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« Alain Soral » : différence entre les versions

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|lieu=au Salon panoramique du Concorde Lafayette, Paris
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|source=[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-864559,0.html Pour l'écrivain Alain Soral, rallié au FN, « Marx voterait aujourd'hui Le Pen »], article du [[w:Le Monde|Monde]]
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|parution=le 7 février 2007
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|auteur=Christiane Chombeau
|auteur=Christiane Chombeau
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{{Citation|On parle d'autant plus de révolution du désir, qu'on a abandonné l'idée de faire la révolution dans la réalité.}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|source=« Mai 68 (À tous les petits rentiers de la révolution de pacotille) », ''Socrate à Saint-Tropez : Texticules''|date=2003}}

{{Citation|Chaque fois que j'entends – en général dans la bouche d'un con de gauche ou d'un pédé vulgaire – le pape dénoncé comme responsable de l'épidémie de sida en Afrique, je ne peux m'empêcher de déplorer ce brutal refus du point de vue de l'autre.}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|source=''Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante'', « Pape (Différence obligatoire et différence interdite) »|date=2002}}

{{Citation|Je me souviens de la banlieue populaire des années 60 ; issus de l’exode rural et de l’immigration, les travailleurs y vivaient en bonne intelligence, et dans le plein emploi aux usines Renault de Billancourt tout près. Aucun racisme contre les anciens immigrés ; dans cette cité-dortoir sans passé, tous étaient fiers d’être originaires d’un ailleurs historique : breton, savoyard, italien, espagnol, polonais... Petite nuance pour les Noirs africains qu’on trouvait rigolos (comme dans ''[[Tintin au Congo]]'') ; les Antillais un peu cons qui ne rêvaient que d’astiquer leur BM d’occase le dimanche sur le parking. Les seuls qui posaient problème, déjà, c’étaient les Algériens qui se tenaient à l’écart dans la solitude, la peur, l’islam et la [[Sonacotra]], et dont les jeunes, peu nombreux encore, foutaient déjà la merde : agressions de postiers, glaviots, insultes, bagarres... Mais ce mélange tenait, fraternel, grâce à l’idéologie du travailleur collectif ; le respect de celui qu’on côtoie tous les jours sur le lieu de travail ; le travail partagé au quotidien qui rapproche les gens et abolit les préjugés.}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|source=''Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante'', « Banlieue (Des banlieues rouges aux banlieues beurs) »|date=2002}}

{{Citation|Le [[regroupement familial]] ne fut pas une naïveté humaniste de grand bourgeois qui plane, mais un projet pervers, dégueulasse : transformer les banlieues rouges à très forte conscience et solidarité de classe (avec un [[Parti communiste français|PCF]] à 30 %) en banlieues beurs. On ne dira jamais assez à quel point la maghrébisation, l’africanisation, la tiers-mondisation de la France ont fait baisser vertigineusement le niveau de civisme et de civilité de la population française. À quel point ce recul du niveau de conscience démocratique fut voulu par le patronat et le pouvoir : des voyous et des abrutis plutôt que des ouvriers conscients de leurs droits... et de leurs devoirs. Il y eut un procès Pétain, on peut rêver d’un procès Giscard.}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|source=''Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante'', « Banlieue »|date=2002}}

{{Citation|Je pense que, pour des raisons historiques, et bien que marxiste donc lié à l’histoire du parti communiste, l’avenir de la politique, de ce qui peut faire bouger la politique et notamment le dogme ultra-libéral de Maastricht qui a tant fait souffrir la France du travail, se situe dans l’espace populiste qu’a créé Le Pen – qui je le rappelle ne tient pas plus un discours fasciste depuis 15 ans, que Madelin ne tient un discours nazi ou Jospin un discours lambertiste ! Un espace "national républicain" qui correspond un peu à celui qu’avait investi [[Pim Fortuyn]] en Hollande, homme politique nouveau et insolite que la police politique dut faire assassiner pour avoir osé fédérer, du jour au lendemain, 35 % de l’électorat batave !}}

{{Citation|Seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale. Je pense que si Marx était vivant aujourd'hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen, (...) [le Front national], qui agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans est le parti du peuple et porte l'esprit de la Commune}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|auteur=Christiane Chombeau|source=[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-864559,0.html « Pour l'écrivain Alain Soral, rallié au FN, "Marx voterait aujourd'hui Le Pen" »], ''[[Le Monde]]''|date=7 février 2007}}

