« Pédophilie » : différence entre les versions

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=== Samantha Geimer, "La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski", 2013 ===
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== Littérature ==
== Littérature ==

Version du 6 février 2014 à 20:53

La statue de l'esclave blanc

Le pédophilie, pratiquant la pédophilie, est celui qui a des rapports sexuels avec des mineurs.

Cinéma

Luc Besson, Léon, 1994

Mathilda : Tu sais, les filles pensent à leur premier petit ami pendant longtemps. Je l'imaginais avec des cheveux grisonnants, élégant. un peu comme le père de Georgia, une camarade de classe.. Genre de gars qui vous fait sentir en sécurité ! Cool, non ? Mes camarades m'ont dit que la première fois qu'elles avaient fait l'amour c'était horrible. Elles avaient mal partout, après. Mais c'est parce qu'elles l'ont fait avec des hommes qu'elles n'ont pas aimé. En fait, c'était pour frimer. Plus tard, elles ont aimé çà. Comme les cigarettes. ( ... ) Je parle parce que tu ne parles pas, Léon. Je te déclare mon amour et tu ne dis rien. C'est pourquoi je suis nerveuse et je ne peux pas m'arrêter de parler. Dis-moi que tu m'aimes, ou que tu ne m'aimes pas, ou que tu aimes quelqu'un d'autre. Mais ... dis-moi quelque chose.
Léon : J'avais une petite amie, il ya longtemps. Avant de venir ici, dans mon pays. J'avais 14 ans. Nous avons flirté comme des enfants. Son père ne voulait pas qu'elle me voie. Ma famille n'était pas très respectable. Oui. Le jour où il est sorti de prison. Je lui ai permis de faire dix pas, pas plus. Et bang. Deux cents mètres. Par télescope. Cette nuit-là , j'ai quitté mon pays et suis venu ici , pour rejoindre mon père, qui travaillait pour Tony. J'avais 17 ans. Depuis lors, je n'ai jamais quitté la ville et n'ai jamais eu une autre petite amie .... Tu vois, je ne serais pas un bon amant, Mathilda .

  • (en)

    Mathilda : You know, girls think about their first boyfriend for a long time … I imagined him with grizzled hair, elegant … a little like Georgia’s father. Georgia is a classmate of mine …. Kinda guy makes you feel safe! Cool, isn’t it? My mates told me the first time they made love was awful. They had pain everywhere, afterwards …. But that’s because they made it with men they didn’t love. In fact, they just did it to show off, at the beginning. Later, they liked it. … Like cigarettes. (...) I talk because you don’t talk, Léon. I declare my love and you say nothing. That’s why I’m nervous and I can’t stop talking. Tell me you love me, or you don’t love me, or you love someone else. … But tell me something.
    Léon : I had a girlfriend … a long time ago. Before coming here, in my country. I was 14 years old …. We flirted like kids …. Her father didn’t want her to see me. My family was not very respectable. Yes. The day he got out of jail. I allowed him to make ten steps … not more. And bang. Two hundred meters. By telescope. That night, I left my country and came here, to join my father, who worked for Tony. … I was 17. Since then, I’ve never left the city … and never had another girlfriend …. You see, I wouldn’t be a good lover, Mathilda.

  • Jean Reno, Natalie Portman, Léon (scène coupée au montage) (1994), écrit par Luc Besson

Pedro Almodovar, La mauvaise éducation', 2004

Ignacio: Je pense que je viens de perdre la foi, donc je ne crois plus en Dieu ou à l'enfer. et ne croyant plus à l'enfer, je n'ai pas peur. Et sans peur je suis capable de n'importe quoi.
  • Pedro Almodovar, 2004, dans La mauvaise éducation.

Maiwenn, Polisse, 2011

Et comment vous expliquer que le petit il est plutôt calme le soir et pas le deuxième ?
C’est parce que le petit je le branle pas tous les soir.
  • Emmanuelle Bercot et Maiwenn, 2011, dans Polisse.

Samantha Geimer, "La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski", 2013

*"Roman Polanski m'a prise en photo aujourd'hui. Il m'a violée, merde !"
  • "Si je devais choisir entre le viol et revivre ce qui s'est passé après, je choisirais le viol
  • La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski, Samantha Geimer, album Editions Plon, vol. ., 2013 chez ..

  • Littérature

    Gabriel Matzneff, Les moins de 16 ans, 1975

    Il y a beaucoup d’autres façons de pourrir un gosse que de coucher avec.
    • Les moins de 16 ans, 1975, dans Apostrophe, Gabriel Matzneff.

    Tony Duvert, L'enfant au masculin, 1980

    Je dédie ce souvenir aux salauds qui me prêchent aujourd'hui le «respect» du mineur. Moralistes borgnes, j'ai été ce mineur et je l'ai subi, ce respect.
    • L'enfant au masculin, 1980, dans ., Tony Duvert.

