Scandal

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Scandal est une série télévisée de drame politique américaine, créée par Shonda Rhimes et diffusée depuis le 5 avril 2012 aux États-Unis et le 28 mars 2013 en France. Le personnage de Kerry Washington, Olivia Pope, est partiellement inspiré de Judy Smith qui a travaillé comme attachée de presse sous l’administration de George H.W. Bush[1].

Saison 1[modifier]

Épisode 1 : Mon petit cœur/Gladiateurs en costard[modifier]

Harrison Wright : Quinn, ce n'est pas un rencard. Si c'en avait été un, je vous aurais invité à diner pour faciliter mes chances de coucher avec vous. Donc si un jour je vous invite à dîner, vous saurez à quoi vous en tenir.

Harrison Wright: le meilleur job que vous aurez dans votre vie. Vous allez changer des vies, pourfendre des dragons, aimer la chasse plus que vous ne l’avez jamais rêvé parce qu’Olivia Pope est véritablement aussi incroyable qu’on le dit. Et… je ne suis pas novice. Je suis un gladiateur en costume, car c’est ce que vous êtes quand vous travaillez avec Olivia. Vous êtes un gladiateur en costard. Voulez-vous être un gladiateur en costard?

Quinn Perkins : oui.
Harrison Wright : Vous devez le dire.

Quinn Perkins : je veux être un gladiateur en costard.

Olivia Pope : Nous ne sommes pas un cabinet juridique. Nous sommes des avocats, mais pas une entreprise juridique.

Stephen Finch : les entreprises juridiques sont pour les tapettes.
Olivia Pope : nous réglons les problèmes.

Abby Whelan : nous gérons des crises, sauvons des réputations.

Quinn Perkins: qu’est ce qu’on fait ? Je veux dire, si nous ne sommes pas les avocats de la défense ou les avocats de l’État?
Olivia Pope: nous l’écoutons, nous le regardons. Pour le moment nous sommes les juges et le jury, les médias et l’opinion publique. […] mon vote vient toujours de mon instinct et mon instinct me dit toujours ce que j’ai besoin de savoir. […] Ensuite je fixe les règles… ne mentez pas.

Quinn Perkins: donc, les gars, vous ne jugez pas les affaires. Vous n’allez pas au tribunal.
Harrison Wright: si nous faisons bien notre boulot, nous n’avons pas besoin d’aller au tribunal. Maintenant, écoutez, la raison pour laquelle nous ne sommes pas une entreprise juridique est que nous n’avons pas à jouer selon les règles de la loi. Nous arrangeons les choses, gérons des crises. Nous faisons disparaitre les problèmes de nos clients, gros ou petits. Nous ne résolvons pas de crimes. Ce n’est pas une question de justice. C’est juste notre client qui compte.

Quinn Perkins: nous avons été ici toute la nuit. Hé, ça ne vous arrive jamais de dormir ? Est-ce que l’un d’entre vous a… un mari, une femme, des enfants, une vie?
Harrison Wright: Non. On est des gladiateurs… en costard.

Quinn Perkins : est-ce que je peux te demander pourquoi est-ce qu’elle m’a embauché ? Je veux dire, elle doit recevoir des centaines de CV. Pourquoi moi.
Huck Finn: vous êtes là parce que vous la vénérez. Tu veux être elle. Tu penses que si tu es près d’elle, si tu te tiens dans sa lumière, tu feras finalement des choses qui comptent. Parce que tu as besoin de croire qu’il y a quelque chose de mieux qu’un job pourri de 9h à 17h, qu’il y a un plus grand but, que ta vie signifie quelque chose parce que le monde te semble immense et que tu t’y sens perdue. N’ai-je pas raison ? Olivia Pope arrange les choses. C’est qui elle est. Tu as besoin d’être réparée. Je ne connais pas ton histoire. Je n’ai pas besoin d’en savoir. Nous avons tous une histoire. Tout le monde au bureau a besoin d’être réparé. Vous êtes un chien errant et Olivia vous a pris sous son aile. Pas de question. Pas de larmes.

Sully (un client OPA): non, je… Vous ne pouvez pas dire que je suis gay. Je suis un héros.

Abby Whelan: la police a un mandat pour votre arrestation. Avec tout mon respect, que les gens sachent que vous êtes gay n’est pas bien grave comparé à ça.
Sully: non, je suis un héros. J’honore l’uniforme.
Olivia Pope: Sully, regardez moi. Les règles ont changé. Ne rien demander, ne rien dire c’est terminé.
Sully: arrêtez vos conneries ! Je suis un républicain conservateur ! Je suis publiquement anti-gay. Je suis diacre de mon église. Ils parlent de ma campagne pour devenir membre du congrès. Je suis le Lieutenant Colonel Sullivan St. James. Je suis un héros. Je ne peux pas être gay.

