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De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.</poem>}}
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=106|partie=Nouveaux poèmes|section=[[Paul Klee]]|ISBN=978-2-07-030095-2}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=106|partie=Nouveaux poèmes|section=[[Paul Klee]]|ISBN=978-2-07-030095-2}}

=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=Dans le désert, perdu, irrémédiablement perdu, l’explorateur casqué de blanc se rend compte enfin de la réalité des mirages et les trésors inconnus, les faunes rêvées, les flores invraisemblables constituent le paradis sensuel où il évoluera désormais, épouvantail sans moineaux, tombeau sans épitaphe, homme sans nom, tandis que, formidable déplacement, les pyramides révèlent les dés cachés sous leur masse pesante et posent à nouveau le problème irritant de la fatalité dans le passé et de la destinée dans le futur.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=100|section=IX. Le palais des mirages|ISBN=978-2-07-027695-0}}


==== [[Antonin Artaud]], ''Fragments d'un Journal d'Enfer'', 1929 ====
==== [[Antonin Artaud]], ''Fragments d'un Journal d'Enfer'', 1929 ====

Version du 5 février 2012 à 14:50

FatalismJan Toorop (1893)

La fatalité se présente comme le caractère de ce qui est fatal, de ce qui est l'oeuvre du destin.

Littérature

Poésie

Paul Eluard , Capitale de la douleur, 1926

Sur la pente fatale, le voyageur profite
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.


Prose poétique

Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927

Dans le désert, perdu, irrémédiablement perdu, l’explorateur casqué de blanc se rend compte enfin de la réalité des mirages et les trésors inconnus, les faunes rêvées, les flores invraisemblables constituent le paradis sensuel où il évoluera désormais, épouvantail sans moineaux, tombeau sans épitaphe, homme sans nom, tandis que, formidable déplacement, les pyramides révèlent les dés cachés sous leur masse pesante et posent à nouveau le problème irritant de la fatalité dans le passé et de la destinée dans le futur.


Antonin Artaud, Fragments d'un Journal d'Enfer, 1929

On a beau me dire que c'est en moi ce coupe-gorge, je participe à la vie, je représente la fatalité qui m'élit.
  • L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes (1929), Antonin Artaud, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 1956, partie Fragments d'un Journal d'Enfer, p. 125


Philosophie

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885

J'aime celui qui ne veux pas avoir trop de vertu. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage noeud auquel se pend la fatalité.
  • Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972  (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Prologue de Zarathoustra », 4, p. 24