'est pas fou ?{{BrTab}}— Sans doute.{{BrTab}}— Eh bien, vois-tu, un chien gronde lorsqu'il est en colère, et remue la queue lorsqu'il est content. Or, moi, je gronde quand je suis content, et je remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.{{BrTab}}— Moi j'appelle ça ronronner, pas gronder.{{BrTab}}— Appelle ça comme tu voudras [...]. »
}}
{{Réf Livre
|référence=Alice au pays des merveilles/Gallimard-Folio
|page=10
}}


{{Citation
|citation=On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.
}}
{{Réf Livre
|référence=La Fée carabine/Gallimard-Folio
|page=46
}}

== Citations (films) ==

{{citation|{{Personnage|Cordier}} : Tu sais pourquoi les chiens s'reniflent les fesses ? Et bien figure-toi qu'à l'époque où la Terre était gouvernée par les chiens, ils avaient décidé de tenir une espèce de congrès pour faire voter des lois nouvelles. alors le chien qui présidait l'assemblée leur dit : « écoutez, vu qu'on va rester plusieurs jours enfermés ici, je propose, par mesure d'hygiène, qu'on laisse nos trous d'balle au vestiaire. » Tous les chiens approuvent, et hop ! les v'la qui s'dé-trou-d'ballisent. Mais à peine la séance était commencée, shuit ! hop, y'a une tempête qui se lève une véritable tornade et shuit ! tous les trous d'balle se sont mélangés. Et y'a pas un chien qu'est foutu d'reconnaître le sien. Voila, depuis c'temps là, ils s'reniflent toujours les fesses. Puis y'a des chances que ça dure jusqu'à la fin du monde.}}
{{Réf Film|titre=Coup de torchon|auteur=Jean Aurenche et Bertrand Tavernier|date=1981|acteur=Philippe Noiret}}

{{citation|citation =
{{Personnage|Yolande}} : A quoi ça sert de garder un chien paralysé ?<br />
{{Personnage|Denis}} : C'est décoratif. C'est comme un tapis, mais vivant.<br />
{{Personnage|Yolande}} : Ah oui, c'est vrai.}}
{{Réf Film|titre=Un air de famille
|auteur=Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri
|date=1996
|acteur=Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin}}


{{interprojet|w=}}
{{interprojet|w=}}

Version du 28 janvier 2012 à 12:43

Plusieurs races de chiens

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard.

Cinéma

Jean Aurenche/Bertrand Tavernier, Coup de torchon, 1981

Cordier : Tu sais pourquoi les chiens s'reniflent les fesses ? Et bien figure-toi qu'à l'époque où la Terre était gouvernée par les chiens, ils avaient décidé de tenir une espèce de congrès pour faire voter des lois nouvelles. alors le chien qui présidait l'assemblée leur dit : « écoutez, vu qu'on va rester plusieurs jours enfermés ici, je propose, par mesure d'hygiène, qu'on laisse nos trous d'balle au vestiaire. » Tous les chiens approuvent, et hop ! les v'la qui s'dé-trou-d'ballisent. Mais à peine la séance était commencée, shuit ! hop, y'a une tempête qui se lève une véritable tornade et shuit ! tous les trous d'balle se sont mélangés. Et y'a pas un chien qu'est foutu d'reconnaître le sien. Voila, depuis c'temps là, ils s'reniflent toujours les fesses. Puis y'a des chances que ça dure jusqu'à la fin du monde.
  • Philippe Noiret, Coup de torchon (1981), écrit par Jean Aurenche et Bertrand Tavernier


Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, Un air de famille, 1996

Yolande : A quoi ça sert de garder un chien paralysé ?

Denis : C'est décoratif. C'est comme un tapis, mais vivant.

Yolande : Ah oui, c'est vrai.
  • Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, Un air de famille (1996), écrit par Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri


Littérature

Prose poétique

André Breton, Poisson soluble, 1924

Le chasseur était un homme d'une vingtaine d'années. Ses chiens rampaient tristement à ses côtés.


Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958

Personne ne pourra se nourrir de ces restes desséchés, même mes chiens, mes vices. Espoir, aigle affamé, laisse-moi sur ce rocher semblable au silence. Et toi, vent qui souffle du Passé, souffle avec force, disperse ces quelques syllabes, qu'elles soient air et transparence ! Etre enfin une Parole, un peu d'air dans une bouche pure, un peu d'eau dans des lèvres avides ! Mais déjà l'oubli prononce mon nom : regarde-le briller entre ses lèvres comme l'os brille un instant dans la gueule de la nuit au noir pelage.
  • Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966  (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — XIV, p. 58


Roman

Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles, 1865

   « Et comment savez-vous que vous êtes fou ?
   — Pour commencer, est-ce que tu m'accordes qu'un chien n'est pas fou ?
   — Sans doute.
   — Eh bien, vois-tu, un chien gronde lorsqu'il est en colère, et remue la queue lorsqu'il est content. Or, moi, je gronde quand je suis content, et je remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.
   — Moi j'appelle ça ronronner, pas gronder.
   — Appelle ça comme tu voudras [...]. »


Daniel Pennac, La Fée carabine, 1997

On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.


Philosophie

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, IIIè s.

Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi Alexandre ». Diogène alors se présenta : « Et moi, je suis Diogène, le chien ». On lui demanda pourquoi il était appelé le chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».



Autres projets: