Thomas Mofolo
Apparence
Thomas Mofolo, né en et mort en , est un écrivain de langue sesotho, originaire du Lesotho, un royaume enclavé dans le territoire de l'Afrique du Sud.
Les nouvelles, dit-on, ne sont pas du pain, personne n'en est avare.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 2, p. 32
Il n'y a rien pour les hommes qui puisse leur être plus pénible que la honte d'être mis en chansons par des femmes, par dérision et moqueries, tout comme aussi il n'y a rien qui leur soit plus agréable que de les entendre chanter vos louanges.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 3, p. 47
Il faut briser avec tous sentiments généreux, car la générosité dévore celui qui la possède.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 6, p. 90
L'être humain se sent désespérer de tout lorsque l'ennemi le prend à revers en son foyer.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 14, p. 182
Le mariage nuit à la souveraineté parce qu'il suscite des disputes au foyer d'un homme… Il vaut mieux, et de beaucoup, et surtout lorsqu'il s'agit d'un chef, ne se marier que sur le tard, au moment où les cheveux commencent à grisonner.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 16, p. 201
Rien n'inspire davantage un homme et n'est, dans la vie, un meilleur stimulant pour lui que de constater que ce qu'il fait est beau et bienfaisant.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 25, p. 323
Ce que l'on appelle la mort n'existe pas; quand on dit d'une personne qu'elle est morte, ce n'est pas vrai; elle n'est pas morte, elle est seulement transformée: l'esprit de vie est sorti de cette peau racornie qu'est la chair, et s'en est allé dans un autre monde, un monde plus lumineux que le soleil lui même. Cette personne alors y va demeurer tout en ayant conservé sa personnalité première.
- Chaka (1925), Thomas Mofolo (trad. Victor Ellenberger), éd. Gallimard, coll. « L'imaginaire », 2010 (ISBN 978-2-07-012958-4), chap. 2, p. 199