Marguerite Durand (féministe)

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Portrait de Marguerite Durand (1864-1936), journaliste féministe, tableau par Jules Cayron, 1897. Paris, Bibliothèque Marguerite Durand.

Marguerite Durand, née le 24 janvier 1864 à Paris 8e et morte le 16 mars 1936 à Paris 5e, est une journaliste, actrice, femme politique et féministe française, fondatrice du journal féministe La Fronde, entièrement conçu, rédigé et diffusé par des femmes.

Citations[modifier]

Préface au Congrès international de la condition et des droits des femmes, dans La Fronde, 5 septembre 1900[modifier]

Quelque paradoxal que paraisse cet axiome, l’on peut hautement affirmer qu’à l’heure actuelle tout le monde est féministe. L’opinion contraire provient seulement de ce qu’un grand nombre de gens ont encore une conception fausse des idées qu’évoque ce mot.
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


Les métiers des femmes, aujourd’hui, ne nourrissent plus les femmes. La concurrence la plus déloyale et la plus immorale est faite aux ouvrières par le travail des « petites mains » et par celui des prisonnières. Dès qu’il est en âge de marcher seul l’enfant devient le concurrent de sa mère. Ne sont-ce pas les fillettes exploitées dans les couvents et les orphelinats, les femmes internées qui ont ruiné les ouvrières de l’aiguille ?
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


Une de La Fronde du 1er janvier 1898.
L’on se plaint que la femme ambitionne d’être fonctionnaire. Qu’est-ce qui se rapproche plus, cependant, du confortable foyer que la plupart des sinécures objets de tant de convoitises…masculines ? Les recettes postales, les emplois de sténographes, de bibliothécaires, de commis aux écritures dans les administrations publiques, les maisons de banque ou de commerce et, en général, ce qu’on appelle travaux de bureau », nécessitent-ils vraiment des qualités viriles ? Ne conviennent-ils pas plutôt aux femmes dont les habitudes sont sédentaires ? Les papiers administratifs doivent-ils forcément, pour être lisibles ou incompréhensibles, êtres rédigés de main d’hommes ?
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


L’humanité a tout à gagner de concours intelligent des êtres qui la composent. Elle ne doit se priver d’aucune des valeurs qu’elle possède en atrophiant les facultés d’un sexe. C’est le rôle de ce que l’on est convenu d’appeler le féminisme, d’établir, de prouver tout cela.
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


Le néfaste antagonisme des sexes n’a pas d’autre cause que la divergence de leur éducation.
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


Les conquêtes du féminisme sont sûres, mais elles seront lentes tant que les femmes n’auront pas acquis ce fameux droit de vote dont les hommes ont fait leur apanage.
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


Les femmes sont, malheureusement, ne trop grand nombre, réfractaires à cette vérité et c’est bien justement que Bebel a pu écrire : « Un esclavage qui dure des centaines de générations finit par devenir une habitude. L’hérédité, l’éducation le font apparaître aux deux parties intéressées comme naturel. C’est ainsi que la femme en est arrivée à envisager son état d’infériorité comme chose allant si bien de soi, qu’il n’en coûte pas peu de peine de lui démontrer combien sa situation est indigne d’elle, et qu’elle doit viser à obtenir, dans la société, un membre ayant les mêmes droits que l’homme et son égal sous tous les rapports. »
  • Marguerite Durand cite August Bebel, artiste et homme politique socialiste allemand féministe.
  • « Préface Congrès international de la condition et des droits des femmes. 5, 6, 7 et 8 septembre 1900 », Marguerite Durand, La Fronde, 5 septembre 1900 (lire en ligne)


« Victoire féministe », dans La Fronde, 14 novembre 1900[modifier]

Marguerite Durand photographiée en 1910.
La femme au foyer, la femme gouvernant le monde par sa grâce ; son esprit ; sa beauté et son cœur ; la femme, être de faiblesse à qui il convient d’éviter la moindre fatigue : tout y est. À ces arguments - sont-ce des arguments ? - il nous a été donné souvent de répondre :

Pour qu’une femme reste à son foyer, il faut qu’elle ait un foyer.

Pour qu’une femme gouverne le monde par sa beauté, il faut qu’elle ne soit ni vieille, ni laide, ni disgraciée.

