Épicure

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Épicure, en grec Ἐπίκουρος, (fin -342 ou début -341 /-270), philosophe grec né à Athènes, fondateur de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité.

Lettre à Ménécée[modifier]

Il faut (…) que le jeune homme aussi bien que le vieillard cultivent la philosophie : celui-ci pour qu'il se sente rajeunir au souvenir des biens que la fortune lui a accordé dans le passé, celui-là pour être, malgré sa jeunesse, aussi intrépide en face de l'avenir qu'un homme avancé en âge.
  • « Lettre à Ménécée », dans Épicure et les épicuriens (1961), Épicure (trad. Maurice Solovine, choix des textes Jean Brun), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Les grands textes », 2004, p. 129 (texte intégral sur Wikisource)


(…) la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est la privation complète de cette dernière.
  • « Lettre à Ménécée », dans Epicure et les épicuriens (1961), Épicure (trad. Maurice Solovine, choix des textes Jean Brun), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Les grands textes », 2004, p. 130 (texte intégral sur Wikisource)


(…) le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. (…) nous n'entendons pas par là les plaisirs des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle, (…) le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l'absence de souffrances corporelles et de troubles de l'âme.
  • « Lettre à Ménécée », dans Epicure et les épicuriens (1961), Épicure (trad. Maurice Solovine, choix des textes Jean Brun), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Les grands textes », 2004, p. 132-133 (texte intégral sur Wikisource)


[Si tu suis la doctrine épicurienne,] tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car celui qui vit au milieu de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel.
  • « Lettre à Ménécée », dans Epicure et les épicuriens (1961), Épicure (trad. Maurice Solovine, choix des textes Jean Brun), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Les grands textes », 2004, p. 134 (texte intégral sur Wikisource)


Citation rapportée d'Épicure[modifier]

Grâce soit rendue à la bienheureuse nature qui a fait que les choses nécessaires sont faciles à se procurer tandis que les choses difficiles à obtenir ne sont pas nécessaires.


Citation sur Épicure[modifier]

Un verre de vin lui suffisait ; Épicure buvait de préférence de l'eau et se contentait de pain rude.
  • Dioclès dans Examen des philosophes, Livre III.
  • (fr) Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres (1965), Diogène Laërce, éd. GF Flammarion, 1965  (ISBN 2-08-070077-4), t. II, p. 218


Épicure n’admettait pas que ses disciples et lui fissent bourse commune, comme le faisait Pythagore, qui déclarait que tout est commun entre amis.
  • (fr) Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres (1965), Diogène Laërce, éd. GF Flammarion, 1965  (ISBN 2-08-070077-4), t. II, p. 218


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