Richard C. Lewontin

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Richard C. Lewontin (Richard Charles "Dick" Lewontin) (né le 29 mars 1929 à New York City, décédé le 4 juillet 2021) est biologiste, généticien et philosophe de la biologie, commentateur social de sensibilité ouvertement marxiste.

Nous ne sommes pas programmés, 1985[modifier]

Les explications dialectiques cherchent à rendre compte de l'univers matériel d'une façon cohérente, unitaire, mais non réductionniste. Pour la dialectique, l'univers est unitaire, mais en changement constant; les phénomènes observables à tout instant font partie de processus, processus qui ont une histoire et un futur, dont les voies ne sont pas uniquement déterminés par leurs unités constitutives. Les "touts" sont composés d'unités dont on peut décrire les propriétés, mais l'interaction de ces unités, lors de la constitution des "touts", engendre des complexités qui font que les produits obtenus sont qualitativement différents des parties constitutives.
  • Nous ne sommes pas programmés, Richard C. Lewontin, Steven Rose, Léon J. Kamin, éd. éditions La Découverte, 1985, p. 28-29


La triple hélice : Les gènes, l'organisme, l'environnement, 2003[modifier]

De même qu'il existe une dialectique entre l'organisme et son environnement, l'un façonnant l'autre, il existe une dialectique entre la méthode et la problématique de la science

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  • La Triple hélice : Les gènes, l'organisme, l'environnement, Richard C. Lewontin, éd. Seuil, 2003, p. 147


Articles divers[modifier]

Contrairement à l'idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet en effet de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues. En revanche, les usages que l’on prétend faire en médecine d’une classification raciale sont sujets à caution.
  • Marcus Feldman, Richard Lewontin, Mary-Claire King, 2004, dans La Recherche, numéro 377, juillet 2004, paru Les races, article paru initalement en 2003 dans la revue Nature, Marcus Feldman, du département de biologie à l’Université de Stanford, Richard Lewontin, du musée de zoologie comparative à l’Université d’Harvard, et Mary-Claire King, du département de génomique et de médecine à l’Université de Washington.


Les sociétés technologiquement avancées n'acceptent plus que les esprits du mal soient considérés comme une explication pertinente de la mort et de la maladie, mais le modèle sous-jacent persiste, qui considère que la vie "normale", est une vie en bonne santé, sans souci réel de la mort, par opposition à la vie maladive considérée comme "anormale"


Le problème, avec la "génomanie" qui pollue maintenant notre vision des maladies et de la mort chez l'homme, est qu'elle confond les causes et les agents