Sofia Kovalevskaïa
Apparence
(Redirigé depuis Sofia Kovalevskaya)
Cette page est une ébauche. N'hésitez pas à la modifier en ajoutant des citations admissibles ! | |
Sofia Kovalevskaïa est une mathématicienne russe née à Moscou le ( dans le calendrier grégorien) et morte à Stockholm le .
Elle est la première femme à obtenir un doctorat en mathématiques d'une université allemande, première femme professeur d'université en Europe et également la première femme en Europe à rejoindre le comité de rédaction d’une revue scientifique.
Citations
[modifier]Dis ce que tu sais, fais ce que tu dois, advienne que pourra.
- Devise de son mémoire pour le prix Bourdin 1888
- « La Rançon de la Gloire - Sophie Kovalesky », Arvède Barine, Revue des Deux Mondes/1894-1900, vol. 123 mai-juin 1894, p. 377 (texte intégral sur Wikisource)
Citations rapportées
[modifier]Nul ne peut être mathématicien s'il n'a l'âme d'un poète.
- Dans une lettre à Mme Schabelskoy
- Sonya Kovalevsky : Her Recollections of Childhood, Isabel F. Hapgood, éd. The Century Company, 1895, p. 316 (lire en ligne)
Citations sur
[modifier]On a souvent comparé la carrière scientifique des femmes à une course de haies. Dans le cas de Sophie, je pense plutôt à ces épreuves de concours hippique où l'on augmente la hauteur de l'obstacle après chaque passage. Qui plus est, il semble dans ce cas que cette épreuve soit infiniment longue au sens où, même longtemps après sa mort, elle doit recommencer à prouver encore et encore ses compétences et la qualité de son apport à la science.
- Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, Michèle Audin, éd. Calvage & Mounet, 2008 (ISBN 978-2-91-635205-3), chap. IX. Le prix Bordin et la réputation de Sophie. Saut d’obstacles, p. 172
C'était une « mathématicienne à deux idées ». Vous savez, beaucoup de mathématiciens, et même de très connus, ont une bonne idée – ce qui est mieux que de ne pas en avoir du tout – après quoi ils l'exploitent toute leur vie. Voyez Mittag-Leffer. Au contraire, Kovalevskaia a eu l'idée qui l'a conduite (indépendamment de Cauchy) à ce que l'on appelle le théorème de Cauchy-Kovalevskaya, puis, dix ans plus tard, l'idée menant à la toupie de Kovalevskaya.
- « Je me souviens de ses idées, par André Weil »[1]
- Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, Michèle Audin, éd. Calvage & Mounet, 2008 (ISBN 978-2-91-635205-3), chap. XI. Je me souviens de Sophie, par George, Gösta, Julia et les autres, p. 241
Notes et références
[modifier]- ↑ (en) Ann Hibner Koblitz, « Sofia kovalevskaia and the mathematical community », The Mathematical Intelligencer, vol. 6, 1984, p. 27 [texte intégral, lien DOI].