Utilisateur:Мит Сколов/Jan N. Bremmer
Apparence
Jan N. Bremmer (né en 1944) est un chercheur et un universitaire.
Entretien 2012
[modifier]- En effet, être un iconoclaste aujourd’hui est une bonne chose alors que durant la Réforme c’était passible de pendaison.
- Le problème est que je ne suis pas un homme à livres. Je suis trop impatient. Je ne peux pas travailler plusieurs années sur un livre.
- ...Et bien sûr le dimanche, nous allions deux fois à l’église. Aujourd’hui j’ai le sentiment d’avoir entendu assez de sermons pour une vie et donc je n’y vais plus beaucoup.
Je dis toujours à mes meilleurs étudiants que si on admire quelqu’un, il faut lire tout ce qu’il a écrit.
- « Entretien avec Jan N. Bremmer », Daniel Barbu, Philippe Matthey, Nicolas Meylan, Jan Nicolaas Bremmer, ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, nº 7, 2012, p. 12 (lire en ligne)
- En général, les rites d’initiation m’ont toujours intéressé, peut-être à cause des révoltes de la jeunesse dans les années soixante.
- Le fait que des gens soient prêts à mourir pour leur foi me fascine, probablement parce que je suis moi-même plutôt sceptique.
- Lorsque je suis arrivé à Groningen, les historiens des religions ne prenaient pas le café avec les théologiens. J’ai mis fin à cela. Cela n’avait pas de sens. Pour moi c’est un faux problème.
- Mais dans toutes les religions du passé, l’éthique faisait partie intégrante de la religion.