Olivia Pope: mais vous l’êtes. C’est votre identité. C’est votre alibi. Laissez nous vous aider.

Olivia Pope : mon petit cœur ? Mon petit… tu l’as appelée mon petit cœur!

Fitzgerald Grant : viens là. Tu m’as quitté.
Olivia Pope : parce que tu es marié, parce que tu disais vouloir te dévouer à ton mariage, parce que tu es le leader du monde nouveau… et je voulais que tu sois un homme meilleur. Je voulais que tu sois l’homme pour qui j’ai fait campagne, que j’ai aidé à faire élire et pour qui j’ai voté.
Fitzgerald Grant: je t’aime.

Olivia Pope (le giflant) : quand je pense que je t’ai cru, je me suis complètement faite avoir, j’ai douté de mon instinct à cause de toi, parce que j’avais envie de te faire confiance, j’ai détruit cette fille. Elle a essayé de se tuer.

Quinn Perkins : tu disais que nous étions les gentils.

Harrison Wright : c’est le cas.
Quinn Perquins : vraiment ? Je veux dire, est-ce qu’Olivia… est-elle une gentille?
Harrison Wright: non. Elle n’est pas une des bonnes personnes. Elle est la meilleure personne. Ce n’est pas assez pour le dire… tu dois y croire.

Quinn Perkins : des gladiateurs… en costumes.

Cyrus Beene : je suis juste le messager.
Olivia Pope : Dis lui qu’il ferait mieux d’attendre Dieu lui-même, Amanda Tanner pourrait porter plainte contre lui, parce qu’elle est devenue ma cliente…
  • Columbus Short, Katie Lowes, Kerry Washington, Henry Ian Cusick, Darby Stanchfield,Joshua Malina, Guillemo Diaz, Tony Goldwyn, Wes Brown et Jeff Perry., Scandal, saison 1, épisode 1 (« Mon petit cœur » ou « Gladiateurs en costard » Sweet Baby (en)), écrit par Shonda Rhimes (trad. Dubbing Brothers[2].).


Episode 2 : Secrets d’alcôve[modifier]

Sharon : Vous avez fait du bon boulot avec le président. L’avoir fait élire.

Olivia Pope : le peuple Américain l’a élu.
Sharon : chérie, j’ai suivie l’élection. C’était un diamant brut avant que vous ne travaillez pour lui. C’était vous, l’opportunité photo avec la petite fille malade où il jouait du piano ?
Olivia Pope : de la guitare.

Sharon: vous l’avez formé. Pourquoi avoir quitté la maison blanche ? Personne n’abandonne un travail dans l’aile ouest sans bonne raison.

David Rosen : tu sais ce que j’aime dans mon travail ? Je suis le gentil. La loi est de mon côté. Je suis la loi. La loi, c’est moi. Je travaille pour la justice, je fais respecter la Constitution, je suis un chevalier du peuple, je porte l’armure. Le chapeau blanc. Et toi ? Olivia Carolyn Pope, tu es une enquiquineuse. J’avais un mandat pour fouiller cette maison. Mais en arrivant, il ne restait. Tes gens on tout raflé.

Olivia Pope : bonjour David, ravie de te voir. Jolie coiffure.
David Rosen : Où est-elle, Olivia ?
Olivia Pope : quoi donc ?
David Rosen  : la liste, Olivia. Je parle de la liste. Et tout ce qui est une preuve sur ces activités illégales de cette femme là-bas.
Olivia Pope: je n’ai pas de liste. Comme personne ici.
David Rosen : je peux l’arrêter. J’ai ce qu’il faut pour l’arrêter, là, maintenant.

Olivia Pope : tu pourrais. Mais comme tu défends la constitution, il te faudrait un mandat d’arrêt, non ? Tu en as un ? Mon armure est plus large que la tienne.

Billy Chambers : ça ira ! Ça ira peut-être. L’audience de confirmation est dans 2 semaines. Quatre, au plus. Ça ne sortira peut-être pas.
Olivia Pope : c’est un vilain petit secret. Ils finissent toujours par sortir. N’est-ce pas, Cyrus ?

Stephen : le procureur finira par mettre la main dessus, et c’est votre seul avantage.
Sharon : sans doute. Mais je n’ai pas évité les problèmes pendant 30 ans en étant une balance. Personne ne le sait mieux que vous.
Stephen : vos clients sont tous adultes. J’ai choisi de faire quelque chose d’illégal. Et parfois, il faut assumer ses choix. }}


Fitz : vous avez bloqué l’accès à Liv ?

