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Werenfried van Straaten

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Photo en cadrage poitrine d'un prêtre souriant aux cheveux gris, vêtu de blanc.
Werenfried van Straaten

Le père Werenfried van Straaten est un religieux prémontré né le à Mijdrecht aux Pays-Bas et mort le . Il est connu sous le nom de père au lard après avoir fondé l'association catholique Aide à l'Église en détresse en 1947.

Citations de Werenfried van Straaten

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J'ai gagné la conviction que l'homme était bien meilleur que nous ne le croyons. Souvent, nous n'avons pas le courage de lui demander de grands sacrifices. Nous avons presque toujours et par principe adapté le christianisme à la faiblesse humaine au lieu d'ajuster l'homme à la force du Christ. Comme nous ne l'avons pas suffisamment fait, ceux qui voulaient vivre une véritable aventure se sont tournés vers d'autres idéaux.

  • « L'homme est bien meilleur que ce que l'on croit. », Interview parue en 1984, Au secours de ceux qui souffrent pour le nom du Christ, éd Le Sarant-Fayard, famille chrétienne, nº Numéro spécial, Chrétiens persécutés, d'où tirent-ils leur force ?, 2017, p. 74


Je n'ignore rien des horreurs récentes ou actuelles, qui me donnent une idée de la catastrophe qui menace le monde : la catastrophe de la haine. Alors, la peur m'étreint. Non pas la peur de la menace soviétique ou de l'avancée inquiétante de l'islam. Non pas la cruauté des peuples primitifs ou de dictatures militaires. Mais la peur de l'homme dégénéré qui s'est perdu, la peur de l'homme qui devient un loup pour l'homme, la peur du monstre capable de haïr, de tuer et de détruire.

  • « L'homme est bien meilleur que ce que l'on croit. », Interview parue en 1984, Au secours de ceux qui souffrent pour le nom du Christ, éd Le Sarant-Fayard, famille chrétienne, nº Numéro spécial, Chrétiens persécutés, d'où tirent-ils leur force ?, 2017, p. 74, 75


L'amour de Dieu, révélé dans le Christ, est un don bien plus formidable que la solidarité humaine. Sans cet amour de Dieu, la réforme sociale la plus progressiste et la redistribution la plus radicale des biens terrestres sont peu de chose.

  • « L'homme est bien meilleur que ce que l'on croit. », Interview parue en 1984, Au secours de ceux qui souffrent pour le nom du Christ, éd Le Sarant-Fayard, famille chrétienne, nº Numéro spécial, Chrétiens persécutés, d'où tirent-ils leur force ?, 2017, p. 76


Une vraie mère ne l'est jamais seulement pour ses propres enfants. Elle se sent solidaire des autres mères, quelles que puissent être les différences de rang, de nationalité ou de race. Toutes les vraies mères connaissent les mêmes joies, passent par les mêmes souffrances et les mêmes angoisses. C'est avant tout vers l'enfant, vers tous les enfants que va leur sollicitude.
  • On m’appelle le Père au lard, Werenfried van Straaten, éd. éditions AED, 1966, p. 50


L'origine des "Bâtisseurs" remonte à une conversation que j'ai eue avec une fillette qui habitait dans un camp de baraquements. Je venais de lui donner une image et lui recommandais de la clouer au mur. Elle me répondit candidement: "Mais, mon père, nous n'avons pas de murs..."
  • On m’appelle le Père au lard, Werenfried van Straaten, éd. éditions AED, 1966, p. 108


A ce même peuple ils devaient encore enseigner que dans l'intérêt de la paix, toutes les injustices terrestres ne peuvent être réparées et qu'il vaut parfois mieux renoncer à toute revendication pour atteindre la récompense céleste.
  • On m’appelle le Père au lard, Werenfried van Straaten, éd. éditions AED, 1966, p. 28


Oú sont-ils maintenant, tous ces braves coeurs qui nous ont donné le meilleur de leur vie? Ces rudes gars hirsutes qui provenaient de la Légion étrangère ou de quelque bataillon disciplinaire de leur pays, les idéaliste, et les fous, les instables marqués par la souffrance et les échecs, les bagarreurs et les ivrognes, les bavards et les rêveurs, les désintéressés et les profiteurs, les artistes et les saints, tous ceux-là qui nous ont aidés -selon leurs capacités et parfois bien agacés, mais dont nous ne pouvions nous passer et à qui nous restons reconnaissants pour leur dévouement à notre Oeuvre?
  • On m’appelle le Père au lard, Werenfried van Straaten, éd. éditions AED, 1966, p. 187


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