Utilisateur:Uchroniste 40/brouillon1
Apparence
Uchroniste 40/brouillon1, né le à Hagetmau et mort en mer le , est un diplomate, journaliste, historien et homme politique français. Républicain, il est député de 1848 à 1851 et de 1871 à 1881.
Citations
[modifier]Victoire du peuple sur la royauté : inauguration de la République, 1848
[modifier]Trois jours de lutte ont suffi pour briser le trône de la branche cadette des Bourbons. Une commune destinée était due à tous les membres de cette famille qui n’a jamais su apprendre, même sous le coup des révolutions, à respecter les droits imprescriptibles du peuple.
- Victoire du peuple sur la royauté : inauguration de la République, Pascal Duprat, éd. La revue indépendante, 1848, p. 3 (lire en ligne)
Qu’ils s’éloignent de notre territoire, et qu’ils aillent apprendre à l’Europe monarchique comment le trône le mieux gardé du monde a été emporté dans quelques heures par l’action irrésistible du droit populaire.
- Victoire du peuple sur la royauté : inauguration de la République, Pascal Duprat, éd. La revue indépendante, 1848, p. 3 (lire en ligne)
L'esprit des révolutions, 1879
[modifier]Il arrive presque toujours un moment dans la vie des peuples où le gouvernement n’a plus qu’à choisir entre la réforme et la Révolution. […] Fermer la porte aux réformes de quelque manière que ce soit, c’est l’ouvrir en même temps aux révolutions. On ne saurait écarter à la fois les unes et les autres. Plusieurs gouvernements l’ont essayé ; mais cette chimère les a toujours perdus.
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 263 (lire en ligne)
Une révolution est dans l'Etat ce qu'est une tempête dans la nature. Son passage est souvent marqué par des ruines, dont quelques-unes méritent le respect des foules, et valent la peine d'être contemplées. Il arrive souvent aussi qu'elle laisse après elle, au milieu même de ces ruines, des effluves de sève et de vie qui rajeunissent et fortifient le corps politique.
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 263 (lire en ligne)
Qu'un roi ou qu'un prince soit immolé par un peuple, après le jugement le plus solennel, on se hâte de crier à l'assassinat, et les élégies pleuvent de tous côtés. Mais que des millions de ciloyens soient sacrifiés à l'ordre monarchique, on parle avec respect de cette sanglante hécatombe, et il arrive même plus d'une fois qu'on
adresse des hommages au bourreau. Ô mensonges de la langue politique !
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 264 (lire en ligne)
La force ! Mot formidable et plein dé mystères. Quand peut-on recourir à la force? Lorsque la loi, détournée de son but, viole les droits fondamentaux de l'homme et du citoyen, lorsque la volonté de ceux qui gouvernent oppose un obstacle invincible aux réformes devenues nécessaires, et lorsqu'il, n'existe pas d'autre moyen pour replacer les peuples dans les conditions naturelles de leur développement. Il ne s'agit que de savoir si cette intervention de la force est opportune où si elle ne risque pas d'aboutir à des sacrifices inutiles.
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 264 (lire en ligne)
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 263-268 (lire en ligne)
À l'Assemblée
[modifier]Je suis un fils de la République
J’étais un paria de vos monarchies.
- Propos tenus devant l'Assemblée législative, le .
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. NP (vue 12) (lire en ligne)
Nous sommes les fils de la Convention, mais des fils libres, indépendants, des fils émancipésNous sommes les fils de la Convention, mais des fils libres, indépendants, des fils émancipés.
- Propos tenus devant l'Assemblée législative, le .
- Pascal Duprat : sa vie, son œuvre, Toussaint Nigoul, éd. Dentu, 1887, p. 82 (lire en ligne)