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Franz Schubert

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Franz Schubert.

Franz Schubert est un compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal, près de Vienne, et mort dans la même ville le 19 novembre 1828.

Journal, 1824

Il n'y a qu'un pas du plus sublime enthousiasme au ridicule, de même que de la plus profonde sagesse à la plus stupide bêtise.
  • Schubert raconté par ceux qui l'ont vu (1928), Franz Schubert, J.-G. Prod'homme (trad. J.-G. Prod'homme), éd. Stock, 1997  (ISBN 2-234-04692-0), p. 229


La douleur aiguise la raison et renforce le sentiment, tandis que la joie se soucie rarement de celle-là et amollit celui-ci ou le rend frivole.
  • Schubert raconté par ceux qui l'ont vu (1928), Franz Schubert, J.-G. Prod'homme (trad. J.-G. Prod'homme), éd. Stock, 1997  (ISBN 2-234-04692-0), p. 229


Personne qui comprenne la douleur d’autrui, et personne la joie d’autrui ! On croit toujours aller l’un vers l’autre et on va jamais que l’un à côté de l’autre. O douleur pour celui qui s’en rend compte !
  • Schubert raconté par ceux qui l'ont vu (1928), Franz Schubert, J.-G. Prod'homme (trad. J.-G. Prod'homme), éd. Stock, 1997  (ISBN 2-234-04692-0), p. 229


Schubert vu par ses contemporains

Schubert n'avait rien de séduisant, ni d'extraordinaire. Il était petit, gros, il avait le visage plein et rond, mais le front joliment courbé. Parce qu'il était myope, il portai toujours des lunettes, même en dormant. Il ne se préoccupait guère de toilette : il n'aimait pas aller dans le monde, ce qui l'eût obligé à s'habiller. [...] Il détestait les courbettes et les flatteries.
  • « Schubert comme vous et moi », Anselm Hüttenbrenner, Symphonia, nº 1, Décembre 1995, p. 22


Schubert ne se souciait guère de ses manuscrits. Quand de bons amis venaient le voir, il leur interprétait ses nouveaux lieder, et ils emportaient ceux qui leur plaisaient en promettant de les rapporter bientôt, ce qu'ils faisaient rarement. Souvent, Schubert oubliait qui lui avait pris tel ou tel lied.
  • « Schubert comme vous et moi », Anselm Hüttenbrenner, Symphonia, nº 1, Décembre 1995, p. 22


À l'époque où Schubert habitait avec Mayrhofer […], il se mettait au travail, tous les jours, dès six heures du matin, et composait jusqu'à une heure de l'après-midi. Puis, il fumait quelques pipes. Quand j'arrivais l'après-midi chez lui, il me jouait ce qu'il venait d'écrire, et voulait savoir tout de suite ce que j'en pensais.
  • « Schubert comme vous et moi », Anselm Hüttenbrenner, Symphonia, nº 1, Décembre 1995, p. 23


Quand un de ses lieder m'enthousiasmait, il disait : « Oui, mais c'est surtout un bon texte ! »
  • « Schubert comme vous et moi », Anselm Hüttenbrenner, Symphonia, nº 1, Décembre 1995, p. 23


Musique de Schubert

Amélie Nothomb, Les Catilinaires, 1995

Être malheureux en juin est aussi inconvenant que d'être heureux en écoutant du Schubert.



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