Fesse

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La fesse désigne la région anatomique située à la face postérieure de la racine de chaque membre inférieur humain. Les deux fesses sont séparées par le pli interfessier, lequel se termine en bas vers l'anus.

Littérature[modifier]

Poésie[modifier]

André Breton, Clair de Terre, 1931[modifier]

L'Union Libre

Ma femme aux fesses de grès et d'amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul.

  • Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000  (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, André Breton, « L'Union Libre », 1931, in Clair de Terre, p. 148


Prose poétique[modifier]

Francis Picabia, Dactylocoque, 1922[modifier]

La femme qui se trouve en ce moment près de moi, caresse ses seins, les pointes sont rouges ; sur chaque sein il y a un portrait, à gauche Foch, à droite le Soldat inconnu. Son ventre est peint en blanc, ses jambes en jaune, hélas, elle danse le Tango ! Ses fesses sont prises dans une boîte à bougies, le dessus de la boîte est fendu ainsi qu'une tirelire, de cette fente s'échappent des perles bleues, je les enfile. Les bras de cette femme sont en plâtre, sans articulations, elle les tient écartés, en croix. Tout à coup elle s'arrête de danser et je me sens pris de vertige dans le silence impressionnant.
  • « Dactylocoque », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 10


Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927[modifier]

L’éponge sacrée qui s’aplatit au creux des omoplates et à la naissance des seins, sur le cou et sur la taille, à la naissance des reins et sur le triangle des cuisses, qui disparaît entre les fesses musclées et dans le ténébreux couloir de la passion, qui s’écrase et sanglote sous les pieds nus des femmes.


Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961[modifier]

D'humeur gaie il pratiquait l'onanisme sacrilège sur le corps d'une pâle effigie fraîchement sortie des bras des couventines aux fesses piquées de rose.
  • « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 49


Roman[modifier]

Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, 1936[modifier]

J'étais un rentier d'Esthétique. J'en avais mangé de la fesse et de la merveilleuse... je dois le confesser de la vraie lumière. J'avais bouffé de l'infini.