Une femme ne choisit pas un métier fatigant pour le plaisir de s’éreinter, mais par nécessité.
  • En réponse aux propos du sénateur conservateur Gourgu, opposé à l'ouverture aux femmes de la profession d'avocat.
  • « Victoire féministe », Marguerite Durand, La Fronde, 14 novembre 1900 (lire en ligne)


Il paraît que la profession d’avocat est la plus pénible des professions. M. Gourju nous en donne une description qui fait frémir. « N’avez-vous donc jamais vu des avocats épuisés de fatigue, à la suite d’une longue plaidoirie et obligés de prendre des précautions sérieuses contre la pneumonie qui les menace ». Nous avons, en effet, tous vu des avocats avoir très chaud, être aphones après une longue plaidoirie et risquer un rhume, une bronchite ou une pneumonie en passant dans un courant d’air. Quand elle vient de jouer Phèdre, Hamlet ou L’Aiglon, une femme comme Mme Sarah Bernard est dans un état équivalant et court les mêmes risques sans que personne au Sénat ne songe à s’apitoyer sur son sort.
  • « Victoire féministe », Marguerite Durand, La Fronde, 14 novembre 1900 (lire en ligne)


« En cinq ans », dans La Fronde, 15 décembre 1902[modifier]

En 1896, un Congrès féministe international dû à l’initiative privée tenait ses assises à Paris, à l’hôtel des Sociétés savantes. Malgré les travaux de femmes et d’hommes éminents, malgré la considérable somme de talents mis, en France, au service de la cause féministe depuis l’époque où Condorcet s’éleva de la façon que l’on sait contre ce qu’il appelait : « l’inepte préjugé de l’inégalité des sexes », le féminisme était alors, dans notre pays, taxé, par le plus grand nombre d’utopie malsaine et néfaste, ses apôtres et ses adeptes, de fous, de détraqués, au moins d’originaux.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


À l’époque où parut la Fronde, la bataille était générale et si acharnée qu’il était matériellement impossible de ne pas se ranger dans l’un ou l’autre camp. Je conduisis la Fronde vers celui où pour moi brillait la vérité et je l’enrôlais sous sa bannière à un moment où il y avait du courage à le faire… car les femmes plus amoureuses de formules que de logique n’étaient pas avec ceux qui défendaient alors l’innocent...
  • Au sujet de la prise de position de La Fronde en faveur de l'innocence du capitaine Alfred Dreyfus pendant l'affaire Dreyfus.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


Logiquement, dans un journal dirigé par une femme et composé uniquement de femmes, la Discorde, le Potin, la Jalousie devaient promptement tout détruire. « Elles se grifferont la figure avant quinze jours et s’arracheront les cheveux », prédisait-on. Cinq années ont passé sur ces sinistres pronostics ! Cinq années au cours desquelles plus de dix journaux d’hommes sont nés, ont vécu et sont morts ; cinq années pendant lesquelles sont venus jusqu’à nous les bruits de quantité de duels, de gifles données et rendues dans des rédactions d’hommes et les rédactrices de La Fronde, rédactrices de la première heure qui sont encore celles d’aujourd’hui, possèdent toujours leurs ongles, leurs cheveux et n’ont, sur aucun terrain, blessé personne.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


Les êtres raisonnables, qu’ils soient de sexe masculin ou de sexe féminin se comportent raisonnablement dans tous les cas, dans toutes les circonstances.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


Mais parmi les lecteurs et lectrices de la Fronde les membres de cet admirable personnel enseignant qui est la gloire de ce pays sont les plus nombreux et nombreuses et nous sont les plus chers, car si nous défendons leurs intérêts, ils sont les précieux auxiliaires de notre œuvre. Les idées nouvelles qu’ils inculquent aux jeunes cerveaux préparent des générations de femmes conscientes de leurs droits et de leurs devoirs qui seront mères plus clairvoyantes parce qu’instruites, et des générations d’hommes qui seront meilleurs par ce que plus justes.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


J’ai entendu gémir les mères sans pain demandant à quelle porte frapper. J’ai vu pleurer les veuves, les abandonnées, celles qui, ayant réuni sur un seul être tous leurs espoirs et toute leur affection sont, après le deuil ou la séparation, les tristes épaves que la société rejette brutalement.
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


L’administration de la fortune conjugale, est-ce que cela regarde les femmes ? Est-ce qu’elles sont seulement voix au chapitre ? Est ce qu’elles ont seulement le droit de parler des biens qu’elles ont apportés si des parents prudents n’ont pas songé à les marier sous un régime qui sauvegarde leurs intérêts ? Quand elles se permettent une question, on leur donne… si le maître est bien disposé… des explications auxquelles elle ne comprend rien. Elles signent des papiers, des procurations, des actes sans savoir… Où ? quand ? auraient-elles appris ?
  • « En cinq ans », Marguerite Durand, La Fronde, 15 décembre 1902 (lire en ligne)


