Herbert George Wells
Apparence
Herbert George Wells (né le 21 septembre 1866 à Bromley dans le Kent, mort le 13 août 1946 à Londres) est un écrivain britannique surtout connu aujourd'hui pour ses romans de science-fiction. Il fut cependant également l'auteur de nombreux romans de satire sociale, d'œuvres de prospectives, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l'histoire qu'aux questions sociales.
L'Homme invisible, 1897
[modifier]On s’attendait à voir des balafres, des difformités, des horreurs réelles – mais rien, rien ! Les bandeaux et la perruque traversèrent à la volée le corridor et allèrent tomber dans le bar, où les gens firent des sauts de carpe pour ne pas être atteints. Et tous de dégringoler le perron, en cohue. En effet, l’homme qui se tenait là, hurlant une explication incohérente, était des pieds jusqu’au col un gaillard solide et gesticulant ; mais au-dessus du col, c’était le néant ! Rien ! rien que l’on pût voir !
- L'homme invisible montre son visage.
- L’Homme invisible, Herbert George Wells, éd. La Revue de Paris, novembre-décembre 1900, 7e année, tome 6, p. 486 (lire en ligne)
La Guerre des mondes (The War of Worlds), 1898
[modifier]- Voir le recueil de citations : La Guerre des mondes
Notre véritable État [...] doit être dès maintenant ce nouvel État fédéral mondial [...]. Notre vraie nationalité est le genre humain.
- (en) Our true State [...] must be now this nascent Federal World State [...]. Our true nationality is mankind.
- The Outline of History (1919), Herbert George Wells (trad. wikiquote), éd. Barnes & Noble, 2004, t. 2, p. 644
La Russie dans l'ombre, 1920
[modifier]Pourrait-on imaginer projet plus téméraire dans ce vaste pays de plaines, couvert de forêts, peuplés de paysans analphabètes, privé de sources d'énergie hydraulique, sans techniciens compétents, dans ce pays où le commerce et l'industrie sont près de s'éteindre ? Quel que soit le miroir magique que je regarde, je ne puis voir cette Russie de l'avenir, mas l'homme du Kremlin a ce don. À la place des chemins de fer détruits, il en voit surgir de neuf qui sont électrifiés, il voit des routes sillonner tous le pays, se dresser une puissance rénovées, heureuse, industrialisée, communiste.
- H.G. Wells. Russia in the Shadows, Londres. Cités dans Lénine, vie et œuvre, Édition du progrès, Moscou (sans date)
- La Russie dans l'ombre (1920), H.G. Wells cité par Henri Alleg. Russie : Le grand bond en arrière, éd. Delga et le Temps des Cerises, 2011 (3ème édition), p. 194
Toute la vie est changement.
- Enfants des étoiles, Herbert George Wells, éd. Gallimard, coll. « folio », 1939, p. 152