{{Citation|
« Comment le PCF, avec son organisation structurée en parti de classe, a-t-il perdu ce contrôle dans les banlieues ?
:— Par l'immigration justement. Le PCF vivait de son encadrement et de sa défense historique de la classe ouvrière, anciennement majoritaire en banlieue. Le but du regroupement familial a donc été clairement, entre autres, de casser ce pouvoir en important massivement dans les banlieues, des Africains issus de la paysannerie pauvre du tiers monde et du bled, sans culture ouvrière, syndicale. Ainsi, on a cassé une organisation et une conscience de classe, comme on a cassé à la même période les forteresses ouvrières et syndicales, type Billancourt. Aujourd'hui, les gosses qui brûlent des bagnoles ne sont pas des enfants d'ouvriers qui se battent pour préserver des acquis de classe, mais des paumés violents, issus le plus souvent de familles sans pères et forcément nihilistes, puisque n'ayant aucune culture solide, aucun exemple valorisant auquel se raccrocher. Ces jeunes ne sont pas des opprimés en lutte, ce sont des névrosés sociaux.
:— Des névrosés sociaux ? C'est-à-dire…
:— Quand on naît en France de parents étrangers venu d'un pays moins développé qui a été exploité puis ennemi de la France. Quand on a vu son père bosser 30 ans pour le smic et raser les murs. Quand notre intelligentsia cosmopolite leur a appris en sus, la haine du Français de souche ''via'' les éducateurs trotsko-gauchistes. Quand on a détruit en une génération le patriarcat traditionnel dont ils sont issus pour les soumettre au néo-matriarcat marchand dont, en plus, ils ne touchent pas les dividendes ni concrets ni symboliques. On crée alors objectivement une génération d'adolescents complètement perturbés, déstructurés. Des gosses qui ne sont pas dans la misère au sens traditionnel du terme, puisqu'en banlieue chacun mange à sa faim, peut s'habiller, avoir un téléphone portable et le tout sans bosser, on le voit bien sur les images. Une situation parasitaire qui ne les empêche pas d'être dans un profond mal-être, un sentiment confus, peu verbalisé d'envie et d'impuissance que vient encore redoubler l'énergie de la jeunesse.
:— Ça c’est l’analyse psycho-sociologique. Mais politiquement qui sont ces jeunes ?
:— Ils correspondent à ce que Marx appelle le sous-prolétariat, d'autres les classes dangereuses. »}}
{{Réf Pub|nom=Alain Soral|source=[http://www.alainsoral.com/content/view/65/33/ « L'intégration politique ne se quémande pas elle se conquiert »], interview à ''Poivre rouge''|date=16 janvier 2006}}


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Version du 6 novembre 2007 à 10:40

Alain Soral (né en 1958) est un écrivain, essayiste et journaliste français.

Citations

Seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale. Je pense que si Marx était vivant aujourd'hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen, (...) le Front national, qui agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans est le parti du peuple et porte l'esprit de la Commune.


On parle d'autant plus de révolution du désir, qu'on a abandonné l'idée de faire la révolution dans la réalité.
  • Alain Soral, 2003, dans « Mai 68 (À tous les petits rentiers de la révolution de pacotille) », Socrate à Saint-Tropez : Texticules'.


Chaque fois que j'entends – en général dans la bouche d'un con de gauche ou d'un pédé vulgaire – le pape dénoncé comme responsable de l'épidémie de sida en Afrique, je ne peux m'empêcher de déplorer ce brutal refus du point de vue de l'autre.
  • Alain Soral, 2002, dans 'Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, « Pape (Différence obligatoire et différence interdite) ».


Je me souviens de la banlieue populaire des années 60 ; issus de l’exode rural et de l’immigration, les travailleurs y vivaient en bonne intelligence, et dans le plein emploi aux usines Renault de Billancourt tout près. Aucun racisme contre les anciens immigrés ; dans cette cité-dortoir sans passé, tous étaient fiers d’être originaires d’un ailleurs historique : breton, savoyard, italien, espagnol, polonais... Petite nuance pour les Noirs africains qu’on trouvait rigolos (comme dans Tintin au Congo) ; les Antillais un peu cons qui ne rêvaient que d’astiquer leur BM d’occase le dimanche sur le parking. Les seuls qui posaient problème, déjà, c’étaient les Algériens qui se tenaient à l’écart dans la solitude, la peur, l’islam et la Sonacotra, et dont les jeunes, peu nombreux encore, foutaient déjà la merde : agressions de postiers, glaviots, insultes, bagarres... Mais ce mélange tenait, fraternel, grâce à l’idéologie du travailleur collectif ; le respect de celui qu’on côtoie tous les jours sur le lieu de travail ; le travail partagé au quotidien qui rapproche les gens et abolit les préjugés.
  • Alain Soral, 2002, dans 'Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, « Banlieue (Des banlieues rouges aux banlieues beurs) ».