La police des mœurs, dans La Fronde, 12 mai 1903[modifier]

L’omnipotence de la police des mœurs est un danger pour toutes les femmes et on s’en aperçoit enfin.
  • « La police des mœurs », Marguerite Durand, La Fronde, 12 mai 1903 (lire en ligne)


« La police des mœurs et les arrestations arbitraires », dans La Fronde, 23 mai 1903[modifier]

Une catégorie de femmes - on en compte 100.000 à Paris seulement - est punie de prison quand elle est malade ; alors que l’homme atteint du même mal n’est passible d’aucune peine. Pour les femmes seulement, dans notre France civilisée, au commencement du XX ème siècle, cette monstruosité : l’hôpital-prison existe encore !
  • Au sujet des arrestations arbitraires de prostituées.
  • « La police des mœurs et les arrestations arbitraires », Marguerite Durand, La Fronde, 23 mai 1903 (lire en ligne)


Nous qui n’avons pas l’arme puissante sans laquelle on n’obtient rien aujourd’hui : le bulletin de vote, nous ne pouvons que saisir avec empressement toutes les occasions d’attirer l’attention sur la situation de nos sœurs souvent plus malheureuses que coupables et qui sont soumises à l’arbitraire le plus monstrueux, car ce n’est pas l’arbitraire d’un tyran ou même d’un fonctionnaire plus ou moins éclairé et responsable, c’est l’arbitraire d’agents subalternes qu’aucune instruction, aucune éducation première n’a prédisposé au rôle si délicat qu’ils remplissent.
  • « La police des mœurs et les arrestations arbitraires », Marguerite Durand, La Fronde, 23 mai 1903 (lire en ligne)


Au XVIIème siècle apparurent les premières prisons de femmes ; la prison Saint-Martin, la Salpêtrièrie, les Madelonnettes. De la même époque sont les premières rafles de femmes. Un auteur auquel je fais quelques emprunts : Mme Avril de Sainte-Croix, dans un rapport des plus intéressants lu à notre premier congrès féministe officiel, rappelle que ces rafles sous prétexte de morale furent en réalité organisées pour donner du crédit aux fameuses actions du Mississippi. On ramassa des milliers de femmes qu’on expédia en Amérique pour y coloniser, sacrifiant des existences humaines à une simple opération financière.
  • Au sujet des premières prisons et rafles de prostituées.
  • « La police des mœurs et les arrestations arbitraires », Marguerite Durand, La Fronde, 23 mai 1903 (lire en ligne)


Pour la majorité des hommes, au point de vue civil, nous n’existons pas. Mme de Sainte-Croix, que je cite encore, a bien justement écrit : « Ne pouvant déposer dans l’urne électorale notre bulletin de vote, les injustices commises à notre égard n’ont qu’une importance relative. Quinze mille femmes à peu près sont, à Paris, inscrites sur les registres de police ; plus de 100.000 les insoumises sont journellement traquées, punies, emprisonnées, victimes de l’arbitraire le plus odieux. Croyez-vous que si 115.000 citoyens aussi peu intéressants fussent-ils, étaient chaque jour lésés dans leur droit, il ne se trouverait pas quelqu’un pour protester au Parlement et que l’on attendrait, pour leur faire rendre justice, l’avènement du gouvernement idéal qui brisera leurs chaînes en détruisant la misère ? »
  • Au sujet des arrestations arbitraires de prostituées.
  • « La police des mœurs et les arrestations arbitraires », Marguerite Durand, La Fronde, 23 mai 1903 (lire en ligne)


Citations rapportées[modifier]

Mme Marguerite-Durand assise, photographie anonyme. Sans date. Bibliothèque du Congrès (États-Unis), George Grantham Bain Collection.
Le premier moment de tumulte passé, chacun s’était vite aperçu que le bon sens n’était pas du côté des tapageurs et prenait intérêt à ce que disaient à la tribune, éloquemment ou de façon naïve, des femmes venues de toutes les parties du monde pour exposer les revendications de leurs sœurs opprimées.
  • Au sujet de la conférence féministe à laquelle Marguerite Durand, journaliste au Figaro, vient assister en avril 1986 avec un a priori négatif avant d'être convaincue et de devenir elle-même féministe.
  • « Marguerite Durand, emportée par «la Fronde» », Marguerite Durand, citée par Camille Paix, Libération, 19 juillet 2023 (lire en ligne)


