« Jean Racine » : différence entre les versions
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Version du 3 janvier 2009 à 20:02
Jean Racine (1639 - 1699) est un poète français tragique. Il est considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l'un des deux plus grands dramaturges classiques français.
Andromaque
Oreste à Pylade : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?
- Ce vers est l'exemple littéraire d'allitération (ici en "s") le plus cité.
- Andromaque (1667), Jean Racine, éd. Hachette Education, coll. « Classiques Hachette », année de publication (obligatoire) (ISBN 2-01-017221-3), acte V, scène 5, p. 112, vers 1638 (texte intégral sur Wikisource)
Britannicus
Burrhus à Néron : Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime,
Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime,
Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés,
Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime,
Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés,
Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
- Britannicus, Jean Racine, éd. GF Flammarion, 1669, acte IV, scène 3, p. 82 vers 1343-1346 (texte intégral sur Wikisource)
Bérénice
Titus : Ah, Rome! Ah Bérénice! Ah, prince malheureux!
Pourquoi suis-je empereur? Pourquoi suis-je amoureux?
Pourquoi suis-je empereur? Pourquoi suis-je amoureux?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte IV, scène 6, p. 102, vers 1225;1226 (texte intégral sur Wikisource)
Bérénice : Nous séparer? Qui? Moi?
Titus de Bérénice?
Titus de Bérénice?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte III, scène 3, p. 82, vers 895 (texte intégral sur Wikisource)
Antiochus : Eh bien, Antiochus, es-tu toujours le même?
Pourrai-je sans trembler , lui dire: « Je vous aime »?
Pourrai-je sans trembler , lui dire: « Je vous aime »?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte I, scène 2, p. 28, vers 19;20 (texte intégral sur Wikisource)
Bajazet
Atalide à Zaïre : Mon unique espérance est dans mon désespoir.
- Bajazet (1672), Jean Racine, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1992 (ISBN 2-253-06008-9), acte I, scène 4, p. 40, vers 335 (texte intégral sur Wikisource)
Phèdre
Hippolyte à Théramène : La fille de Minos et de Pasiphaé.
- Vers fameux pris comme le modèle de tout alexandrin
- Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 822 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Théramène : Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.
- Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 823 (texte intégral sur Wikisource)
Phèdre à Oenone : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
- Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 3, p. 831 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Thésée : Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés;
Et jamais on n'a vu la timide innocence
Passer subitement à l'extrême licence.
Et jamais on n'a vu la timide innocence
Passer subitement à l'extrême licence.
- Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte IV, scène 2, p. 858 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Thésée : Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur.
- Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte IV, scène 2, p. 858 (texte intégral sur Wikisource)
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