Utilisateur:F.rodrigo
Apparence
Amélie Nothomb, Journal d'Hirondelle
[modifier]On n'est jamais si heureux que quand on a trouvé le moyen de se perdre.
- Journal d'Hirondelle, Amélie Nothomb, éd. Albin Michel, coll. « Le Libre de Poche », 2006 (ISBN 978-2-253-12107-7), p. 11
Amélie Nothomb, Le fait du prince
[modifier]Or la liberté ne peut s'embarrasser de suspicion. Celui qui a décidé d'être libre ne peut avoir de ces pensées mesquines, tatillonnes, comptables, pourquoi a-t-il dit ça et non ceci, etc. Je voulais vivre à grandes enjambées, m'exalter d'exister.
- Le fait du prince, Amélie Nothomb, éd. Albin Michel, coll. « Le Libre de Poche », 2008 (ISBN 978-2-253-12952-3), p. 27
René Barjavel, La charrette bleue
[modifier]Car, partout où il n'y avait personne, j'étais chez moi. La solitude était mon domicile, que je transportais autours de moi comme l'escargot sa coquille.
J'ai beacoup appris. Je continue. Je n'en sais guère plus.
Herbert George Wells, Enfants des étoiles
[modifier]Toute la vie est changement.
- Enfants des étoiles, Herbert George Wells, éd. Gallimard, coll. « folio », 1939, p. 152
René Barjavel, La Nuit des temps
[modifier]Et nous savons déjà au moins une chose, c'est que l'homme est merveilleux, et que les hommes sont pitoyables, et que chacun de notre côté, dans notre morceau de connaissance et dans notre nationalisme misérable, c'est pour les hommes que nous travaillons.
- La Nuit des temps, René Barjavel, éd. Presses de la cité, coll. « Pocket », 1968 (ISBN 978-2-266-15242-6), p. 181
Emmanuel Hoog, Mémoire année zéro
[modifier]La déesse de notre temps a pour nom Nostalgie, nouvel Être suprême d'une société sans Dieu.
- Mémoire année zéro (2009), Emmanuel Hoog, éd. Seuil, 09/2009 (ISBN 978.2.02.099036.3[à vérifier : ISBN invalide]), p. 42
Le présent risque de s'embourber dans un éternel passé toujours recommencé.
- Mémoire année zéro (2009), Emmanuel Hoog, éd. Seuil, 09/2009 (ISBN 978.2.02.099036.3[à vérifier : ISBN invalide]), p. 153
Les églises se sont vidées au fur et à mesure que les musées se remplissaient.
- Mémoire année zéro (2009), Emmanuel Hoog, éd. Seuil, 09/2009 (ISBN 978.2.02.099036.3[à vérifier : ISBN invalide]), p. 182
Jacques Attali, Une brève histoire de l'avenir
[modifier][…] de siècle en siècle, l'humanité impose la primauté de la liberté individuelle sur toute autre valeur.
- Une brève histoire de l'avenir, Jacques Attali, éd. Fayard, 2006 (ISBN 2-213-63130-1), partie Avant-propos, p. 16 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Elle [l'intelligence universelle] créera un rapport tout à fait nouveau à la propriété intellectuelle, qui ne pourra plus être absolue et devra être partagée avec l'ensemble de l'humanité, nécessaire à la créativité de chacun.
- Une brève histoire de l'avenir, Jacques Attali, éd. Fayard, 2006 (ISBN 2-213-63130-1), partie Troisième vague de l'avenir : l'Hyperdémocratie, p. 385 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Amélie Nothomb, Cosmétique de l'ennemi
[modifier]On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas.
- Cosmétique de l'ennemi (2001), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 08/2004 (ISBN 9782253155034), p. 118
Amélie Nothomb, Acide sulfurique
[modifier]Et s'ils ont défailli à ce soutien en temps opportun, ne seraient-ils pas plus utiles à leur texte en l'aimant quand même, de cet amour véritable qui ne s'exprime pas par la logorrhée mais par un silence ponctué de mots forts ?
- Acide sulfurique (2005), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 04/2007 (ISBN 9782253121183), p. 82
«Tu ne m'as rien donné et je souffre ! Je t'ai sauvée et tu me laisses crever de faim ! Et j'aurai faim jusqu'à ma mort ! Et tu trouves ça juste !»
- Acide sulfurique (2005), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 04/2007 (ISBN 9782253121183), p. 209
Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux
[modifier]Grâce à l'ennemi, ce sinistre accident qu'est la vie devient une épopée.
- Acide sulfurique (1993), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 02/2001, p. 15
"L'univers existe pour que j'existe."
- Acide sulfurique (1993), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 02/2001, p. 30
Je comprenais que je ne pouvais me contenter de l'aimer : il fallait aussi qu'elle m'aimât.
- Acide sulfurique (1993), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 02/2001, p. 39
La neige, eau éclatée, sable de gel, sel non pas de la terre, mais du ciel, sel non salé, au goût de silex, à la texture de gemme pilée, au parfun de froidure, pigment du blanc, seule couleur qui tombre des nuages.
- Acide sulfurique (1993), Amélie Nothomb, éd. Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel), 02/2001, p. 104