Aller au contenu

Mort à crédit

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Version datée du 19 novembre 2016 à 21:33 par Lykos (discussion | contributions) (added Category:Louis-Ferdinand Céline using HotCat)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Mort à crédit est un roman de Louis-Ferdinand Céline paru en 1936 aux Éditions Denoël.

Citations

[modifier]
Mon tourment à moi c'est le sommeil. Si j'avais bien dormi toujours j'aurais jamais écrit une ligne.


J'étais un rentier d'Esthétique. J'en avais mangé de la fesse et de la merveilleuse... je dois le confesser de la vraie lumière. J'avais bouffé de l'infini.


La Mireille en plus du cul étonnant, elle avait des yeux de romance, le regard preneur, mais un nez solide, un tarin, une vraie pénitence. Quand je voulais un peu l'humilier : « Sans char ! que je lui faisais, Mireille ! t'as un vrai nez d'homme !… » Elle savait raconter aussi de très belles histoires, comme un marin elle aimait ça. Elle a inventé mille choses pour me faire plaisir d'abord et puis pour me nuire ensuite. Ma faiblesse à moi c'est d'écouter les bonnes histoires.


Ah ! s'amuser avec sa mort tout pendant qu'il la fabrique, ça c'est tout l'Homme, Ferdinand !


Souvent les personnes délicates c'est des personnes qui peuvent pas jouir.


C'est malheureux qu'on revienne jamais de l'angine de poitrine. Y aurait de la sagesse et du génie pour tout le monde.


On se fatigue de tout sauf de dormir et de rêvasser.


Avouer ça attire les malheurs.


Les malheurs ça se fatigue aussi…


C'est le roman qui pousse au crime bien pire que l'alcool…


Dès que dans l'existence ça va un tout petit peu mieux, on ne pense plus qu'aux saloperies.


Les enfants, c'est comme les années, on les revoit jamais.


Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
Mort à crédit.

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :