Vampires en toute intimité

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Vampires en toute intimité (What We Do in the Shadows) est une comédie horrifique néo-zélandaise filmée sous la forme d'un mockumentaire. Ce film est réalisé et écrit par Taika Waititi et Jemaine Clement en 2014. Les réalisateurs sont également acteurs dans cette œuvre. La version française est écrite et dirigée par les spécialistes du détournement Nicolas et Bruno[1] avec notamment les voix d'Alexandre Astier, Fred Testot et Bruno Salomone.

Citations[modifier]

Geoffroy : Y vient Bernard ? On l'attend, ou bien ?
Aymeric : Écoute, Bernard a 8000 ans, il est crevé. On va faire la réunion sans lui. Donc les poteaux, l'ordre du jour de cette réunion concerne la répartition des tâches ménagères. (Miguel grogne) Parce que j'ai remarqué qu'on ne faisait pas tout à fait tous les mêmes efforts dans cette maison. Non, attends, écoutes… tu n'es pas le seul à être visé, Miguel, mais euh… tu es un mec cool, mais tu ne fais pas ta part des corvées, voilà !
Miguel : Ouais, et beh c'est p't-être pour ça que j'chui un mec cool. Hein…
Geoffroy : Ouais, non. Tu loupes l'essentiel, tu joues au con là.
Miguel : Oui, bon. Te casses pas, j'ai compris.
Aymeric : Oui. Non. C'est pas une réunion sur ta « coolitude ». Désolé.
Miguel : Beh, c'est une réunion sur quoi alors ?
Aymeric : T'es chiant.
Geoffroy : Le fait est que tu ne fais pas les servitudes qui t'incombent dans cette coloc !
Aymeric : Oui. Faut peut-être arrêter de se voiler la face : ça fait 25 ans que c'est ton tour de vaisselle et t'as toujours pas commencé. (un plan sur une montagne de vaisselle dans l'évier)
Geoffroy : Ça la fout mal quand on invite des gens chez nous.
Aymeric : On passe pour des…
Miguel : Qu'est se qu'on s'en fout des gens qu'on invite, on les tue.
Geoffroy : Ah ! Pas con.
Miguel : Un vrai vampire ne fait pas la vaisselle ! C'est comme ça !



policière : Messieurs, Dames, bonsoir, c'est la police.
policier : Messieurs, bonsoir.
policière : On nous a signalé des hurlements venant de chez vous.
JC : Oui, j'crois que c'était moi.
policière : Ah ouais. Parce que vos voisins étaient très inquiets : ils ont cru qu'il y avait quelque chose d'anormal.
Geoffroy : (tranquillement, mais peinant à retenir Miguel) Ouiii! Non, non, non. C'est bon, tout va bien.
policier : Ils pensaient qu'il y avait peut-être une agression ou une bagarre.
Aymeric : (en aparté, pendant que la discussion continue) Je suis très nerveux. J'ai hypnotisé les policiers, mais je suis pas très bon en hypnose : y peuvent décrocher n'importe quand. Il faut vraiment pas que les autres tuent les policiers, parce que ça voudrait dire que d'autres policiers viendraient, peut-être même des policiers chrétiens et ça, c'est la dernière chose qu'on a envie de voir ici.
policière : Vous avez le droit de vous amuser pendant la journée, mais la nuit, amusez-vous un peu moins fort, quoi.
policier : Whaou, whaou, whaou. (inquiet, en pointant sa lampe torche vers le coin supérieur de la pièce, où se trouve JC en train de voler avec le son inquiétant d'une âme de piano)
policière : Quoi ?
policier : Tu vois ce que je vois ?
policière : Qu'est ce qui a ?
…(suspens)
policière : Non d'un chien !
Aymeric : (avec le ton de l'inquiétude) Qu'est-ce qui a ?
policière : eh beh, y a pas de détecteur.
policier : Y a pas de détecteur de fumée ?
Geoffroy : euh… Non.
policier : Premièrement, c'est obligatoire depuis le 9 mars.
Geoffroy : D'accord.
policière : Et deuxièmement, évitez les barbecues à l'intérieur.
policier : Ok. Il faudra régulariser tout ça, hein ?
policière : Il est où le barbecue ?
policier : On va aller voir.



