Wanda Landowska
Apparence
Wanda Landowska est une claveciniste d'origine polonaise née à Varsovie le 5 juillet 1879 et morte à Lakeville (Connecticut) le 16 août 1959.
Musique ancienne, 1909
[modifier]L'éducation du public ne sera pas difficile à faire. Tôt ou tard les États comprendront qu'une œuvre de Josquin des Prés vaut bien un Breughel. Tôt ou tard des gens au goût affiné sentiront qu'un magnificat de Pachelbel, une chanson de Janequin, une cantate de Bach, un motet de Palestrina valent plus que toutes les inventions industrielles et que le chant des sirènes modernes de toutes les autos réunies. Ils nous aideront alors à élever un musée où nos Vélasquez et nos Raphaël, ainsi que nos peintres peuvent admirer les leurs. Nous pourrons ainsi prolonger notre vie par le souvenir des temps qui ne sont plus.
- Musique ancienne (1909), Wanda Landowska, éd. Maurice Senart, 1921, p. 260 (lire en ligne)
Trouver notre musique supérieure parce qu'elle est plus riche en sonorités puissantes, c'est comme si nous disions que certaines peintures modernes sont supérieures à celles de Watteau ou de Raphaël, dont les couleurs sont moins violentes. Non, la puissance de sonorité n'est ni un signe de progrès, ni un signe de décadence. Elle est intimement liée au goût et aux conceptions esthétiques d'une génération, en un mot au style d'une époque.
- Musique ancienne (1909), Wanda Landowska, éd. Maurice Senart, 1921, p. 65 (lire en ligne)
Les miniatures de Couperin contiennent souvent plus de musique et de beauté que certaines symphonies.
- Musique ancienne (1909), Wanda Landowska, éd. Maurice Senart, 1921, p. 75 (lire en ligne)
Changez une syllabe dans un vers et vous rendrez le poème boiteux. On ne prend point de ces précautions dans la musique.
- Musique ancienne (1909), Wanda Landowska, éd. Maurice Senart, 1921, p. 98 (lire en ligne)
- Citation choisie pour le 17 octobre 2022.
Toute interprétation doit être étudiée et réfléchie, et plus elle l'est, plus elle nous donne l'effet d'une inspiration naturelle.
- Musique ancienne (1909), Wanda Landowska, éd. Maurice Senart, 1921, p. 142 (lire en ligne)