Cyrus : oui, pour vous protéger.
Fitz : j’ai les services secrets, la garde nationale et des sentinelles armées pour me protéger. Je crois que Liv n’est pas une menace.
Cyrus : Olivia n’est pas le danger, c’est de vous-même qu’il faut vous protéger. Ceci est paru sur le blog du D.C. Sun. Je dois savoir ce qui se passe. Tous les détails. On ne plongera pas parce que vous êtes incapable de garder votre braguette fermée.
Fitz  : vous travaillez pour moi, pas l’inverse.
Cyrus  : vous travaillez pour le peuple. Je suis le peuple. Vous travaillez pour moi.
Fitz  : juste deux phrases sur une fille dérangée !

Cyrus  : le Watergate est parti de deux phrases sur un cambriolage !

Stephen : Sharon ne veut pas donner la liste.

Olivia : bien.
Stephen : on a client en prison qui ne veut pas qu’on la sorte de là. Qu’y a-t-il de bien ?
Olivia : la liste sort et Keating est foutu.
Stephen : Keating et la maison blanche ne sont pas nos clients. Tu ne dois plus régler leurs soucis.
Olivia : je ne veux pas détruire une réputation en me basant sur un mensonge.

Stephen : moi non plus, mais on a choisi notre camp. Et notre camp est en prison.

Fitz : (à Olivia) - je pense que l’amour, en fin de compte, est plus fort que quelques erreurs, quelque chose qu’on regrette. Je pense que l’amour autorise le pardon. Pas toi ?
  • Kerry Washington, Mimi Kennedy, Joshua Malina, Tony Goldwyn, Jeff Perry et Henry Ian Cusick., Scandal, saison 1, épisode 2 (« Secrets d’alcôve » Dirty Little Secrets (en)), écrit par Heather Mitchell (trad. Dubbing Brothers[2].).


Episode 3 : Solidarité féminine[modifier]

Cyrus (à Fitz) : comme je l’ai dit, votre vie serait beaucoup plus facile si vous étiez un cynique.

Quinn Perkins : Donc… on perd ?? Je veux dire… qu’est-ce qui se passe quand on perd ? On est juste fini.
Olivia: on n’est jamais fini. Si on perd ce tour, on le prépare pour l’appel. Si on perd ça, on le prépare pour un second appel, parce que peu importe ce qui se passe. Il y a toujours un autre coup. Peu importe ce qui se passe, on n’abandonne pas. C’est mon nom sur cette porte, et je ne vais pas abandonner.

Harrison (à Travis Harding) : plus de cravate jaune. Bleue. Tu peux faire confiance à un homme en bleu.

Cyrus : je ne sais pas à quoi tu joues, liv, mais je ne prends pas gentiment le chantage.

Olivia : Euh, je suis désolée. Quoi ?
Cyrus : je ne t’ai jamais pris pour une « Une femme humiliée est capable de tout ». C’est un peu trash, mais tout comme avoir une liaison avec un homme marié.
Olivia : tu devrais faire attention, Cyrus, à la façon dont tu me parles, parce que je pourrais oublier qu’on est ami. Maintenant, si tu veux bien m’excuser.

Cyrus : qu’est-ce qui s’est passé, tu as dansé, il a dit qu’il t’aimait ? Quoi, tu vas le retrouver tout de suite ? Il est bon. Il t’a dans la paume de sa main. Tu t’es fait duper. Tu t’es fait duper par le meilleur politicien au monde, le côté positif ? Le livre scandale que tu vas écrire quand tu seras vieille… « la pute du président » sera très sale et un best-seller. Ces gentils agents vont t’escorter en dehors de la maison blanche…

Olivia (à Sandra Harding): tu l’aimes. Vraiment. Mais, tu ne peux pas tout arranger pour lui. Tu ne peux pas. Il joue avec toi parce que tu le laisses faire. Tu lui donne tout ce qu’il demande et tu nettoies son bordel et tu le crois même quand il ment et ça ce… n’est pas l’amour. L’amour est le fait de le confronter à ce qu’il est. La meilleure chose que tu peux faire pour lui est de faire la meilleure chose pour lui. Ce n’est pas ta faute, ce qu’il a fait, mais le laisser s’en tirer avec ça, là c’est de ta faute.
  • Jeff Perry, Tony Goldwyn, Columbus Short, Kerry Washington, Katie Lowes, Jobeth Williams et Michael Cassidy., Scandal, saison 1, épisode 3 (« Solidarité féminine» Hell Hath No Fury (en)), écrit par Matt Byrne (trad. Dubbing Brothers[2].).


Distribution des rôles[modifier]

Acteurs principaux[modifier]

Acteurs récurrents[modifier]

Liens externes[modifier]

Réfèrences[modifier]

Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :