Jean-Christophe Yoccoz

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Jean-Christophe Yoccoz, 2005.

Jean-Christophe Yoccoz, né en 1957 et mort en 2016, est un un mathématicien français.

Citations[modifier]

Entretiens[modifier]

[Sur l’histoire des mathématiques] Au commencement, il y a les nombres entiers ou les formes géométriques élémentaires. Ce sont les concepts mathématiques essentiels à partir desquels on bâtit des concepts de plus en plus sophistiqués, comme une pyramide de connaissances posée sur la pointe. Les concepts qui sont à la base de l’édifice sont aussi les premiers du point de vue historique. C’est pourquoi il est si crucial qu’il n’y ait pas d’erreur : la démonstration fixe les choses, elle constitue une validation et permet de bâtir sur un fonds solide.
  • « Qu’y a-t- il de nouveau aujourd’hui dans le travail d’un mathématicien ? », Alain Connes et Jean-Christophe Yoccoz, La lettre du Collège de France, nº 33, 2012 (lire en ligne)


Les mathématiques [sont] importantes pour décrire le monde dans lequel on vit et pour mieux le comprendre. Dans ma spécialité, les systèmes dynamiques, les exemples foisonnent où les concepts mathématiques sont utilisés pour décrire certains phénomènes, depuis le mouvement des planètes jusqu’aux modèles climatiques en passant par la dynamique des populations en biologie.
  • « Je n’étais pas un favori évident pour la médaille Fields », Julien Bourdet, CNRS Le Journal, 4 juillet 2014 (lire en ligne)


Pour moi, le plus important, c’est le plaisir que je prends à faire des mathématiques. Un plaisir esthétique proche de celui ressenti par un artiste qui crée une œuvre. Ce sentiment a toujours été le moteur de mon travail et il ne m’a jamais quitté, même après l’obtention de la médaille Fields.
  • « Je n’étais pas un favori évident pour la médaille Fields », Julien Bourdet, CNRS Le Journal, 4 juillet 2014 (lire en ligne)


Citations rapportées[modifier]

Les systèmes chaotiques sont imprévisibles mais ils sont loin d'être incompréhensibles.
  • « Jean-Christophe Yoccoz, le plaisir de « faire des maths » », Etienne Ghys, Le Monde, 17 septembre 2016 (lire en ligne)


L’activité mathématique passe par différentes phases. Parfois, il faut écrire ; il faut un tableau, du papier, un crayon. À d’autres moments, une activité physique automatique en silence comme la marche aide le cerveau à vagabonder. En ce qui me concerne, les instants trop rares de la découverte se présentent comme une succession de déclics : en quelques secondes, on passe de zéro à un dans la résolution d’un problème. Mais il y a énormément de fausses pistes !
  • Dans Le Monde 2, 2006.
  • « Mort du mathématicien Jean-Christophe Yoccoz, médaillé Fields en 1994 », David Larousserie, Le Monde, 7 septembre 2016 (lire en ligne)


Je n'avais établi aucune stratégie, je ne travaillais pas du tout dans le but spécifique d'obtenir cette récompense. Il est vrai que je me suis volontairement attaqué à des problèmes difficiles dans ma spécialité, celle des systèmes dynamiques, et c'est ce qui m'a valu ce prix. Mais je l'ai fait uniquement pour des raisons de satisfaction intellectuelle. Pas pour le prestige.
  • « Le mathématicien Jean-Christophe Yoccoz est mort », Le Point.fr (avec AFP), Le Point, 5 septembre 2016 (lire en ligne)


Citations sur[modifier]

Jean-Christophe associait une précision poussée à l'extrême et le souci de partager avec le plus grand nombre le plaisir de « faire des maths » . Il y avait chez lui de la rigueur et de la gentillesse.
  • « Jean-Christophe Yoccoz, le plaisir de « faire des maths » », Etienne Ghys, Le Monde, 17 septembre 2016 (lire en ligne)


Jean-Christophe Yoccoz avait un talent exceptionnel assorti d'une grande modestie, ainsi qu'(...) une volonté permanente de transmettre son goût pour sa discipline et d'œuvrer pour faire aimer les mathématiques.
  • « Le mathématicien Jean-Christophe Yoccoz est mort », Le Point.fr (avec AFP), Le Point, 5 septembre (lire en ligne)


Homme enjoué, au rire prompt même dans les pires moments de sa maladie, discret mais chaleureux et toujours disponible pour les autres, il savait rester ferme sur ses positions quand il le fallait sans jamais se départir de sa gentillesse, de sa bonne humeur et de sa simplicité.


Voir aussi[modifier]

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