Le Grand Blond avec une chaussure noire
Le Grand Blond avec une chaussure noire est un film français d'Yves Robert tourné en 1972. Les dialogues sont de Francis Veber.
Les citations remarquables
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- La lumière s'éteint, on entend un fracas de vaisselle cassée
Les répliques remarquables
[modifier]Perrache : Le type qu'on doit accueillir…
Toulouse : Oui ?
Perrache : Qui est-ce ?
Toulouse : Je ne sais pas.
Perrache : Pardon ?
Toulouse : Je ne sais pas. Allez à Orly demain matin à 9h30 et choisissez.
Perrache : Je ne comprends pas.
Toulouse : Oui, choisissez. Prenez n'importe qui, un homme dans la foule, le plus anonyme possible. Celui que vous allez accueillir n'a aucune importance. C'est un prétexte. Ce qui compte, c'est que Milan morde à l'hameçon. Je peux vous dire précisément ce que vous allez chercher demain à l'aéroport, mon petit Perrache : un piège à cons.
- Jean Rochefort, Paul Le Person, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Toulouse : Pourquoi un violoniste ?
Perrache : Vous m'aviez dit de choisir n'importe qui.
Toulouse : Oui mais pourquoi un violoniste ?
Perrache : Parce qu'il avait une chaussure noire.
- Jean Rochefort, Paul Le Person, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Perrache : Il y avait un grand noir à Orly. Un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire à un grand noir avec un loden vert.
Toulouse : Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite.
- Jean Rochefort, Paul Le Person, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Toulouse : Vous êtes bien nerveux, mon petit Bernard.
Milan : Pas du tout, c'est que je… je ne vous avais pas entendu venir, Monsieur.
Toulouse : Et bien, moi, la différence, c'est que je vous vois toujours venir.
- Jean Rochefort, Bernard Blier, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Paulette : C'est à qui les petites noreilles ?
Perrin : C'est à moi.
Paulette : C'est à qui le petit neunœil ?
Perrin : C'est à moi.
Paulette : C'est à qui la petite boubouche ?
Perrin : C'est à moi.
Un agent : C'est à qui les cigarettes ?
Perrin : C'est à moi.
- Colette Castel, Pierre Richard, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Perrin : J'ai les pieds glacés.
Christine : Ce n'est pas grave…
Perrin : C'est une journée bizarre.
Christine : Pourquoi ?
Perrin : Ça a commencé le matin. Les copains m'ont cloué mes chaussures devant ma porte dans un hôtel de Munich.
Christine : Ah bon…
Perrin : Ils me font toujours des blagues. J'avais sorti mes chaussures pour qu'on me les cire et ils me les ont clouées. J'ai été obligé de rentrer à Paris avec une chaussure marron et une chaussure noire. Puis y avait de la crème dentifrice dans ma pâte à raser et de la pâte à raser dans ma crème dentifrice… Et ça n'étonne personne. Puis après je suis allé au Bois avec un copain et il a eu des visions. C'est un type normal d'habitude. Sportif, carré. Pas du tout le genre à délirer. Tout d'un coup il entend des voix. Puis ce soir au concert, j'ai claqué une corde. Puis maintenant je me retrouve dans un lit avec toi, puis tu m'embrasses, puis j'ai les pieds glacés.
Un agent : Ça y est, ils baisent.
- Mireille Darc, Pierre Richard, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Milan : Mais qu'est-ce que c'est que ces galipettes à répétition ? Vous pouvez pas travailler avec votre tête de temps en temps ?
Christine : Quand ?
Milan : Hein ?
Christine : Quand travailler avec ma tête ? Il a passé la nuit à coincer mes cheveux dans sa braguette, à s'envoyer des coups de cornemuse, à jouer son opéra, et accessoirement à me faire l'amour… très bien d'ailleurs.
- Mireille Darc, Bernard Blier, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Maurice : Je suis pas fou, François.
Perrin : Mais non, mais non…
Maurice : J'ai entendu Paulette au téléphone tout à l'heure, ça j'en suis sûr
Perrin : Mais oui, et tu l'as entendue faire l'amour dans une camionnette de fleuriste hier.
Maurice : Oui…
Perrin : Et aujourd'hui tu as vu trois cadavres chez moi.
Maurice : C'est pas bon signe.
Perrin : Je suis pas médecin, moi, tu sais…
- Jean Carmet, Pierre Richard, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Perrin : Va boire un verre d'eau. Ça va te faire du bien, un grand verre d'eau.
[Maurice ouvre le frigo et voit un cadavre à l'intérieur]
Maurice : J'ai pas soif.
- Jean Carmet, Pierre Richard, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber
Milan [mourant] : Perrache... Perrache... Le Grand Blond avec la chaussure noire, qui est-ce ?
Perrache : C'est un piège à cons, Monsieur.
- Bernard Blier, Paul Le Person, Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972), écrit par Francis Veber