Le Corps de mon ennemi

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Le Corps de mon ennemi est un film français d'Henri Verneuil, sorti en 1976. Les dialogues ont été écrits par Henri Verneuil et Michel Audiard, d'après l'œuvre originale de Félicien Marceau.

Citations[modifier]

François Leclerc[modifier]

Pendant qu'une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancarte.
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


A votre âge Madame et avec votre nom, les gros mots ne peuvent être que des citations !
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Tu as raison, Lolo est utile. Le témoignage du textile, c'est déjà garanti pur laine, mais le quai d'Orsay !
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


La province fout le camp. La rue du Commerce est devenu un énorme étalage qui déborde de partout, qui dévore la rue... Une ville folle, hagarde... Une foire au gadget, aux portes béantes en miroir, acier et plexiglas, aux slogans péremptoires: "A saisir"... "Liquidation"... "Nos prix qui pulvérisent"... Un monde qui brade... Qui bazarde... Qui se débarasse d'objets qui ne servent à rien qu'à être achetés.
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


A votre âge, Madame, et quand on porte votre nom, les gros mots ne peuvent être que des citations.
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


On connaît le poids d'un penalty sur un bulletin de vote.
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Et c'est à ce moment là qu'a commencé ma haine. A cause du "tu". A cause du "fiston". A cause de la priorité. Moi, "tu". Elle, "Oui, Mademoiselle, certainement, Mademoiselle, sur le compte de Mademoiselle". C'est vraiment avec un profond sentiment de justice que plus tard, beaucoup plus tard, j'ai couché avec elle.
  • Jean-Paul Belmondo, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Le curé[modifier]

Songez, mes frères, qu'il y a des hommes qui risquent de perdre leur salut éternel pour un plaisir de bête qui, me suis-je laissé dire, ne dure parfois que trente à quarante secondes !
  • Inconnu, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Gilberte Beaumont-Liégard[modifier]

On donnait dans le social. On faisait semblant de faire de la charité... Nous ne donnions jamais d'argent car on nous avait prévenu : quand on donne de l'argent aux pauvres, ils le boivent.
  • Marie-France Pisier, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Madame Beaumont-Liégard, dite la Reine-Mère[modifier]

Le football n'intéresse que les politiciens, les enfants, et les fabricants de ballons.
  • Yvonne Gaudeau, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Jean-Baptiste Beaumont-Liégard[modifier]

Chaque but marqué par ce tzigane pèse plus lourd dans une urne que tes meilleurs discours.
  • Bernard Blier, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Suivant la force d'attaque sur cette balle et le choc sur cet écran, l'ordinateur reproduit la longueur du coup et l'approche par rapport au trou. Si le prochain modèle comporte un brumisateur et une soufflerie, ça ne sera plus la peine d'aller à Deauville !
  • Bernard Blier, Le Corps de mon ennemi (1976), écrit par Henri Verneuil, Michel Audiard et Félicien Marceau


Dialogues[modifier]

Un chauffeur de taxi : Vous avez un pronostic pour le match (France-Allemagne) ? Moi je dis que ça va pas être une promenade. Attention, les Allemands, sur leur terrain, faut jamais les sous-estimer.
François Leclerc : Parfois même sur le nôtre.


Jean-Baptiste Beaumont-Liégard : Dites, mon vieux, vous n'allez pas répondre pourquoi à toutes les questions que je vous pose ?
François Leclerc : Pourquoi pas ?


Gilberte Beaumont-Liégard : Moi aussi j'aimerais bien des roses plein les bras.
François Leclerc : Eh bien tu les lui porteras !


Madame Beaumont-Liégard : Mais qu'est-ce que vous avez donc à vous dire, tous les deux ?
François Leclerc : Nous échangions quelques mufleries, chère Madame!


Raphaël di Massa : Ah ben ça c'est une bonne question !
François Leclerc : Eh ben trouve une bonne réponse !


Raphaël di Massa : Oh vous savez, moi la vie en taule je sais ce que c'est, on gamberge, on gamberge, et quand on sort, hop ! En avant les conneries...
François Leclerc : Crois-tu objectivement qu'on soit à une connerie près, Raphaël ?


Raphaël di Massa : Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas me descendre après ?
François Leclerc : Tu préfères avant ?


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