Phèdre (Platon)

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Pour les articles homonymes, voir Phèdre. 

Début du Phèdre contenue dans le codex Clarkianus 39 (fin du IXe siècle).

Le Phèdre est un dialogue philosophique de Platon sur la beauté, l’amour, la dialectique et la rhétorique.

Citations[modifier]

Socrate : […] au témoignage des anciens, le délire l’emporte en noblesse sur la sagesse, le don qui vient des dieux sur le talent qui vient de l’homme.


Socrate : On pourrait croire [que les discours écrits] parlent en personnes intelligentes, mais demande-leur de t’expliquer ce qu’ils disent, ils ne répondront qu’une chose, toujours la même. Une fois écrit, le discours roule partout et passe indifféremment dans les mains des connaisseurs et dans celles des profanes, et il ne sait pas distinguer à qui il faut, à qui il ne faut pas parler. S’il se voit méprisé ou injurié injustement, il a toujours besoin du secours de son père ; car il n’est pas capable de repousser une attaque et de se défendre lui-même.


Socrate :   Cher Pan, et vous, divinités de ces lieux, donnez-moi la beauté intérieure, et que l’extérieur soit en harmonie avec l’intérieur ; que le sage me paraisse toujours riche, que j’aie juste autant d’or que le sage seul peut en emporter avec lui.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :