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Mariama Bâ

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Version datée du 26 mai 2022 à 16:02 par Mahounav (discussion | contributions) (ajout citation)

Mariama Bâ est une femme de lettres sénégalaise née le à Dakar et morte le dans la même ville.

On ne prend pas de rendez-vous avec le destin.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 1, p. 4


On peut manquer un baptême, jamais un deuil.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 3, p. 13


En aimant une autre, il a brûlé son passé moralement et matériellement.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 5, p. 18


La cohorte des sans-métier grossit les rangs des délinquants.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 8, p. 25


Déformer une âme est aussi sacrilège qu'un assassinat.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 9, p. 31


La honte tue plus vite que la maladie.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 39


On ne brûle pas un arbre qui porte des fruits.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 41


La vérité est laide quand on l'analyse.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 44


Une femme est comme un ballon ; qui lance ce ballon ne peut prévoir ses rebondissements. Il ne contrôle pas le lieu où il roule, moins encore celui qui s'en empare. Souvent s'en saisit une main que l'on ne soupçonnait pas.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 14, p. 51


L'amitié a des grandeurs inconnues de l'amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que les contraintes massacrent l'amour.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 16, p. 66


La femme est la racine première, fondamentale, de la nation où se greffe tout apport.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 19, p. 75


On n'abat pas l'arbre dont l'ombre vous couve.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 20, p. 79


L'appétit de vivre tue la dignité de vivre.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 22, p. 89


La mère de famille n'a pas de temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 23, p. 92


C'est de l'humus sale et nauséabond que jaillit la plante verte.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 27, p. 109


Le parti unique ne traduit jamais l'expression unanime des citoyens.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), p. 95


Si tous les individus étaient du même moule, ce serait l'épouvantable collectivisme.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), p. 95


Les différences enfantent des chocs qui peuvent être bénéfiques au développement d'un pays si elles émanent de patriotes vrais qui n'ont d'ambition que le bonheur du citoyen.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), p. 95


Les grandes idées ont déserté l'âme des africains.


Combien de gouvernants avons-nous vus ici qui ont été des étudiants à l'avant-garde des mouvements de libération nationale et qui aujourd'hui, les pieds sur l'étrier du pouvoir, sont méconnaissables. Ils blâment ce qu'ils prônaient autefrois.


La femme est la racine première, fondamentale de la nation, où se greffe tout apport, d'où part aussi toute floraison.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), p. 90


Il est temps de boulerser les mentalités, de changer la vision que l'on a habituellement de la femme et qui ne va pas plus loin que celle que l'on a d'un objet, d'un jouet.
  • (fr) « Interview à Mariama Bâ », Afrique nouvelle, 1570, 8 au 14 août 1979, p. 18


Il est temps de faire accepter la femme comme une personne humaine, la compagne, à part entière, de l'homme.
  • (fr) « Interview à Mariama Bâ », Afrique nouvelle, 1570, 8 au 14 août 1979, p. 18

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