La Planète des singes

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Couverture de la première édition du roman en 1963.

La Planète des singes est un roman de science-fiction publié en janvier 1963 par l'écrivain français Pierre Boulle. Succès commercial, il est rapidement traduit dans de nombreuses langues. Le roman raconte l’histoire de trois hommes qui explorent une planète lointaine similaire à la Terre, où les grands singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l'humanité est réduite à l’état animal. Le narrateur, Ulysse Mérou, est capturé par les singes et se retrouve enfermé dans un laboratoire. Prouvant son intelligence aux singes, il aide ensuite les scientifiques simiens à découvrir les origines de leur civilisation.

Citations[modifier]

Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
La Planète des singes.
Jinn et Phyllis passaient des vacances merveilleuses dans l'espace, le plus loin possible des astres habités.
  • Première phrase du livre.


Je confie ce manuscrit à l'espace, non dans le dessein d'obtenir du secours, mais pour aider, peut-être, à conjurer l'épouvantable fléau qui menace la race humaine.
  • Première phrase du manuscrit d'Ulysse Mérou.


C'est en l'an 2500 que je m'embarquai avec deux compagnons dans le vaisseau cosmique, avec l'intention d'atteindre la région de l'espace où trône en souveraine l'étoile supergéante Bételgeuse.


Nous étions plongés dans une aventure mille fois plus extraordinaire que celle des premiers navigateurs terrestres et nous préparions notre esprit à affronter les étrangetés qui ont traversé l'imagination de plusieurs générations de poètes à propos des expéditions transsidérales.


Nous la baptisâmes Soror, en raison de sa ressemblance avec la Terre.
  • Ulysse et son équipage donnent un nom à la planète où ils viennent d'atterrir. Soror signifie en latin sœur.


Là, sous les rayons ardents de Bételgeuse qui envahissait le ciel au-dessus de nos têtes comme un énorme ballon rouge, bien visible, admirablement dessinée sur une petite bande de sable humide, apparaissait l'empreinte d'un pied humain.


Dans la prunelle de cet animal brillait l'étincelle spirituelle que j'avais vainement cherchée chez les hommes de Soror.


Je m'ingéniais à chercher un sens aux événements dont j'avais été le témoin. J'avais besoin de ce travail intellectuel pour me prouver que j'étais un homme, je veux dire un homme de la Terre, une créature raisonnable, habituée à découvrir une explication logique aux caprices en apparence miraculeux de la nature, et non une bête traquée par des singes évolués.


Qu'imagines-tu, dit-elle. Le singe est, bien sûr, la seule créature raisonnable, la seule possédant une âme en même temps qu'un corps. Les plus matérialistes de nos savants reconnaissent l'essence surnaturelle de l'âme simienne.


Des hommes raisonnables ? Des hommes détenteurs de la sagesse ? Des hommes inspirés par l'esprit ?… Non, ce n'est pas possible ; là, le conteur a passé la mesure.


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