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Nina Berberova

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Nina Berberova avec Vladislav Khodassevitch à Sorrente en 1925.

Nina Berberova (en russe : Ни́на Никола́евна Бербе́рова), née à Saint-Pétersbourg le 26 juillet 1901 et morte à Philadelphie le 26 septembre 1993, est une femme de lettres et poétesse russe-américaine connue pour ses récits de Russes en exil.

Citations

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C'est moi qui souligne, 1989

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Dans une autobiographie, on parle de soi, dans des Mémoires, on parle d'autrui.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 24


Chacun a ses secrets. Certains les traînent tout au long de leur vie comme un fardeau, d'autres les chérissent et les conservent avec soins, comme une source de vie jaillissante où ils puisent leurs forces vives jusqu'à la fin.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 25


L'idée d'un au-delà ne m'intéresse guère. Elle s'apparente un peu, à mes yeux à "l'opium du peuple", on l'exploite comme du charbon ou du pétrole.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berverova, éd. Actes Sud, 1990, p. 26


Rien n'est écrit d'avance, c'est nous qui créons l'avenir.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berverova, éd. Actes Sud, 1990, p. 59


Quiconque, dans sa jeunesse, n'a pas ressenti douloureusement le besoin de découvrir le sens éternel de la mesure et de la beauté restera à tout jamais sourd à cet appel.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 87


L'existence est la seule et unique réalité. Nous vivons ici et maintenant.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 96


Le besoin de marcher sur une corde raide, de se coucher entre les rails du chemin de fer ou encore de se pencher par la fenêtre du dixième étage est toujours le signe d'un certain malaise intérieur et d'un conflit larvé avec soi.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berverova, éd. Actes Sud, 1990, p. 129


La fin n'est pas toujours contenu dans le début, bien souvent elle est trop cachée pour qu'on puisse la déceler.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 229


Le pire châtiment pour un homme politique, c'est l'oubli.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 322


Le monde est en devenir perpétuel et il est vain de vouloir retenir quoi que ce soit, même au-dedans de nous. Entre l'aube et le crépuscule, les hommes ne cessent d'évoluer. Des processus mystérieux sont constamment à l'œuvre, faisant surgir de nouvelles mutations et des circuits inédits.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 369


Aimer, c'est partager une feuille d'artichaut, tout le reste n'est que rivalité et pugilat, où les coups bas l'emportent de loin sur les coups permis.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 411-412


Rien n'est pire que la virginité. C'est quelque chose de monstrueux, qui inspire répugnance et dégoût. Quoi de plus contraire à la nature de ne jamais se donner à quelqu'un !
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 432


La faculté de s'adapter a été de tout temps l'une des sources du bonheur et je plains ceux qui ne l'ont pas connue. Il n'y a rien d'humiliant à s'adapter. C'est la condition même de la félicité.
  • C'est moi qui souligne, Nina Berberova, éd. Actes Sud, 1990, p. 453


Chroniques de Billancourt, 1992

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Méfiez-vous si vous vous apercevez que l'on se met à blanchir un plafond, à repeindre un mur, que l'on pose de nouveaux parquets. Si aujourd'hui on balaie, il se peut que demain vous subissiez le même sort.
  • Chroniques de Billancourt, Nina Berberova, éd. J'ai lu, 1992, p. 54


Une vie ne suffirait pas à courir après les idées.
  • Chromiques de Billancourt, Nina Berberova, éd. J'ai lu, 1992, p. 66


Les promesses sont faites pour ne pas être tenues.
  • Chroniques de Billancourt, Nina Berberova, éd. J'ai Lu, 1992, p. 109


Les raisons sont toujours les mêmes lorsqu'on se trouve du côté des perdants.
  • Chroniques de Billancourt, Nina Berberova, éd. J'ai Lu, 1992, p. 139


Par une honnête existence, par notre place en ce monde, nous contribuions avec notre travail, nos forces, notre sueur malodorante, notre labeur parfumé d'ail et d'alcool, à l'équilibre mondial. Telle était notre vie.
  • Chroniques de Billancourt, Nina Berberova, éd. J'ai Lu, 1992, p. 232


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