    Jean d'Ormesson, Le Point, 1993

    Il est grand, il est mince, il est chauve à la Brynner, avec des yeux et des dents à chavirer tous les collèges et toutes les maternelles ; j'ai beau ne plus avoir 13 ans, je l'aime beaucoup. (...) La passion d'un quinquagénaire, excité par l'ombre de la Brigade des mineurs, pour une collégienne de 14 ans - en quatrième, peut-être ? Ou déjà en troisième - et ses efforts pour rompre avec la bonne douzaine de maîtresses, ah ! bravo, dont il cultivait les faveurs avant de tomber sur l'amour. (...) D'autant plus volontiers qu'il a eu son lot de malheurs, et qu'il en parle avec courage et simplicité. Je me rappelle l'"Apostrophes", en 1987, où il est apparu avec des lunettes noires. Les collégiennes s'évanouissaient. On avait cru un instant que c'était le sida. Ce n'était qu'un candida albicans qui s'était attaqué à son oeil gauche. (...) A voir le nombre des enfants qui sont pendus à ses basques, on se dit que rien n'est perdu pour notre langue bien-aimée.
    • L'enfant au masculin, 1993, dans Le Point, Jean d'Ormesson.

    Allen Ginsberg, Journal, 1997

    Comme tout étiquetage de la pédophilie qualifiée d'"agression sur mineur". Tout le monde aime les petits enfants. Tout ce que vous avez à faire est de marcher à travers le Vatican et voir toutes les petites statues de petits prepubères, pubères, et de postpubères. Les enfants nus ont été le plaisir pendant des siècles, à la fois pour les parents et les spectateurs. Alors marquer la pédophilie comme un crime est ridicule.
    • The Liberation is the Word, summer 1997, dans ., Allen Ginsberg.

    Renaud Camus, L'infini, 1997

    Si la sexualité, comme je crois, n'a strictement rien de répréhensible en soi, on ne voit pas pourquoi elle le serait chez les enfants, ou avec les enfants. Il est absurde de considérer qu'elle serait illicite jusqu'à un certain âge, et deviendrait licite du jour au lendemain, dès que cet âge est dépassé. Les enfants ont une sexualité et des pulsions sentimentales bien connues, qui peuvent très bien se porter sur des adultes, en particulier sur de jeunes et beaux adultes, professeurs de gymnastique ou moniteurs de colonies de vacances, comme nous l'avons tous vu.
    • L'infini, summer 1997, dans ., Renaud Camus.

    Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires, 1998

    Le désir sexuel se porte essentiellement sur les corps jeunes, et l'investissement progressif du champ de la séduction par les très jeunes filles ne fut au fond qu'un retour à la normale, un retour à la vérité du désir analogue à ce retour à la vérité des prix qui suit une surchauffe boursière anormale.
    • Les Particules élémentaires (1998), Michel Houellebecq, éd. J'ai lu, coll. « Nouvelle génération », 2006  (ISBN 2-290-35171-7), p. 106

    Hakim Bey, Wild children, 1998

    Les enfants aux sens clarifiés qui les trahissent dans une sorcellerie au magnifique plaisir reflète quelque chose de sauvage et cochon sur la nature de la réalité elle-même: anrachistes ontologiques naturels, anges du chaos, leurs gestes et l'odeur de leurs corps diffusent autour d'eux une jungle de présence, une forêt de préscience complête avec serpents, armes de ninjas, tortues, chamanisme futuriste, bordel incroyable, pisse, fantômes, rayons de soleil, branlette, nids d'oiseaux et oeufs, agressivité joyeuse...
    • Wild children, 1998, dans co-edité avec Dave Mandl, Hakim Bey.

    Christine Angot, Campus, 2001

    (Denise Bombardier) prouve, cette femme, que ce qui dérange, ce n'est pas ce que (Gabriel Matzneff) fait dans la vie, c'est l'écriture. Elle lui reproche en fait d'être un écrivain, c'est ça qui la dérange.
    • A propos de Gabriel Matzneff, 2001, dans Campus, Christine Angot.

    Alain Robbe-Grillet, Le Voyageur, 2001

    On n'a pas le droit d'écrire que les petites filles sont sexuellement attirantes. [...] En France comme ailleurs, il y a une emprise du politically correct qui ne me paraît pas saine. Certaines petites filles ont une sexualité très précoce". Elles "provoquent" les hommes qui doivent "faire très attention à ne pas être violés.
    • Le Voyageur, Ed.Christian Bourgois, ., dans ., Alain Robbe-Grillet.
    Laurence avait douze ans et cela ne choquait ni la petite fille, ni ses parents (Georges Bataille et Sylvia), ni Balthus.
    • à propos de Balthus, ., dans ., Alain Robbe-Grillet.

    Yann Queffélec, Mineure, 2010

    Que faire ?... J'entrouve la bouche et laisse larmes et salive mêlées couler entre mes dents, je déglutis son chagrin. C'est elle qui m'embrasse, m'enlace, pas moi. C'est elle qui me donne la menue becquée d'un baiser brûlant. Je suis un irréprochable petit mari embrassé malgré lui pendant qu'il dort. À peine si je me repousse insensiblement vers Claire pour inviter Sibylle à venir au lit. Laisser faire ce n'est pas agir, ce n'est pas brusquer, violer, attenter. Laisser un baiser suivre son cours est une bonne action. Imaginez combien de temps peut durer un baiser quand il entre dans votre bouche et se sent chez lui.
    • Mineure, 2010, dans ., Yann Queffelec.