La Métamorphose des cloportes (film)

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La Métamorphose des cloportes est un film franco-italien de Pierre Granier-Deferre sorti sur les écrans en 1965. Les dialogues sont signés Michel Audiard.


Citations[modifier]

D'un autre côté, faut voir les choses... Dès qu'on aime le confort, c'est fou c'que l'oseille peut filer vite... Le tailleur, le loyer, les brèmes... On est entouré d'voleurs ! Et j'compte pas les dames... Si j'continue à les enjamber au Claridge et à les goinfrer chez Lasserre...
  • Lino Ventura, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


C'est autrement plus coton d'écouler de la marchandise que de la faucher... Faut des connaissances, des relations... Voler, c'est juste un réflexe.
  • Pierre Brasseur, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Le quatuor, c'est une bonne formation pour orchestre, mais pour un braquage, c'est un peu trop.
  • Lino Ventura, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Sur le plan de l'arnaque, les coups les plus tordus ne sont rien, vous entendez, rien à côté de la peinture abstraite.
  • Pierre Brasseur, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Je suppose que t'as aussi tes papiers ? Avec moi sur un coup, on sort toujours anonyme.
  • Lino Ventura, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Je croyais qu't'avais raccroché, qu'tu vivais des dames, qu't'avais viré hareng!
  • Françoise Rosay, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Salut les hommes... et tant pis si je me trompe !
  • Charles Aznavour, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Dans deux ans la quille... J'fonce chez le Rouquemoute et j'l'emplâtre. J'lui mets la tête en bas, j'lui fais vomir ses friandises et j'envoie sa nana s'faire bronzer à Dakar.
  • Lino Ventura, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


L'Arthur c'est simple. J'lui fais bouffer son passe-montagne. J'le plonge dans l'eau glacée et j'attends qu'ça gonfle. Quant à Edmond, mon ami Edmond... Je sais pas encore ce que je lui ferai, mais je veux que ça fasse date. Jacques Clément 1589, Ravaillac 1610, Robert-François Damiens 1757, Edmond Clancul 1965...
  • Lino Ventura, La Métamorphose des cloportes (1965), écrit par Michel Audiard


Répliques[modifier]

Gertrude : Qu’est-ce que c’est, ta folerie ?
Rouquemoute : Un Winter-Winter 53 !
Gertrude : Tu crains pas d’viser un peu haut ?
Rouquemoute : Un Winter-Winter bourré à craquer ! Et des branques tellement confiants qu’y z’ont supprimé l’système d’alarme !
Gertrude : Ho-ho, d’la provocation !… Mais achtung, môme !… Le Winter-Winter, c’est du spécial !… Molybdène et titane !… L’alliage infernal !… La diablerie !


Gertrude : Je récapitule : les deux bouteilles garnies, le détendeur et vingt mètres de tuyau pour trois cents tickets. Moyennant quoi je garantis trois heures de boulot à trois mille degrés.
Rouquemoute : Tu récapitules, tu garantis... T'es un peu chouette ! Primo un homme de ma classe n'a jamais eu besoin de trois heures pour déboucler un coffiau. Deuxio, vu le monstre auquel je m'attaque, trois mille degrés c'est à peine tiède ! Ben je ne te cache pas que j'espérais trouver chez toi autre chose que de la quincaille !
Gertrude : T'espérais quoi ? Arsène Lupin en douze volumes ? Le rayon vert ? La baguette magique ?
Rouquemoute : Le nouveau bec à azote qualifié.
(Gertrude ouvre un nouveau placard dissimulé)
Gertrude : C'est pt'êt' de ça qu'Monsieur veut causer ?
Rouquemoute : Oh merde !
Gertrude : Heureuse de te l'entendre dire.


Gertrude : Mais ça, c'est pas l'outil de n'importe qui pour le prix de n'importe quoi. Ca c'est une brique, et sans le carburant.
Rouquemoute : Oh, merde alors !
Gertrude : Tu te répètes un peu...


Gertrude : J'vais t'faire une fleur. Trois cent sacs de l'heure, carburant compris.
Rouquemoute : Ça fait neuf cent raide ! Où veux-tu que je les prenne ?
Gertrude : Où tu voudras ! Fais une manche, organise une tombola... Ou un emprunt.


Léone : T'as vu cet affreux ?
La prostituée : Quand même, j'aimerais bien savoir ce que tu traques, le micheton ou le prince charmant ? ... Parce que si t'attends que Gregory Peck passe dans le coin, bah t'es pas près de dérouiller !


Arthur : Où il est ?
Léone : Qui ça ?
Arthur : Le Rouquemoute.
Léone : Les hommes, ça dit jamais où ça va ni d'où ça vient. C'est plein de secrets...
Edmond : Écoutez Mademoiselle, nous n'avons pas interrompu vos activités pour vous écouter philosopher sur l'existence, aussi brillantes que soient vos idées. Mon camarade vous demande où est Rouqemoute. Vous le lui dites, ou je te commence à coups de lattes et je te termine au rasoir !
Léone : Ah...


Edmond : Boire c'est peut-être la solution. Faut qu'j'te parle. Tu peux peut-être bien me perdre.
Alphonse : Qu'est-ce que t'as ?
Edmond : Je peux mourir dans les vingt-quatre heures.
Alphonse : C'est le toubib qui te l'a dit ?
Edmond : Non. C'est Fredo le Grec.
Alphonse : Ah...
Edmond : Tu sais que de temps en temps, j'vais taper le carton au Club des Astronautes... V'là cinq semaines que j'ai pas touché un brelan. Ils m'ont d'abord étouffé mes économies, et puis Fredo m'a fait du crédit. L'enfoiré... Résultat, j'suis engourmé de dix briques.
Alphonse : Joli. Et sans indiscrétion qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?
Edmond : Quand tu veux, tu peux tout...
Alphonse : Ben voyons ! Si je comprends, j'm'amène au club à six heures du mat', j'tripote le coffre et je récupère tes reconnaissances de dettes. En 10 ans, j'ai connu deux étourdis qu'ont essayé de le casser, le Grec. On a retrouvé le premier dans le canal de l'Ourcq et le deuxième à la consigne de Saint-Lazare dans une malle d'osier.


Edmond : On pourrait peut-être embarquer le diable, des fois que le coffre lui résiste ? On le charge et on vient le déboucler ici.
Rouqemoute : Non mais tu l'entends ? Qu'est-ce qu'on est Edmond ? Des casseurs ou des déménageurs ?


L'agent de placement : Ça fait quatorze emplois que je vous propose. Faut se lever trop tôt ou faut se coucher trop tard. Ça va jamais ! On demande des terrassiers. Bâti comme vous l'êtes...
Alphonse : Oh vous savez faut pas vous y fier. J'ai de gros os mais ils sont friables. J'ai pas de force.
L'agent de placement : Si seulement vous aviez une spécialité...
Alphonse : Ah bah ça j'en avais une mais elle plaisait pas !


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