Irène Joliot-Curie
Apparence
Irène Joliot-Curie, née le 12 septembre 1897 à Paris et morte le 17 mars 1956 à Paris 5ème, est une chimiste, physicienne et femme politique française. Elle est la fille de Pierre et Marie Curie et a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité induite et de la radioactivité artificielle, conjointement avec son époux, Frédéric Joliot-Curie.
Citations rapportées
[modifier]Il y avait des questions sur lesquelles ma mère avait des opinions d’une intransigeance absolue. Par exemple, elle estimait que les femmes devaient avoir les mêmes droits, et d’ailleurs les mêmes devoirs que les hommes.
- « Irène Joliot-Curie, une féministe engagée ? », Louis-Pascal Jacquemond, Genre & Histoire, Automne 2012 (lire en ligne)
(En ce qui concerne le vote des femmes) ma mère a toujours soutenu énergiquement la nécessité de cette réforme.
- « Irène Joliot-Curie, une féministe engagée ? », Louis-Pascal Jacquemond, Genre & Histoire, Automne 2012 (lire en ligne)
J’ai remarqué que chaque jour ou presque un ministre anglais manque de se faire tuer par les suffragettes, mais il me semble que ce n’est pas une manière très brillante de démontrer qu’elles sont capables de voter.
- « Irène Joliot-Curie, une féministe engagée ? », Louis-Pascal Jacquemond, Genre & Histoire, Automne 2012 (lire en ligne)
Pour que la femme conquière l’égalité avec les hommes, il est nécessaire, indispensable qu’elle ait le droit de participer à la vie politique du pays. Le droit de vote des femmes, c’est une question de principe et les questions de principe ont une très grande importance.
- « Irène Joliot-Curie, une féministe engagée ? », Louis-Pascal Jacquemond, Genre & Histoire, Automne 2012 (lire en ligne)
Citations sur
[modifier]Dès l’âge de 17 ans, Irène Joliot-Curie mène avec sa mère Marie Curie l’expérience inédite de la radiographie par rayons X des blessés sur le front, pendant la Première guerre mondiale, grâce à des voitures équipées.
- Interview de Louis-Pascal Jacquemond, auteur de l'ouvrage Irène Joliot-Curie: biographie. Ed. Odile Jacob, 2014
- « Irène Joliot-Curie: une chercheuse méconnue », Caroline Flepp, 50-50magazine.fr, 7 mai 2014 (lire en ligne)
Et au Laboratoire de l’Institut du Radium où elle devient l’assistante de la « patronne » en 1919, elle participe à la mesure de la radioactivité naturelle et à la préparation du radium, du polonium, du radon découverts par ses parents Pierre et Marie en 1897 et 1898. Ces éléments ont de nombreuses applications, en particulier thérapeutiques contre le cancer.
- Interview de Louis-Pascal Jacquemond, auteur de l'ouvrage Irène Joliot-Curie: biographie. Ed. Odile Jacob, 2014
- « Irène Joliot-Curie: une chercheuse méconnue », Caroline Flepp, 50-50magazine.fr, 7 mai 2014 (lire en ligne)
Irène Joliot-Curie obtient sa thèse de doctorat en 1925 sur « le rayonnement alpha du polonium » mais elle n’obtiendra un poste de maîtresse de conférence à la Faculté de Paris qu’en 1937 et un poste de professeure titulaire d’une chaire qu’en 1946 seulement. Si l’on compare sa carrière à celle de Frédéric son mari, les différences sont évidentes. Frédéric passe sa thèse en 1930, devient maître de conférence en 1935 et professeur titulaire de la chaire de chimie nucléaire au Collège de France en 1937.
- Interview de Louis-Pascal Jacquemond, auteur de l'ouvrage Irène Joliot-Curie: biographie. Ed. Odile Jacob, 2014
- « Irène Joliot-Curie: une chercheuse méconnue », Caroline Flepp, 50-50magazine.fr, 7 mai 2014 (lire en ligne)