Sony Labou Tansi

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Sony Labou Tansi est le nom de plume de Marcel Ntsoni, né à Kimwenza (ex Congo belge) en et mort à Brazzaville (République du Congo) le . Romancier, poète, et dramaturge, il est l’auteur d’une douzaine de pièces de théâtre et de six romans dont La Vie et demie et Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez.

L’Anté-peuple, 1983[modifier]

Quand une femme est belle et que vous refusiez de la trouver belle — dites-vous qu’il y a une anguille sous cœur.


L’homme n’est pas beau que lorsqu’il connaît le prix du choix.


Les hommes, tous les hommes, finissent par tomber dans le piège de la beauté.


Ce n’est pas le nombre de mouches qui fait la quantité du caca.


Tant qu’on respire, on est vivant.


L’homme vient au monde pour aimer et passer : aimer tout en passant.


C’est les lâches qui prennent la mort pour une solution.


Nous sommes au pays de la lutte. Il faut oser vaincre. Il faut oser marcher. Ou crever.


Au monde, nous y venons, parfois ensemble, mais chacun a son chemin.


Qui mange matin évite de bâiller à l’enterrement.


Parfois la plus grande chose qu’on puisse faire au monde passe par sa propre peau.


Ce monde-ci est fou. Il n’y a que les papiers qui raisonnent, qui pensent, qui respirent.


Le pouvoir absolu assure absolument le déséquilibre social.


Le ciel, c’est sans doute loin, très loin. Mais l’enfer, au moins l’enfer, si nous marchons encore, nous l’atteindrons.


C’est quand les hommes descendent très bas qu’on a vraiment besoin de Dieu.


La vie et demie, 1979[modifier]

Une nation n'a pas de parents, pour la simple raison qu'elle doit naître tout les jours. La nation doit naître de chacun de nous, autrement pourquoi voulez vous que ça soit une nation ? La nation ne peut pas venir des illusions de deux ou trois individus, quelque soit la bonne volonte de ceux-ci.


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