Auguste Comte
Apparence

Auguste Comte, né le à Montpellier, décédé le à Paris est un philosophe français, positiviste.
Citations
[modifier]Le caractère fondamental de la philosophie positive est de regarder tous les phénomènes comme assujettis à des lois naturelles invariables, dont la découverte précise et la réduction au moindre nombre possible sont le but de tous nos efforts, en considérant comme absolument inaccessible et vide de sens la recherche de ce qu'on appelle les causes soit premières, soit finales.
- Cours de philosophie positive, Auguste Comte, éd. Rouen Frères (Bachelier), 1830-1842, t. 1, leçon 1, p. 14 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Citation choisie pour le 21 novembre 2008.
Par une honorable transmission de la science grecque, la civilisation arabe figurera toujours parmi les éléments essentiels de notre grande préparation au moyen âge.
- Discours sur l'ensemble du positivisme (1848), Auguste Comte , éd. L. Mathias, 1848, p. 385
L'esprit positif, au contraire, est directement social, autant que possible, et sans aucun effort, par suite de sa réalité caractéristique. Pour lui, l'homme proprement dit n'existe pas, il ne peut exister que l'humanité, puisque tout notre développement est dû à la société, sous quelque rapport qu'on l'envisage. Si l'idée de société semble encore une abstraction de notre intelligence, c'est surtout en vertu de l'ancien régime philosophique ; car, à vrai dire, c'est à l'idée d'individu qu'appartient un tel caractère, du moins chez notre espèce. L'ensemble de la nouvelle philosophie tendra toujours à faire ressortir, aussi bien dans la vie active que dans la vie spéculative, la liaison de chacun à tous, sous une foule d'aspects divers, de manière à rendre involontairement familier le sentiment intime de la solidarité sociale, convenablement étendue à tous les temps et à tous les lieux.
- Philosophie des sciences, Auguste Comte, éd. Gallimard, coll. « Tel », 1996, p. 194
Citation rapportée
[modifier]L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but ; tel est le caractère fondamental du régime définitif que le positivisme vient inaugurer.
- La philosophie pour les nuls, Christian Godin, éd. First Éditions, 2006 (ISBN 2-87691-998-2), p. 375 (lire en ligne)
qui indique en elle une philosophie très élevée, à la fois sage et énergique, dont bien peu d’esprits supérieurs ont aujourd’hui un sentiment aussi net et aussi profond.
- Au sujet du livre posthume Considérations générales sur l’état des sciences et des lettres écrit par Sophie Germain.
- « Sophie Germain, une mathématicienne face aux préjugés de son temps », Anne Boyé, Bulletin de l’APMEP, nº 523, 2017, p. 240 (lire en ligne)
Citation sur Auguste Comte
[modifier]La doctrine fondamentale d'une philosophie véritable, d'après M. Comte, aussi bien que le caractère par lequel il définit la Philosophie Positive, se peuvent résumer de la façon suivante : — Nous ne connaissons rien que des Phénomènes ; et la connaissance que nous avons des phénomènes est relative, et non pas absolue. Nous ne connaissons ni l'essence, ni le mode réel de production, d'aucun fait : nous ne connaissons que les rapports de succession ou de similitude des faits les uns avec les autres. Ces rapports sont constants, c'est-à-dire toujours les mêmes dans les mêmes circonstances. Les ressemblances constantes qui lient les phénomènes entre eux, et les successions constantes qui les unissent ensemble à titre d’antécédents et de conséquents, sont ce qu'on appelle leurs lois. Les lois des phénomènes sont tout ce que nous savons d'eux. Leur nature essentielle et leurs causes ultimes, soit efficientes, soit finales, nous sont inconnues et restent, pour nous, impénétrables.
- Auguste Comte et le positivisme, John Stuart Mill (trad. Georges Clemenceau), éd. Germer Baillière, 1868, p. 6