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« Georges Braque » : différence entre les versions

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'''{{W|Georges Braque}}''', né en 1882 et mort en 1963, est un peintre, sculpteur et graveur français.
'''{{W|Georges Braque}}''', né en 1882 et mort en 1963, est un peintre, sculpteur et graveur français.



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Georges Braque, né en 1882 et mort en 1963, est un peintre, sculpteur et graveur français.

Citations

En art le progrès ne consiste pas dans l’extension mais dans la connaissance de ses limites.
  • « Pensées et réflexions sur la peinture », Georges Braque, Nord-Sud, nº 10, 1917, p. 3


L’émotion ne doit pas se traduire par un tremblement ému. Elle ne s’ajoute ni ne s’imite. Elle est le germe, l’œuvre est l’éclosion. J’aime la règle qui corrige l’émotion.
  • « Pensées et réflexions sur la peinture », Georges Braque, Nord-Sud, nº 10, 1917, p. 5


Nous n’aurons jamais de repos : le présent est perpétuel.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 9


Contentons-nous de faire réfléchir, n’essayons pas de convaincre.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 11


L’Art est fait pour troubler, la Science rassure.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 11


La peintre pense en formes et en couleurs ; l’objet c’est la poétique.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 11


Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 12


J’aime la règle qui corrige l’émotion. J’aime l’émotion qui corrige la règle.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 12


La science ne va pas sans supercherie : pour résoudre un problème il suffit de l’avoir bien posé.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 13


L’Art survole, la Science donne des béquilles.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 13


Construire, c’est assembler des éléments homogènes; bâtir, c’est lier des éléments hétérogènes.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 16


Dans le présent, rien ne s’oppose, tout se conjugue. Force et résistance ne font qu’un.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 31


La réalité ne se révèle qu’éclairée par un rayon poétique. Tout est sommeil autour de nous.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 37


La découverte par les peintres de la perspective mécanisée influence la pensée. Les rapports sont fonction du point de vue. La logique est un effet de perspective.
  • Le jour et la nuit, cahiers 1917-1952 (1952), Georges Braque, éd. Gallimard, 1988  (ISBN 978-2-07-020977-4), p. 39-40


Citations sur

Louis Aragon

André Breton

Je ne puis m’empêcher de m’attendrir sur la destinée de Georges Braque. Cet homme a pris des précautions infinies. De sa tête à ses mains il me semble voir un grand sablier dont les grains ne seraient pas plus pressés que ceux qui dansent dans un rayon de soleil. Parfois le sablier se couche sur l’horizon et alors le sable ne coule plus. C’est que Braque « aime la règle qui corrige l’émotion » alors que je ne fais, moi, que nier violemment cette règle. Cette règle, où la prend-il ? Il doit y avoir une quelconque idée de Dieu là-dessous.


Pierre Reverdy

Je dis que Georges Braque a entrepris et mené à bien, dans sa vie et son expérience de peintre, une aventure méthodique parce qu’il n’y avait, au début et dans la perspective d’avenir, que l’inconnu et que tout le terrain parcouru, qui était alors nu et vide, je le vois aujourd’hui rempli et mis en ordre, reconnu et classé par les plus personnels et authentiques jalons.
  • Une aventure méthodique, 1950
  • Note éternelle du présent, Pierre Reverdy, éd. Flammarion, 1973, p. 85-86


Saura-t-on gré, plus tard, à un peintre comme Georges Braque d’avoir échafaudé, dans une époque dont nous subissons avec impatience les tumultes, une œuvres qui paraîtra à tous les yeux si sereine et si sage ? Très probablement non. Nos luttes, nos terreurs seront oubliées. Il ne restera plus du procès que quelques impavides témoignages, et la cause, la raison du conflit, n’aurons plus qu’un très mince intérêt. Les tableaux seront là, muets, irréfutables. Ces tableaux, dont personne, aujourd’hui, ne sait rien dire.
  • Une aventure méthodique 1950.
  • Note éternelle du présent, Pierre Reverdy, éd. Flammarion, 1973, p. 96


Voir aussi

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