Le regroupement familial ne fut pas une naïveté humaniste de grand bourgeois qui plane, mais un projet pervers, dégueulasse : transformer les banlieues rouges à très forte conscience et solidarité de classe (avec un PCF à 30 %) en banlieues beurs. On ne dira jamais assez à quel point la maghrébisation, l’africanisation, la tiers-mondisation de la France ont fait baisser vertigineusement le niveau de civisme et de civilité de la population française. À quel point ce recul du niveau de conscience démocratique fut voulu par le patronat et le pouvoir : des voyous et des abrutis plutôt que des ouvriers conscients de leurs droits... et de leurs devoirs. Il y eut un procès Pétain, on peut rêver d’un procès Giscard.
  • Alain Soral, 2002, dans 'Jusqu'où va-t-on descendre ? Abécédaire de la bêtise ambiante, « Banlieue ».


Je pense que, pour des raisons historiques, et bien que marxiste donc lié à l’histoire du parti communiste, l’avenir de la politique, de ce qui peut faire bouger la politique et notamment le dogme ultra-libéral de Maastricht qui a tant fait souffrir la France du travail, se situe dans l’espace populiste qu’a créé Le Pen – qui je le rappelle ne tient pas plus un discours fasciste depuis 15 ans, que Madelin ne tient un discours nazi ou Jospin un discours lambertiste ! Un espace "national républicain" qui correspond un peu à celui qu’avait investi Pim Fortuyn en Hollande, homme politique nouveau et insolite que la police politique dut faire assassiner pour avoir osé fédérer, du jour au lendemain, 35 % de l’électorat batave !
Seul le nationalisme possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale. Je pense que si Marx était vivant aujourd'hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen, (...) [le Front national], qui agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans est le parti du peuple et porte l'esprit de la Commune


« Comment le PCF, avec son organisation structurée en parti de classe, a-t-il perdu ce contrôle dans les banlieues ?

— Par l'immigration justement. Le PCF vivait de son encadrement et de sa défense historique de la classe ouvrière, anciennement majoritaire en banlieue. Le but du regroupement familial a donc été clairement, entre autres, de casser ce pouvoir en important massivement dans les banlieues, des Africains issus de la paysannerie pauvre du tiers monde et du bled, sans culture ouvrière, syndicale. Ainsi, on a cassé une organisation et une conscience de classe, comme on a cassé à la même période les forteresses ouvrières et syndicales, type Billancourt. Aujourd'hui, les gosses qui brûlent des bagnoles ne sont pas des enfants d'ouvriers qui se battent pour préserver des acquis de classe, mais des paumés violents, issus le plus souvent de familles sans pères et forcément nihilistes, puisque n'ayant aucune culture solide, aucun exemple valorisant auquel se raccrocher. Ces jeunes ne sont pas des opprimés en lutte, ce sont des névrosés sociaux.
— Des névrosés sociaux ? C'est-à-dire…
— Quand on naît en France de parents étrangers venu d'un pays moins développé qui a été exploité puis ennemi de la France. Quand on a vu son père bosser 30 ans pour le smic et raser les murs. Quand notre intelligentsia cosmopolite leur a appris en sus, la haine du Français de souche via les éducateurs trotsko-gauchistes. Quand on a détruit en une génération le patriarcat traditionnel dont ils sont issus pour les soumettre au néo-matriarcat marchand dont, en plus, ils ne touchent pas les dividendes ni concrets ni symboliques. On crée alors objectivement une génération d'adolescents complètement perturbés, déstructurés. Des gosses qui ne sont pas dans la misère au sens traditionnel du terme, puisqu'en banlieue chacun mange à sa faim, peut s'habiller, avoir un téléphone portable et le tout sans bosser, on le voit bien sur les images. Une situation parasitaire qui ne les empêche pas d'être dans un profond mal-être, un sentiment confus, peu verbalisé d'envie et d'impuissance que vient encore redoubler l'énergie de la jeunesse.
— Ça c’est l’analyse psycho-sociologique. Mais politiquement qui sont ces jeunes ?
— Ils correspondent à ce que Marx appelle le sous-prolétariat, d'autres les classes dangereuses. »


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