Malcolm de Chazal
Apparence
Malcolm de Chazal, né à Vacoas, Île Maurice, le 12 septembre 1902 et mort à Curepipe le 1er octobre 1981, est un poète, écrivain et peintre mauricien.
Pensées, 1999
[modifier]On ne se connaît vraiment que par ce que pense de nous autrui : c'est par la caricature que les points faibles ressortent le mieux.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 22
L'envieux est l'homme le moins capable de mépriser : il voit des supérieurs partout où il se tourne.
- Pensées, Malcom de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 27
La conscience est un tissu élastique que chacun tend le plus qu'il peut : ses déformations permanentes, c'est le remords; ses déchirures, l'amoralité.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 39
On est désabusé bien plus par excès que par manque de désirs.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 61
Une nation qui n'as plus d'idées est mûre pour l'esclavage.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 67
La gloire posthume, c'est le cadavre d'un mort de faim qu'on gave.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 89
Il ne faut pas trop vouloir pour bien oser.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 107
On a toujours assez bonne réputation pour ceux qui nous aiment.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 156
N'est pas digne d'être roi, qui ne sait pas gouverner la reine.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 210
Toute science commence art et meurt dans l'art.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 240
L'espèce humaine commença par un inceste. Elle finira présumément de même.
- Pensées, Malcolm de chazal, éd. Exils, 1999, p. 252
Quand deux mépris s'affrontent, le plus faible des deux vite dégénère en haine.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 269
Les peuples n'ont jamais manqué de gouvernements, car dominer est chez l'homme un instinct. Quoi qu'il arrive, il n'y aura jamais de grève du pouvoir.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exils, 1999, p. 296
Ce qui tue l'amour dans le mariage, c'est qu'il y a trop de comptant et pas assez de crédit.
- Pensées, Malcolm de Chazal, éd. Exil, 1999, p. 305