Aymeric : (d'une petite voix) Eeuuuh. Voilà.
policier : C'est à base de quoi votre marinade ?
Aymeric : (d'une petite voix) Eeuuuh. je sais…
policier : Ça sent bizarre, non ?
policière : (se dirigeant vers un cadavre au sol) C'est qui lui ?
Geoffroy : Oh ! C'est un ami qui a un peu trop bu.
policière : Ah ouais ! Il y l'air d'en tenir une sacrée couche.
Aymeric : Il est complétement… ivre.
policier : Il a l'air bourré.
Geoffroy : Y sait pas s'arrêter.
policière : (en pointant du doigt le cadavre) Alors écoutez, franchement, c'est quand même pas très sympa de le laisser à l'écart. Faut le faire participer à la fête. Il a aussi le droit de s'amuser.
Miguel : De toute façon, il a que c'qu'y mérite, cet espèce d'enfoiré !
policière : JE VEUX PAS ENTENDRE DES CHOSES COMME ÇA. VOUS L'INTÉGREZ À VOT' GROUPE ET VOUS JOUEZ AVEC LUI. JE VEUX PAS LE SAVOIR…
policier : En plus, c'est exagéré : vous lui avez mis un bloc de béton sur les jambes, c'est pas cool.
policière : (en s'adressant au policier) Bon. Tu vois aut' chose ?
policier : Non. Tout est normal.
policière : Ok.
policier : Eh ! Attends ! (inquiet, en pointant le doigt vers le sol de la pièce avec le son inquiétant d'une âme de piano) Qu'est ce que c'est que ça ?
policière : Nom d'un chien !
Aymeric : Où ça ? Là ? (en pointant le doigt à l'opposé du policier vers les restes carbonisés de Bernard)
policier : Non, là. Juste ici, là.
Aymeric : Ah, là. Euh… Qu’est-ce que… Euh…
policier : Des bidons de peinture hautement inflammables.
policière : Oh, nooon !
policier : Avec, posé au dessus, une lampe à pétrole, tout ça juste en dessous du tableau électrique.
Aymeric : Oooh.
Miguel : Ah, oui, c'est pas bien.
Aymeric : C'est pas bien
policière : Non. Et c'est même pas bien du tout.
policier : Et ça, non plus, vous n'avez pas de détecteur ?
Aymeric : Non.
Geoffroy : Si, il y en a un ! (persuasion de vampire)
policier : Ah oui, effectivement. C'est bien.
policière : Oui, d'accord, il y en a un.
Aymeric : Bon beh… Merci d'être passé, c'est gentil.
policière : Beh de rien. On va vous laisser. Bon, désolé de vous avoir dérangé pour rien, mais vous comprenez, on est obligé d'être vigilent. Parce que parfois, il peut y avoir des problèmes… (en sortant de la cave)
Aymeric : (voix douce) Suivons les !
Miguel : Attendez ! Si on les dévorait ?
Aymeric : Nan.
Geoffroy : Non. Écoutons plutôt leur diagnostique de sécurité : on apprend quand même de trucs vraiment très intéressant, je trouve.
Aymeric : (voix douce en parlant à Miguel) Allez, viens.
Miguel : D'accord.



