Méditation

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Une posture du nom de Jie Yin, caractéristique de la méditation orientale (ici, la méditation du Falun Gong).
Un homme méditant dans un parc de Malmö en Suède.

Le terme méditation (du latin meditatio) désigne une pratique mentale ou spirituelle. Elle consiste souvent en une attention portée sur un certain objet de pensée (méditer un principe philosophique par exemple, dans le but d'en approfondir le sens) ou sur soi (dans le but de pratique méditative afin de réaliser son identité spirituelle). La méditation implique généralement que le pratiquant amène son attention de façon centripète sur un seul point de référence.

Citations[modifier]

(...) la méditation consiste à faire attention de manière délibérée dans le moment présent, à s’ouvrir à ce qui est, tel que c’est, sans chercher à le transformer, à l’analyser, mais en essayant d’en faire l'expérience la plus directe et la plus entière, pour agir de façon plus juste dans chaque situation. Cela n’a rien à voir avec une forme de relaxation, puisqu’il ne s'agit pas de se détendre, mais de développer une forme de clarté et d’intelligence de la situation.
  • Le philosophe apporte cet élément de réponse à une question dans laquelle le journaliste lui demandait pourquoi il s’élève « contre une vision spiritualiste et zen de la méditation ».
  • « Méditer, c’est regagner une liberté menacée », Jean-Marie Durand (journaliste) et Fabrice Midal, Les Inrockuptibles, nº 950, 5 février 2014, p. 52


Le processus de la méditation s'éclaire si on le compare au sommeil ; tout en ressemblant a celui-ci, il lui est d'autre part tout a fait opposé. C'est un sommeil qui, par rapport à la conscience ordinaire diurne, correspond à un état de veille supérieur. Ce qui importe, c'est que, par la concentration sur la représentation ou l'image en question, l'âme soit obligée de tirer de son propre fond des forces beaucoup plus puissantes que celles dont elle use dans la vie pour la conscience ordinaire. Son activité intérieure s'accroit ainsi. Elle se libère de son corps comme dans Ie sommeil ; mais au lieu de sombrer dans l'inconscience, elle connait un monde qu'elle ignorait auparavant. Bien que son état soit alors comparable au sommeil en ce sens qu'elle s'est detachée de son corps, cet état peut pourtant etre considéré comme un état de veille, ou supérieur. L'âme se connaît alors elle-meme dans sa veritable nature indépendante, tandis qu'à l'état de veille ordinaire — ses forces étant beaucoup moins développées — elle ne devient consciente qu'avec l'aide de son corps ; elle ne se connaît donc pas elle-même et se perçoit seulement dans l'image que son corps — ou plutôt ses processus organiques — lui présente comme une sorte de reflet.
  • La Science de l'Occulte, Rudolf Steiner, éd. Triades, Paris, 1976, p. 336-337


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