Mbarka Bouaida
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Touria El Glaoui ,née en 1974, est une entrepreneure franco-marocaine, fondatrice de la foire d'art contemporain africain 1-54, qui se tient chaque année à Londres, New York et Marrakech. Elle s’emploie à favoriser l’émergence d’un marché et à faire connaître l’art contemporain africain au niveau international.
Citations[modifier]
Il faut savoir que de toutes les façons le continent est énorme, qu'un collectionneur nigérian sera d'abord intéressé par un artiste nigérian, qu'un Tunisien préférera un artiste tunisien. L'idée d'une collection panafricaine est plus un concept européen ou américain.
- « panafricaine est un concept européen » », Roxana Azimi, lemonde.fr, 16 février 2015 (lire en ligne)
Le développement du marché repose sur un ensemble de facteurs intrinsèquement liés. Le soutien des collectionneurs locaux aux artistes de leurs pays, ainsi que leur investissement pour créer sur place des musées, des centres d’art, des festivals et des biennales est un premier facteur indispensable.
- « panafricaine est un concept européen » », Roxana Azimi, lemonde.fr, 16 février 2015 (lire en ligne)
Je pense que le marché international de l’art sera capital dans la consolidation du marché africain : les collectionneurs internationaux sont en train de prendre conscience de l’extraordinaire diversité et qualité de la création artistique africaine.
- « panafricaine est un concept européen » », Roxana Azimi, lemonde.fr, 16 février 2015 (lire en ligne)
on le voit déjà avec certaines stars du marché de l’art africain comme El Anatsui, Marlene Dumas ou Yinka Shonibare, dont les prix s'alignent sur certaines stars du monde occidental et asiatique. Cela parait d’ailleurs inévitable, compte tenu de l’intérêt que suscite l'art africain en ce moment. Cependant, je préférerais voir ce marché se construire raisonnablement plutôt qu’assister à une explosion brutale qui n’aurait aucune mesure avec la réalité.
- « panafricaine est un concept européen » », Roxana Azimi, lemonde.fr, 16 février 2015 (lire en ligne)
Je maintiendrai cela aussi longtemps que les collections en Afrique ne bénéficieront pas de la visibilité de celles appartenant aux collectionneurs d’art internationaux. Tant qu’il n’existera pas en Afrique une série de musées auxquels les œuvres pourront être prêtées, les collections africaines ne seront pas présentées de la même manière. Cela ne veut pas dire qu’une collection a plus de valeur qu’une autre
- « ART AFRICA En conversation avec Touria El Glaoui Environ 1:54 Londres 2015 », artafricamagazine.org, artafricamagazine.org, 8 octobre 2015 (lire en ligne)
les artistes d’Afrique et de la diaspora africaine continuent d’être omis, ou marginaux, dans les grandes biennales, enquêtes et foires d’art.
- « ART AFRICA En conversation avec Touria El Glaoui Environ 1:54 Londres 2015 », artafricamagazine.org, artafricamagazine.org, 8 octobre 2015 (lire en ligne)