Aymeric : Il faut absolument l'exfiltrer, vous savez.
Miguel : Ça craint.
Aymeric : C'est un véritable carnage. Il est où ? Faut le sortir de là.
JC : Où il est ? Putain.
Miguel : Suivez-moi discretos.
Aymeric : Faut le trouver !
Aymeric : (Gilles est retrouvé) Ok Gilles, mets ça pour cacher ton visage tout rose. Tu fais semblant d'être un vampire.
Miguel : Allez on y va.
Gilles : Ok.
Aymeric : Allez ! On va fumer une clope… Merde ! Ils nous ont repérés.
Miguel : On est des vampires !
Aymeric : On est des vampires.
Miguel : On est des vampires.
Pauline, « La Bête » : (avec un accent slave) Excuse-moi tout le monde ! Un peu de silonce s'il vous plaît. On dirait que certains vampires, ici, ont oublié les règles du Bal du la Mort. Ah ! Ils ont apporté un humain et apparemment, ces petits égoïstes refusent de le partager avec nous. AH AH !
Aymeric : Attendez, il y a un énorme malentendu : y'avait écrit sur l'invitation… et c'est un peu votre faute Madame (en désignant l'organisatrice)…
JC : Ouais, c'est vrai.
Aymeric : Y'avait marqué « +1 », mais il n'était pas précisé si ça pouvait être un humain…
Pauline : On en a rien a foutre
Aymeric : …ou un vampire, un zombie ou même un loup-garou, je sais pas.
JC : Ouais, c'est de votre faute.
Jean-Lou : Et si c'était un chasseur de vampires et qu'il était en ce moment même en train de tweeter à tous ses p'tits potes…
Pauline : Ouais…
Jean-Lou : …de venir nous empaler comme des chiens ?
Pauline : c'est clair…
Miguel : C'est absolument pas son genre.
Jean-Lou : Eh bien voyons ! Et qu'est-ce qui nous le prouve ?
Miguel : Il porte un nœud papillon, c'est pas une preuve ça ?
Aymeric : (Aymeric pousse Gilles en avant) Dis ton vrai métier.
Pauline : Allez jeune, dis-nous ce que tu fais qu'on rigole deux minutes.
Aymeric : Dis-le Gilles.
Gilles : Bonjour je m'appelle Gilles…
Pauline : Qu'est-ce qu'il dit ?
Miguel : (inquiet) Plus fort, plus fort.
Gilles : Bonjour je m'appelle Gilles. Je suis…
Pauline : On entend rien.
Aymeric : Parle plus fort Gilles, on ne comprend rien à ce que tu dis.
Gilles : Bonjour je m'appelle Gilles et je travaille à la COGIP en tant que responsable de la programmation…
Pauline : C'est quoi ce truc ?
Gilles : La COGIP, c'est une entreprise qui conçois et qui développe des progiciels de comptabilité…
Pauline : Ah ouais.
Gilles : Et comme je suis passionné à la fois par la comptabilité et…
Pauline : OK, ça paraît clair ! Il est puceau ! Il est vierge !
quelqu'un dans l'assistance : Je reconnaîtrais l'odeur de puceaux à des kilomètres.
Miguel : Eh bien casses-toi à des kilomètres et va te renifler le cul, Marilyn Manson.
Pauline : On va se régaler.
Geoffroy : (Depuis le fond de la salle, une voix gutturale) NOOOOOOON !
Geoffroy : (Geoffroy se dirige, masqué, vers le groupe) Personne ne va manger personne dans cette rave party.
Pauline : À qui avons-nous l'honneur ?
Geoffroy : On dirait que tu as bien vite oublié… ton ancien amant.
Jean-Lou : ('avec une voix de crapaud) Quoi !?
Pauline : Euh… Jean-… Marc ?
Geoffroy : Euh… Alors non, c'est pas Jean-Marc. Moi c'était environ cinquante ans après. (il commence à enlever son masque avec difficulté) Attends, deux minutes…
Miguel : (d'une petite voix) Aymeric, aide-le.
Geoffroy : Non, non, c'est bon. (finissant d'enlever son masque) Ça va aller, merci.
Pauline et l'assistance : Ooooh !
Geoffroy : Bonjour « La Bête ».
Pauline : Bonjour « Trou de balle ».
Geoffroy : Attention ! Tu ne m'appelles pas comme ça, s'il te plaît !
Pauline : Alors tu m'appelles pas « La Bête ». Ok « Trou de balle » ?
Geoffroy : (Geoffroy s'adresse à l'assistance) Ce n'est pas mon véritable nom, je suis désolé.
Pauline : C'est mon ex. C'est celui qui aimait bien quand je lui mettais des énormes trucs dans…
Geoffroy : Ok, ça, c'est des histoires personnelles. On n'est peut-être pas obligé de les partager…
Jean-Lou : Enchanté, « Trou de balle ».
Pauline : Lui, c'est mon amoureux.
Geoffroy : Je vais être clair : personne ici ne mangera l'humain qui est avec nous.
Pauline : Écoutes-moi bien ! Il est humain et on a le droit de le bouffer et pis c'est tout ! Et puis c'est quoi ces caméras, d'abord ? Il y en a une là. Il y en a une autre là-bas. Qu'est-ce que c'est ?
Jean-Lou : Je rappelle que c'est une société secrète ici. On n'amène pas des caméras et encore moins des caméramans humains !
Geoffroy : Personne ne va manger Gilles et personne ne va manger les caméramans
Jean-Lou : Écoutes ! Je commence à en avoir jusque là de tes salades, « Trou de balle » ! Alors toi et tes p'tits potes rongeurs, vous allez la mettre en sourdine et nous laissez bouffer votre copain qui bosse à la COGIP. Donc tu dégages ton trou du cul, parce que ma bourgeoise à envie de consommer son repas !
Geoffroy : Tu sais où je me la mets ta bourgeoise ?
Jean-Lou : On me l'a déjà raconté, j'te remercie.
Geoffroy : Espèce de… (une bagarre éclate entre eux deux et l'assistance encourage les belligérants)
Aymeric : (pendant la bagarre) Attention Geoffroy, il va te tuer.
Geoffroy : Mais non ! Les vampires n'ont pas le droit de tuer d'autres vampires !
Jean-Lou : (soudain, une tringle à rideau traverse le corps de Jean-Lou) What the fuck ! (Gilles a empalé Jean-Lou)
Pauline : Oh ! Mais enfin… Ça va, chéri ?
Geoffroy : (calmement) Bon beh, on va peut-être y aller, Gilles. Ça m'a fait plaisir de te revoir Pauline. À bientôt. Au revoir.
Pauline : SALAUD ! (le groupe de Gilles s'enfuie)


Références[modifier]

  1. Vampires en toute intimité, site officiel du film (consulté le 21 décembre 2015)

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