« Lee Miller » : différence entre les versions
Apparence
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Citations sur : +modèles Edmonde Charles-Roux préface Lee Miller : photographe et correspondante de guerre, 1944-1945 (cf. aussi dans Burke 2007 p. 318-319) |
→Citations sur : +1 (mais, sauf erreur, la source (pas mentionnée) des cita "similaires" dans Burke 2007 p. 318-319 doit être la trad "en" de Le Théâtre de la mode 1990, à voir, =>notes en pdd) |
||
Ligne 33 : | Ligne 33 : | ||
== Citations sur == |
== Citations sur == |
||
{{Citation|La poche de Colmar venait à peine d'être prise et l'on craignait qu'elle ne retombât aux mains de l'ennemi lorsque fut annoncée la visite d'une photographe de la U.S. Army dont l'état-major français n'avait pas retenu le nom. […] Cette Lee-quelque chose était reconnaissable entre toutes et je ne fus pas longue à mettre un nom sur le visage de la femme qui m'était confiée : Lee Miller. C'était donc elle. Elle me parut effectivement très belle. Elle avait un uniforme bien taillé et elle était reporter à ''Vogue'', un magazine dont on ne s'attendait guère à ce qu'il publiât des articles consacrés aux opérations militaires, pas plus, du reste, que l'on ne s'attendait à voir déambuler en chair et en os, sur le front d'Alsace, la Vénus blonde des [[surréaliste]]s dont l'apparition dans ''{{w|Le Sang d'un poète}}'' était encore dans toutes les mémoires.}} |
|||
{{Citation|}} |
|||
{{Réf Livre |
{{Réf Livre |
||
| titre = Lee Miller : photographe et correspondante de guerre, 1944-1945 |
| titre = Lee Miller : photographe et correspondante de guerre, 1944-1945 |
||
Ligne 41 : | Ligne 41 : | ||
| ISBN = 2-84102-002-9 |
| ISBN = 2-84102-002-9 |
||
| titre de la contribution =Préface |
| titre de la contribution =Préface |
||
| auteur de la contribution =Edmonde Charles-Roux |
| auteur de la contribution =[[Edmonde Charles-Roux]] |
||
| page = 5 |
| page = 5 |
||
}} |
}} |
Version du 8 octobre 2024 à 18:54
Article en cours de rédaction | |
Cet article est inachevé. Son état est provisoire et sera modifié. Une version améliorée est en préparation.
|
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles ! | |
Citations
Il surgit comme par enchantement au sommet d'un escalier en colimaçon qui aboutissait à l'étage. Il ressemblait à un taureau, avec un torse extraordinaire, des sourcils très noirs et des cheveux bruns. Je lui dis sans détour que j'étais sa nouvelle élève. Il me répondit qu'il ne prenait pas d'élèves et que, de toute façon, il quittait Paris pour aller en vacances. - Je sais, lui dis-je, je viens avec vous. Et c'est ce que je fis. Nous vécûmes ensemble pendant trois années. On m'appelait madame Man Ray, car c'est ainsi qu'on fait les choses en France
- Les vies de Lee Miller, Antony Penrose (trad. Christophe Claro), éd. Arléa/Seuil, 1994 (ISBN 2-86959-203-5), chap. II. Photographe dans le Paris surréaliste, 1929-1932, p. 31-32 (lire en ligne)
Je pense que les femmes ont plus de chance de réussir dans la photographie que les hommes. Les femmes sont plus vives et s’adaptent mieux que les hommes. Et je trouve qu’elles ont une intuition qui les aide à comprendre les personnalités plus rapidement que les hommes. Et un bon photographe doit savoir saisir une personne non pas à l’improviste mais quand celle-ci est le plus elle-même.
- Les vies de Lee Miller, Antony Penrose (trad. Christophe Claro), éd. Arléa/Seuil, 1994 (ISBN 2-86959-203-5), chap. III. Photographe dans le New York de la mode, 1932-1934, p. 58 (lire en ligne)
Citations sur
La poche de Colmar venait à peine d'être prise et l'on craignait qu'elle ne retombât aux mains de l'ennemi lorsque fut annoncée la visite d'une photographe de la U.S. Army dont l'état-major français n'avait pas retenu le nom. […] Cette Lee-quelque chose était reconnaissable entre toutes et je ne fus pas longue à mettre un nom sur le visage de la femme qui m'était confiée : Lee Miller. C'était donc elle. Elle me parut effectivement très belle. Elle avait un uniforme bien taillé et elle était reporter à Vogue, un magazine dont on ne s'attendait guère à ce qu'il publiât des articles consacrés aux opérations militaires, pas plus, du reste, que l'on ne s'attendait à voir déambuler en chair et en os, sur le front d'Alsace, la Vénus blonde des surréalistes dont l'apparition dans Le Sang d'un poète était encore dans toutes les mémoires.
- « Préface », Edmonde Charles-Roux, dans Lee Miller : photographe et correspondante de guerre, 1944-1945, Antony Penrose (dir.), éd. Du May, 1994 (ISBN 2-84102-002-9), p. 5