L’idée m’était venue d’offrir aux femmes une arme de combat.
  • À propos de la fondation du journal féministe La Fronde, fondé par Marguerite Durand.
  • « Marguerite Durand, emportée par «la Fronde» », Marguerite Durand, citée par Camille Paix, Libération, 19 juillet 2023 (lire en ligne)


(En réponse à la question d'un journaliste qu lui demandait si le journal La Fronde lancerait des pierres comme une fronde.) Rassurez-vous ; elle en lancera. A ceux qui nous exploitent et nous oppriment ; à ceux qui soutiennent cette absurdité, cette monstruosité, que seule une moitié, la moitié mâle de l’humanité, est digne d’évoluer intellectuellement et socialement, l’autre devant échapper à la loi des transformations, et rester toujours dans un état d’infériorité cérébrale et dans l’esclavage.
  • « Marguerite Durand, emportée par «la Fronde» », Marguerite Durand, citée par Camille Paix, Libération, 19 juillet 2023 (lire en ligne)


Les femmes forment, en France, la majorité de la population. Des millions de femmes, célibataires ou veuves, y vivent sans le soutien légal de l’homme. Les femmes paient les impôts qu’elles ne votent pas, contribuent par leur travail manuel ou intellectuel à la richesse nationale et prétendent avoir le droit de donner officiellement leur avis sur toutes les questions intéressant la société et l’humanité, dont elles sont membres comme les hommes. La Fronde, journal féminin et féministe, sera l’écho fidèle de leurs approbations, de leurs critiques, de leurs justes revendications.
  • Affiches de lancement du journal féministe La Fronde.
  • « Marguerite Durand, emportée par «la Fronde» », Marguerite Durand, citée par Camille Paix, Libération, 19 juillet 2023 (lire en ligne)


Nous lutterons pour la femme écrivain qui veut placer sa copie, pour l’ouvrière qui veut avoir un salaire égal à celui de l’homme, pour la femme qui veut avoir des possibilités d’être épouse et mère.
  • Dans une interview à La Presse au sujet de La Fronde.
  • « Dans le journal La Fronde, même le « garçon d’étage » était une femme », Marguerite Durand, citée par Nicolas François, La Revue des médias (de l'INA), 29 septembre 2022 (lire en ligne)


Citations au sujet de Marguerite Durand[modifier]

La bibliothèque Marguerite-Durand, dans les locaux de la médiathèque Jean-Pierre-Melville, à Paris, dans le XIIIe arrondissement, en 2017.
Pour donner aux journalistes de "La Fronde" un centre de documentation, Marguerite Durand commence dès 1897 à collecter toutes sortes de documents sur les femmes (livres, revues, affiches, photographies). Elle ne se limite pas au féminisme mais s'intéresse à tout ce qui concerne les femmes, de tous les temps et de tous les pays. Tout au long de sa vie, elle enrichit ses collections. Dans le désir d'éviter la perte de ce qui est déjà en 1930 une véritable bibliothèque, elle songe à en faire don à une institution. Ses relations avec le milieu politique parisien lui permettent d'obtenir l'accord de la Ville de Paris (vote du Conseil en décembre 1931). Elle sera jusqu'à sa mort en 1936, et selon son voeu, la bibliothécaire de sa propre bibliothèque. Elle est secondée par une de ses collaboratrices à "La Fronde", Harlor qui en devient à son tour responsable en 1936.
  • Au sujet de ce qui devient par la suite la bibliothèque Marguerite-Durand à Paris.
  • « La bibliothèque Marguerite Durand », Simone Blanc (conservatrice de la Bibliothèque Marguerite-Durand), Matériaux pour l'histoire de notre temps, nº 1. Histoire des femmes et du féminisme, 1985, p. 24-26 (lire en ligne)


Marguerite Durand a aussi cofondé le cimetière animalier d’Asnières en 1899… Quelle était sa relation aux animaux ?
C.C: Marguerite, qui vit à Plaine-Monceau (17e), possède une lionne. On la caricature d'ailleurs en train de coller des affiches avec la queue de sa féline. Elle a emboité le pas de sa collègue Séverine qui était une grande défenseuse de la cause animale. Cela rejoint les préoccupations qui sont actuellement regroupées sous le terme d'écoféminisme. Ce courant, né de la conjonction des pensées féministes et écologistes, met en relation deux formes de domination, celle des hommes sur les femmes, et celle des humains sur la nature.
  • « Marguerite Durand, une féministe frondeuse avant l'heure », Carole Chabut (directrice de la bibliothèque Marguerite Durand), Site de la ville de Paris, 4 octobre 2021 (lire en ligne)


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