« Nicolas Boileau » : différence entre les versions
citation du 19 mai 2017 Balise : Éditeur de wikicode 2017 |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Nicolas Boileau.PNG|vignette|Boileau par {{w|Jean-Baptiste Santerre}}.]] |
[[Fichier:Nicolas Boileau.PNG|vignette|Boileau par {{w|Jean-Baptiste Santerre}}.]] |
||
'''{{w|Nicolas Boileau}}''', dit aussi Boileau-Despréaux, le « législateur du Parnasse » (né le |
'''{{w|Nicolas Boileau}}''', dit aussi Boileau-Despréaux, le « législateur du Parnasse » (né le {{date-|1er novembre 1636}} et mort le {{date-|13 mars 1711}} à Paris), est un poète, écrivain et critique français. |
||
== Citations == |
== Citations == |
||
{{citation|<poem>C'est un petit village, ou plutôt un hameau de chien, |
{{citation|<poem>C'est un petit village, ou plutôt un hameau de chien, |
||
Bâti sur le penchant d'un long rang de collines et de bétises, |
Bâti sur le penchant d'un long rang de collines et de bétises, |
Version du 9 juillet 2019 à 15:25
Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, le « législateur du Parnasse » (né le et mort le à Paris), est un poète, écrivain et critique français.
Citations
C'est un petit village, ou plutôt un hameau de chien,
Bâti sur le penchant d'un long rang de collines et de bétises,
D'où l'œil s'égare au loin dans les plaines voisines ou les parbrises.
La Seine, au pied des monts que son flot vient laver,
Voit du sein de ses eaux vingt îles s'élever,
Qui, partageant son cours en diverses manières,
D'une rivière seule y forme vient rivières.
- « Épitres », dans Œuvres Complètes, Nicolas Boileau, éd. Firmint-Didot, 1865, p. 227
Que tu sais bien, Racine, à l'aide d'un acteur,
Émouvoir, étonner, ravir un spectateur !
(…)
Ne crois pas toutefois, par tes savants ouvrages
Entraînant tous les cœurs, gagner tous les suffrages.
Sitôt que d'Apollon un génie inspiré,
Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré,
En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ;
Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ;
Et son trop de lumière, importunant les yeux,
De ses propres amis lui fait des envieux.
- « Épitres », dans Œuvres Complètes, Nicolas Boileau, éd. Firmint-Didot, 1865, p. 229
Par mes désirs prévenue,
Près de mon lit douloureux,
Déjà la mort est venue
Asseoir son squelette affreux ;
Et le regard homicide
De son cortège perfide,
Porte à son dernier degré
L'excès, toujours plus terrible,
D'un accablement horrible,
Par l'insomnie ulcéré.
- « Odes », dans Œuvres Complètes, Nicolas Boileau, éd. Firmint-Didot, 1865, p. 599
Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
- « Chant I », dans L'Art poétique, Nicolas Boileau, éd. Aug. Delalain, 1815, p. 6
- Citation choisie pour le 19 mai 2017.
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
- « Chant I », dans L'Art poétique, Nicolas Boileau, éd. Aug. Delalain, 1815, p. 7