« Gourmandise » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
La fée Didier (discussion | contributions)
image
Leodekri (discussion | contributions)
ordre chrono + lien
Ligne 4 : Ligne 4 :
== Littérature ==
== Littérature ==
=== Roman ===
=== Roman ===

==== [[w:Honoré de Balzac|Honoré de Balzac]], ''[[s:Le Cousin Pons|Le Cousin Pons]]'', 1874 ====
{{Citation|citation=La gourmandise, le péché des moines vertueux.}}
{{Réf Livre|titre=Le Cousin Pons|auteur=Honoré de Balzac|éditeur=Houssiaux|année=1874|chapitre=I - X|page=1|section=IV. Où l’on voit qu’un bienfait est quelquefois perdu|s=Le Cousin Pons/1#IV. Où l’on voit qu’un bienfait est quelquefois perdu}}

==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino ou les mystères de Naples'', 1974 ====
==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino ou les mystères de Naples'', 1974 ====
{{citation|citation=— C'est bien simple, disait Cimarosa, un même endroit ne peut pas être consacré à la fois à Dieu et au Diable. Startuffo, qui a sa boutique au bas de la place, fait de trop bons gâteaux. Dieu s'est déclaré battu. Il a décidé de tourner le dos à son rival, pour ne pas voir mes amis Porporino et Feliciano en jeunes lévites du temple de la gourmandise.}}
{{citation|citation=— C'est bien simple, disait Cimarosa, un même endroit ne peut pas être consacré à la fois à Dieu et au Diable. Startuffo, qui a sa boutique au bas de la place, fait de trop bons gâteaux. Dieu s'est déclaré battu. Il a décidé de tourner le dos à son rival, pour ne pas voir mes amis Porporino et Feliciano en jeunes lévites du temple de la gourmandise.}}
Ligne 14 : Ligne 19 :
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=168|section=Gourmandise|partie=II « Les pauvres de Jésus-Christ »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=168|section=Gourmandise|partie=II « Les pauvres de Jésus-Christ »|ISBN=978-2-246-01243-6}}


==== [[w:Honoré de Balzac|Honoré de Balzac]], ''[[s:Le Cousin Pons|Le Cousin Pons]]'', 1874 ====
{{Citation|citation=La gourmandise, le péché des moines vertueux.}}
{{Réf Livre|titre=Le Cousin Pons|auteur=Honoré de Balzac|éditeur=Houssiaux|année=1874|chapitre=I - X|page=1|section=IV. Où l’on voit qu’un bienfait est quelquefois perdu|s=Le Cousin Pons/1#IV. Où l’on voit qu’un bienfait est quelquefois perdu}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
Ligne 23 : Ligne 25 :


L'article '''[[Poésie bachique]]'''
L'article '''[[Poésie bachique]]'''

L'ensemble des '''[[Péchés capitaux]]'''


[[Catégorie:Alimentation]]
[[Catégorie:Alimentation]]

Version du 22 décembre 2011 à 13:31

La gourmandise, détail des « Sept péchés capitaux »

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables, que certains moralistes et certaines doctrines religieuses peuvent considérer comme un défaut ou une faute.

Littérature

Roman

Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1874

La gourmandise, le péché des moines vertueux.
  • Le Cousin Pons, Honoré de Balzac, éd. Houssiaux, 1874, chap. I - X, IV. Où l’on voit qu’un bienfait est quelquefois perdu, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)


Dominique Fernandez, Porporino ou les mystères de Naples, 1974

— C'est bien simple, disait Cimarosa, un même endroit ne peut pas être consacré à la fois à Dieu et au Diable. Startuffo, qui a sa boutique au bas de la place, fait de trop bons gâteaux. Dieu s'est déclaré battu. Il a décidé de tourner le dos à son rival, pour ne pas voir mes amis Porporino et Feliciano en jeunes lévites du temple de la gourmandise.
  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 165


Pauvre Mimmo ! Nous ne pouvions lui rapporter que les gâteaux transportables. Il connaissait par ouï-dire seulement, d'après nos descriptions qu'il écoutait les larmes aux yeux, les extravagantes constructions de meringue et de crème, les Délices au chocolat, les Maries-Carolines fourrées de fruits confits, les Châteaux d'Espagne au café amer, les babas géants imbibés de rhum des Antilles, toutes ces merveilles fondantes, collantes, ruisselantes, dégoulinantes, car le goût en ces années-là était au tendre et au mou, la mode n'allait pas au croustillant. Il y avait aussi les sorbets, sorbets au citron, sorbets aux mûres, sorbets aux myrtilles, une spécialité de Startuffo, que dis-je, une exclusivité, une innovation, les premières glaces jamais faites en Italie, en Europe. Startuffo envoyait chaque hiver des bateaux jusqu'en Suède qui rapportaient de la neige dans les profondeurs de leurs cales. Cette neige était conservée dans une sorte de citerne creusée sous la terre du petit jardin qu'il avait aménagé exprès derrière la pâtisserie.
  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 165


Nous faisions des orgies de meringues et de babas, lui par joie de vivre, par exubérance et par fringale, moi avec le sombre plaisir de penser que j'étais ridicule, dans mon état, de me préoccuper pour ma silhouette.
  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 168


Voir aussi

Muriel Barbery, Une gourmandise

L'article Poésie bachique

L'ensemble des Péchés capitaux